Situation d'hygiène module 8 Auxiliaire de puériculture

I.         INTRODUCTION

Toutes les catégories de personnel sont concernées par l’hygiène de l’environnement. L’objectif central de l’hôpital est de restaurer et de préserver la santé des patients.

Les techniques de nettoyage font partie intégrante des soins, concourent à la qualité des soins et à l’image de marque de l’établissement.  

Cette situation d’hygiène se passe dans un service de Néonatalogie en zone 4 dans une chambre (c’est-à-dire en zone à très haut risque, accueillant des personnes très vulnérables). Après le départ de E et ses parents, qui étaient hospitalisés pour la naissance prématurée de leur fille, la désinfection complète de la chambre est prise en charge. J’ai choisi cette situation d’hygiène car il est primordial de s’assurer de la bonne hygiène de chaque chambre après le départ d’un patient afin de prévenir et de limiter le risque d’infection et de maladie nosocomiale.  

Dans un premier temps, je vais vous décrire la situation de bionettoyage d’une chambre et je finirai par une conclusion.  

C’est une chambre individuelle comprenant : un lit, une télévision, une table de nuit, un adaptable, un fauteuil, une chaise, un placard intégré (avec étagères), un grand lavabo (qui peut faire office de baignoire pour le bain de bébé) attenant à un plan de change, ainsi qu’une salle de bain comprenant : un lavabo, une douche et un WC.

Bionettoyage : Procédé de nettoyage applicable dans une zone à risque destiné à réduire momentanément, voire de supprimer, les micro-organismes présents dans un milieu, pour éviter des contaminations ou des infections.  

II. DESCRIPTION DE LA SITUATION

Durant mon stage, j’ai pu pratiquer la désinfection de chambres suite au départ de patients. Ici, l’équipe travaille en collaboration avec l’ASH (Agent de Service Hospitalier), et la prévient le matin même sur les futures sorties de la journée pour qu’elle puisse s’organiser dans son travail. Ce matin-là, Je réalise cet acte avec l’auxiliaire de puériculture.

Je suis en tenue de travail, ce qui a pour but en milieu hospitalier de remplacer la tenue de ville afin de limiter les risques infectieux liés à la transmission des microorganismes omniprésents dans l'environnement.

Avant de commencer, je me lave les mains à l’eau et au savon pour éliminer les souillures. Le rinçage des mains est primordial pour permettre l’élimination du savon et la flore bactérienne. Souvent un mauvais rinçage entraîne une présence prolongée de savon et des problèmes d’irritation.

Je me les sèche bien. Le séchage est important car les mains mouillées se recontaminent plus vite et mal les essuyer entraîne des problèmes dermatologiques (gerçures, irritations).

Je me les frictionne ensuite avec du SHA (1 pression de Solution Hydro Alcoolique) ce qui permet de réduire le risque de transmission des germes responsables de maladies infectieuses.  

L'hygiène des mains est un élément-clef de la lutte contre les infections associées aux soins et la transmission de microorganismes associés aux maladies, tels que les virus, bactéries et champignons (agents pathogènes).

Mes ongles sont courts et sans vernis (ils représentent un réservoir microbien et peuvent présenter des micros fissures).

Tout d’abord je prépare mon matériel, en mettant sur mon chariot de ménage :  

• Des lavettes sèches (Netty) et d’autres imbibées de Surfanios.
• Un rouleau de sacs poubelles (DASND : Déchets d’Activités de Soin Non

Dangereux, assimilés aux déchets ménagers) dont un sac accroché au chariot.

• SHA (Solution Hydro Alcoolique)
• Une boite de gants à usage unique. Le port de gants n’empêche pas le lavage des mains (prolifération microbienne sous les gants du fait de la chaleur et de l’humidité qui s’y créent).
• Un seau de détergent désinfectant SURFANIOS : pour sol et surface en contact ou non avec les denrées alimentaires et instruments médicaux non invasifs. Ce seau est préparé tous les matins (8l d’eau pour un sachet de 20 ml de Surfanios). Toujours vérifier les dates de péremption et dates d’ouvertures des produits.  

Un produit détergent est utilisé pour nettoyer. Il s’agit d’un composé chimique capable d’éliminer les graisses et les salissures. Tandis qu’un produit désinfectant est fait pour… désinfecter. C’est à dire détruire les micro-organismes tels que les bactéries, les virus et les champignons.

Pour commencer, je prends mon chariot de ménage ainsi que le chariot de linge sale (la Caroline) et je les installe devant la porte de la chambre (les chariots ne doivent absolument pas pénétrer dans les chambres de l’unité de soins).

J’enfile une paire de gants à usage unique pour me protéger et je mets la présence. Je commence par vider l’environnement de la chambre du patient c'est-à-dire : le pot d’eau, le verre, le plateau et vérifie qu’il ne reste pas d’effets personnels dans les placards/ tiroirs ainsi que dans la salle de bain. Je vide également les poubelles sous le plan à langer et dans la salle de bain. Je les ferme hermétiquement et les jette dans mon sac poubelle noire accroché à mon chariot de ménage (que je fermerai également lorsqu’il sera plein au ¾ maximum et que je déposerai dans les containers à ordures ménagères appropriés, situés en dehors du service sur le même palier, qui seront ensuite récupérer et éliminer).  

Je retire les draps du berceau du bébé, les serviettes de toilettes et langes du matelas à langer, ainsi que la surblouse accrocher à la patère de l’entrée et les évacue dans le même sac de linge sale « bleu » (Attention : ne pas poser le linge sale au sol mais l'introduire selon une bonne technique de pliage directement dans le sac). Le personnel doit manipuler le linge à bout de bras, sans le secouer, en évitant tout contact avec la blouse. Ensuite je monte le lit pour le mettre à ma hauteur, dans le respect de l’ergonomie, et j’enlève les draps, l’alaise, la taie d’oreiller, que j’évacue dans le sac de linge sale « jaune » puis la couette dans le sac de linge sale

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