Thème #2 - Management

Mise en situation

Le rôle premier du système judiciaire est d’assurer une justice équitable en faisant respecter les lois et de sanctionner le non-respect de celle-ci. Pourtant, selon une enquête sur le sentiment d’accès et la perception de la justice au Québec, réalisé en avril 2016, 45 % de la population ont une opinion négative face au système de justice et 41% ont peu ou pas de confiance envers eux. Également, dans ce rapport, les statistiques démontrent que seulement 60% du monde choisiraient de se faire représenter par un avocat lors d’une cause civile et que c’est surtout à cause de ceux-ci que les répondants auraient une réticence. En effet, les honoraires des avocats représenteraient 87% des coûts reliés aux procédures judiciaires et empêcheraient bon nombre de gens d’en avoir les moyens financiers [1]. Ces honoraires sont un bon moyen pour donner une perception amère du système et ferait en sorte que le choix des citoyens, de se représenter seul serait une décision souvent prise pour des raisons de finance personnelle.

Analyse

Selon moi, le désir de se représenter seul n’est pas seulement relié à la confiance même mais à tout ce que ça implique sur le plan émotionnel, éducationnel et budgétaire. La procédure judicaire est un bon moyen pour décourager les victimes et ainsi leur enlever leur confiance. Procédure judiciaire qui se fait en sept étapes clés qui sont l’arrestation, la comparution, l’audience du cautionnement, l’enquête préliminaire, le procès et le verdict, la détermination de la sentence et pour finir l’interjeter de l’appel du verdict final et de la peine [2]. Procédures qui font peur à entendre et qui sont très éprouvantes pour les victimes. En plus d’avoir vécu un moment assez désagréable pour avoir le courage d’engager des poursuites judiciaires, la longueur des procès, rend l’expérience interminable et force les victimes à revivre le moment. De plus, d’après moi, une partie de notre méfiance envers le système judiciaire est également dû à notre méconnaissance. Selon un sondage, 40% de la population canadienne s’informerait sur les médias sociaux mais malgré toute l’information que nous pouvons y retrouver de nos jours, jamais elle ne sera assez complète pour avoir l’éducation nécessaire pour comprendre tout ce qui se passe dans un monde juridique [3]. Par ce fait, les médias sociaux ne seraient pas de grande aide à notre compréhension de certaines sanctions, ni un soutien envers la crédibilité de la justice. Si je fais référence à l’affaire Turcotte qui a été plus que controversé, et comme Richard Wagner, juge en chef, a déclaré à la presse canadienne en décembre 2012 « Avoir eu l’information complète, les québécois auraient accepté, non pas le résultat, mais que ça puisse être rendu là » [4].  De ce fait, la difficulté de s’informer, en plus de ne pas trouver toutes les réponses ou bonnes réponses à nos questions peut entraîner une grande méfiance des individus envers celui-ci. Sur un autre plan, l’accès à la justice correspond au fait qu’un juge puisse rendre un verdict et appliquer les lois et sanctions appropriées. Par contre, l’accès à la justice représente également, le droit à chaque citoyen d’être outillé, de se renseigner et avoir plus d’une option pour pouvoir ce défendre et régler un conflit. La justice est un service publique et malgré cela, plusieurs personnes se voit l’accès refusé à cause de leurs moyens financiers. Comment demander aux citoyens d’avoir confiance au système judiciaire si la porte d’entrée est si dispendieuse.

Commentaires

Le système judiciaire vise le respect des lois et l’égalité face à la justice, pourtant leur manquement dans la rapidité et l’efficacité, font des procédures si longues que des accusés réussissent à s’en échapper et laisse des victimes dans l’iniquité. De plus, les frais pour pouvoir y accéder déforme leur rôle. Les coûts qui y sont reliés poussent les gens à plutôt essayer de se représenter eux même ou encore de seulement renoncer à leur droit par manque de moyen financier et par manque de connaissance. Lorsqu’on a besoin de se défendre pour quelles raisons que ce soit, on doit magasiner les avocats, non pas pour leurs compétences, mais bien pour leur tarif horaire. D’autre part, les médias sociaux, sont souvent des nuisances. Ils peuvent nous montrer une réalité et vision qu’ils veulent bien nous faire voir et qui peut être différente de celle du système judiciaire.

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