Module 5 situation de communication
Commentaires Composés : Module 5 situation de communication. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dominyke • 12 Février 2013 • 690 Mots (3 Pages) • 4 532 Vues
La situation qui suit s’est déroulée avec un patient de 82 ans, Monsieur François admis pour une luxation externe d’une phalange suite à une chute. Notre patient avait déjà été opéré dans ce même service 15 jours plus tôt pour une prothèse totale de hanche et était sorti au bout de 7 jours.
Monsieur François a fait une chute à son domicile et en voulant se protéger avec ses mains, s’est luxé un métacarpe, ce qui a demandé une nouvelle intervention orthopédique.
Ce patient, plutôt agité, avait été installé, après son intervention le jour même, dans une chambre surveillée directement par le bureau infirmiers (cette chambre comprenant une fenêtre de surveillance donnant sur le bureau). Il en existe deux, comme celle-ci, dans le service.
Effectuant l’horaire du soir, il était environ 20h00, lorsqu’on me demande d’aller retirer le plateau repas de Monsieur François qui avait visiblement terminé son dîner.
Auparavant, vers 19h00, j’étais déjà passé le voir pour l’aider à s’installer et prendre son repas, par rapport à ses difficultés de mobilité avec sa main droite (bras et main immobilisés par un bandage).
Je rentre donc dans sa chambre, en lui demandant de façon courtoise s’il avait terminé et si je pouvais lui débarrasser son plateau repas. Il me répondit par l’affirmative en ajoutant qu’il n’était pas fatigué et qu’il aimerait parler un peu. Répondant à sa volonté, je pose le plateau sur l’adaptable et engage la conversation.
C’est alors qu’il me propose de venir s’assoir à ses côtés dans le lit, pour « être mieux pour discuter », tout en tapotant le côté gauche du lit qu’il me réservait.
Proposition pour laquelle je l’ai remerciée gentiment mais fermement, et du coup, j’ai prétexté une urgence pour sortir de la chambre avec son plateau.
Cette situation pour le peu étrange m’a choqué au premier abord, car je ne m’attendais pas du tout à ce genre de comportement de la part d’un patient.
Sans toutefois émettre un jugement de valeur par rapport à cette personne et à ses manières de faire ou d’être tout simplement, j’ai été, sur le moment, très gêné par ses propos.
Cette situation n’est en rien catastrophique, mais elle m’apprend que dans ce métier d’aide- soignant, où l’on travaille à proximité de la personne pour son bien et pour ses soins, on peut rencontrer toutes sortes d’individus avec des mœurs qui ne nous correspondent pas forcément.
Sur le moment, j’ai ressenti une certaine méfiance, une crainte et un certain dégoût.
Monsieur François est resté hospitalisé deux jours après son intervention et j’ai eu l’occasion de le revoir et nos conversations ont été très courtoises. D’autant plus, qu’après renseignements auprès de sa famille, j’ai appris qu’il était marié, que sa femme était atteinte de la maladie d’Alzheimer et qu’il était d’une grande aide à domicile. D’après sa fille, c’est un homme très agréable, mais aussi très taquin, ce qui explique la méprise que j’ai eu à son sujet. Je n’avais pas compris qu’il plaisantait.
En y repensant aujourd’hui, une semaine après ces faits, je pense que j’aurais peut-être dû rester dans sa chambre, continuer à alimenter la relation verbale après avoir
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