Analyse d'une situation relationnelle de soins
Étude de cas : Analyse d'une situation relationnelle de soins. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lenaabry • 9 Décembre 2024 • Étude de cas • 4 204 Mots (17 Pages) • 52 Vues
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Institut de Formation en Soins Infirmiers
BP 300 39 - 95 bd Pinel
69 678 Bron cedex
UNITÉ d’ENSEIGNEMENT (UE) - SEMESTRE : UE 4.2 – S5
COMPÉTENCE(S) VISÉE(S) : Communiquer et conduire une relation dans un contexte de soins
INTITULÉ DU TRAVAIL : Analyse de soin relationnel
Promotion 2022 - 2025
Responsable(s) de l’UE : | |
MANDIN-THOMAS Magali FOURNIER Pierre-Yves | |
Conseiller pédagogique : | Étudiant·e : |
FOURNIER Pierre-Yves | ABRY Léna |
SOMMAIRE
Introduction : 4
1. Situation de soin 5
1.1. Contexte de la situation 5
1.2. Description de la situation 5
1.3. Questionnement 7
1.4. Mise en évidence des concepts 8
2. Développement des concepts liés à la situation de soin 8
2.1. La relation de confiance entre soignants et soignés 8
2.1.1. Le soignant 8
2.1.2. Le soigné 8
2.1.3. La relation de confiance 9
2.1.4. Analyse de la situation au regard de ce concept 9
2.2. Les attitudes et contre-attitudes développées dans ce contexte de prise en soin 10
2.2.1. Les attitudes 10
2.2.2. Les contres-attitudes 11
Conclusion (Style ICA) 13
Bibliographie (Style ICA) 14
Introduction :
Le sens des soins relationnels dans le champ infirmier puis je ressert un peu avec e public qui était en stage lors de la situation de l’ASR et en dernier on aborde le plan de l’ASR
A faire en 3 parties : générale, spécifique au thème, plan
Situation de soin
Contexte de la situation
La situation que je vais développer ci-après s’est déroulée en 2023 lors de mon premier stage de deuxième année. J’ai été très bien accueillie sur ce lieu de stage et est été immédiatement inclue dans l’équipe comme un membre à part entière, créant un lien de confiance réciproque entre moi et l’équipe. Pour des raisons de confidentialité le prénom du patient a été modifié.
Je me trouve donc dans un service de soins de suites et de réadaptation, Ernest est l’un des patients dont je suis en charge depuis son arrivée il y a une semaine. Dès son attribution dans le service j’ai réussi à créer une relation de confiance avec Ernest, en effet nous avions plusieurs points en commun ce qui a mis le patient très à l’aise tout de suite. De plus, il m’a répété à plusieurs reprises que je lui faisais beaucoup penser à sa petite fille car nous avions le même âge. Etant agriculteur de profession et aimant beaucoup jardiner il me faisait aussi beaucoup penser à mon grand-père sans que cela n’entache mon sens critique ou ma posture professionnelle.
Description de la situation
Quelques jours après son arrivée dans le service il nous a à tous demandé de l’appeler par son prénom plutôt que par son nom de famille, ce que nous avons accepté après concertation avec l’ensemble de l’équipe médicale et paramédicale.
Ernest est entré en SSR pour une reprise de PTH à la suite d’une chute accidentelle dans son jardin 4 jours auparavant. Il a 90 ans, est autonome pour les gestes et activités de la vie quotidienne, et est très actif dans sa prise en charge. Il ne présente aucun signe de trouble neurologique ou mnésique. Ernest est bien entouré par sa femme, ses filles et ses amis. Ernest est très sportif, et le risque de ne pas pouvoir reprendre ses séances de vélo l’angoisse énormément. Actuellement à la retraite, il était agriculteur.
Une semaine après son arrivée Ernest se plaint de nycturies et de pollakiuries et me dis que son jet urinaire est faible à plusieurs reprises. Pensant à une infection urinaire je prends l’initiative de réaliser une bandelette urinaire qui revient négative. Lors de la relève avec le médecin je lui parle des symptômes évoqués par le patient qui va vérifier de quand date son dernier rendez-vous chez l’urologue. Il s’avère qu’une semaine avant son entrée dans le service Ernest s’est rendu chez son urologue qui a fait un bilan assez inquiétant au niveau de sa prostate. Je retourne voir mon patient pour le questionner sur ce rendez-vous et pour savoir ce que son médecin lui avait dit, selon ses dires l’urologue lui aurait dit qu’il avait « une prostate d’un homme de 90 ans » et qu’il était donc normal qu’il ai quelques ennuis mictionnels. Etonnée de cette réponse je vais la transmettre au gériatre qui prend la décision de contacter l’urologue du patient. Ce dernier explique, dans un mail, au médecin du service qu’il est très probable qu’Ernest ai un caner de la prostate mais qu’il n’est pas nécessaire d’en faire part au patient au vue de son âge pour ne pas lui causer de stress.
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