En quoi la communication non verbale, dans l’accompagnement au repas est-elle importante pour comprendre les demandes de la personne ?
Étude de cas : En quoi la communication non verbale, dans l’accompagnement au repas est-elle importante pour comprendre les demandes de la personne ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lucie98. • 20 Avril 2023 • Étude de cas • 1 072 Mots (5 Pages) • 237 Vues
Problématique :
- En quoi la communication non verbale, dans l’accompagnement au repas est-elle importante pour comprendre les demandes de la personne?
Analyse :
La communication :
« Communiquer » signifie : mettre en commun (des idées…), mais peut ce définir comme étant un acte de soin quotidien, un élément central du soin mais aussi comme un processus par lequel les individus communiquent entre eux, s’informent et s’influencent réciproquement, en fonction même de la structure du groupe auquel ils appartiennent.
La communication verbale :
L’école de PALO ALTO en Californie, de Gregory BATESON apporte une nouvelle vision de la communication en 1960 en utilisant l’approche systémique dans les relations interpersonnelles.
Il en décrit plusieurs principes tels que :
- La communication est interaction
- Tout comportement social est communication
- La communication est dépendante du contexte dans lequel elle se déroule.
La communication non verbale :
La communication non verbale désigne tout échange n'ayant pas recours à la parole. Elle ne repose pas sur les mots, mais sur les gestes, les attitudes, les expressions faciales, les odeurs, la tenue vestimentaire, la posture, la distance et le toucher.
Dans cette situation et dans la prise en charge d’un enfant atteint de polyhandicap, ce mode de communication est essentiel et permet à l’enfant de ce faire comprendre et aux soignants de mieux les comprendre.
Se pose la question des émotions, de la distance ainsi que du toucher qui sont très présent dans la communication non verbale. Dans ce type de communication la façon de parler, de se tenir, le langage corporel, le toucher, la proximité, le mouvement des mains, des yeux, le regard sont des particularités essentielle à la bonne communication.
Les émotions
Selon DARWIN, l’émotion est innée et universelle. Elle est naturellement présente dans l’évolution de l’espèce et fait partie de l’adaptation de chaque être humain quelles que soient son origine et sa culture.
Selon Paul EKMAN il existe 6 émotions qui sont la peur, la joie, le dégout, la tristesse, la colère et la surprise.
Le consentement
Selon l’article R4312-14 du code de déontologie des infirmiers : « le consentement libre et éclairé de la personne examinée ou soignée est recherché dans tous les cas. Lorsque le patient, en état d’exprimer sa volonté, refuse le traitement proposé, l’infirmier respecte ce refus après l’avoir informé de ses conséquences et, avec son accord, le médecin prescripteur. Si le patient est hors d’état d’exprimer sa volonté, l’infirmier ne peut intervenir sans que la personne de confiance prévue à l’article L. 1111-6, ou la famille, ou à défaut, un de ses proches ait été consulté. L’infirmier appelé à donner des soins à un mineur ou à un majeur protégé s’efforce, sous réserve des dispositions de l’article L. 1111-5, de prévenir ses parents ou son représentant légal et d’obtenir leur consentement. En cas d’urgence, même si ceux-ci ne peuvent être joints, l’infirmier donne les soins nécessaires. Si l’avis de l’intéressé peut être recueilli, l’infirmier en tient compte dans toute la mesure du possible. »
Les professionnels de santé et travailleurs sociaux sont souvent désemparés, comme dans cette situation et peuvent parfois voir leur prise en charge ou leur accompagnement ‘altérée’.
Dans cette situation est du fait que l’enfant ne communique pas, la recherche du consentement n’est pas le même qu’avec une personne qui communique. Pour rechercher et comprendre
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