Fractures : contentions et tractions
Fiche : Fractures : contentions et tractions. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mel.5613 • 7 Octobre 2023 • Fiche • 2 866 Mots (12 Pages) • 152 Vues
FRATURES : CONTENTIONS et TRACTIONS
Les contentions et les tractions sont mises en place lors de fractures,.
Qu'est-ce qu'une fracture ?
Une fracture est la rupture de la continuité de l'os.
Signes cliniques de la fracture :
-Œdème
-Douleur
-Hématome
-Déformation du membre
Diagnostic :
-Radiographie conventionnelle
-Scanner
-IRM
Différents types de fractures :
-Fracture ouverte : communication de l'os avec l'extérieur. Mise en place d'une antibiothérapie en prophylaxie. Cette fracture est considérée comme une urgence. En effet, le risque infectieux est très important. Si le patient n'est pas immédiatement opéré, il faudra s'assurer de la prescription d'antibiotique, du nettoyage et de la désinfection de la plaie et qu'un pansement occlusif soit mise en place, avec un corps gras pour éviter que les différents tissus n'adhèrent à la compresse.
-Fracture fermée: absence de communication de l'os avec l'extérieur. Il faudra vérifier l'état cutané, l’œdème du membre et la formation de phlyctènes, surtout lors de fracture touchant la cheville. Afin d'éviter la formation de phlyctènes, il faudra glacer et surélever le membre. Une altération de l'état cutané (phlyctène ou dermabrasion) peut retarder le geste chirurgical. Il y a un risque de retard de cicatrisation ou de mauvaise cicatrisation.
-Fracture spontanée : cela peut être dû à la fatigue, à l'ostéoporose, aux infections, à des métastases (découverte d'un cancer ou majoration de la gravité d'un cancer déjà diagnostiqué).
-Fracture comminutive : fracture comportant plusieurs fragments osseux.
-Fracture engrenée: fracture dont les fragments de l'os rentrent l'un dans l'autre.
Rôle infirmier :
-Evaluation régulière de la douleur et mise en place, selon prescription, des antalgiques.
-Prévention du risque infectieux si opération ou si fracture ouverte: surveillance des paramètres vitaux, recherches des signes cliniques et paracliniques de l'infection, administration des antibiotiques (sur prescription), réfection du pansement.
-Installation du patient de manière confortable, adéquate, en fonction de sa pathologie.
-Eviter les positions vicieuses.
-Aide aux repas selon le membre touché (membre supérieur).
-Aide à la toilette.
-Prévention du risque thrombo-embolique : recherche des signes d'une phlébite (dissociation du pouls et de la température, rougeur et chaleur du mollet, diminution du ballottement du mollet, douleur à la dorsiflexion) ou d'un embolie pulmonaire (difficultés respiratoires, douleurs thoraciques en coup de poignard), administration de l'anti-coagulant (surveillance clinique avec les saignements et biologique avec la numération plaquettaire) sur prescription.
-Surveillance de la diurèse et de la formation d'un globe vésical: mise en place d'un bassin, d'un urinal, d'un étui pénien, d'une protection ou d'une sonde vésicale, sur prescription.
-Prévention du risque de constipation : surveillance des selles, favoriser l'hydratation et l'alimentation, administration sur prescription de laxatifs.
-Aide psychologique selon les causes de la fracture.
-Surveillance de l'apparition ou de la majoration des troubles cognitifs.
-S'assurer que la consultation anesthésique soit faite et que les différents examens soient réalisés.
-Réfection du pansement si opération.
-Premier lever précoce, sur prescription, pour prévenir les risques liés au décubitus.
-Transmissions orales au chirurgien et aux membres de l'équipe soignante.
-Transmissions écrites dans le dossier du patient.
Traitement :
But : rétablissement anatomique de l'os, diminution de la douleur, récupération partielle de l'autonomie.
Traitement chirurgical : réduction de la fracture par du matériel d'ostéosynthèse (plaque, vis, clou, broche, fil d'acier, prothèse...).
Traitement orthopédique : soit définitif si fracture non complexe soit transitoire en attendant l'opération ou selon l'état de santé du patient.
Différents types de contentions externes :
-Minerve souple ou rigide : traumatisme du rachis cervical.
-Huit claviculaire: traitement orthopédique de la fracture de la clavicule ou en post opératoire.
-Coude au corps ou mayo clinique (jersey soutenant le bras, attelle transitoire) : traumatisme ou chirurgie du bras ou de l'avant-bras.
-Attelle de Zimmer : genou
-Strapping : traumatisme bénin de la cheville
-Syndactylie : soit les doigts soit les orteils.
-Corset : traitement orthopédique des fractures stables du rachis, fabrication sur mesure.
-Orthèse : traumatisme ou en post opératoire concernant la cheville, le membre supérieur pour mettre au repos l'articulation ou éviter des positions vicieuses.
Les risques sont faibles avec les contentions externes car elles sont amovibles. Toutefois, il faut surveiller l'état cutané avec les points d'appui car il peut y avoir la formation d'escarre. Il faut également veiller à ne pas trop serrer la contention lors de sa mise en place. Il faut d'assurer qu'un confort soit présent lors du port de la contention externes.
PLATRE
Cela peut être utilisé pour contenir le membre si la fracture n'est pas complexe ou si elle n'est pas déplacée, après réduction sous anesthésie générale. C'est un traitement orthopédique si aucune intervention chirurgicale n'a eu lieu.
Cela peut également être utilisé en post opératoire comme immobilisation suite à une prise en charge par ostéosynthèse (surtout pour la chirurgie de la cheville).
Le plâtre sera conservé environ quatre à six semaines afin de permettre la formation du cal osseux au niveau de la fracture. En effet, le plâtre est un moyen de contention rigide. L’ablation se fera après un contrôle radiologique afin de confirmer la bonne consolidation. Un contrôle peut être effectué plus tôt, selon les consignes du chirurgien.
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