Petit bréviaire des idées reçues en management
Documents Gratuits : Petit bréviaire des idées reçues en management. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar sayeret • 22 Janvier 2012 • 1 157 Mots (5 Pages) • 2 477 Vues
Petit bréviaire des idées reçues en management
Au préalable, le but de cet ouvrage collectif des enseignants-chercheurs en sciences de gestion, associés au sein du groupe CriM (Critique et Management) fondé par Anne Pezet et Samuel Sponem, est de décrire l'origine, y compris intellectuelle, de chacune de ces idées reçues, de montrer leurs limites et leurs contradictions et d'expliquer comment, malgré cela, elles ont été adoptées sans réserve par un monde managérial en quête de certitudes et de recettes. Cet ouvrage est axé sur cinq thèmes :
1. Direction et gouvernance de l'entreprise
2. Stratégie et marketing
3. Ressources humaines et organisation
4. Finance et comptabilité
5. Management et société
Pour commencer, avec la conjoncture actuelle, je trouve que le Petit Bréviaire des idées reçues en management s’est trouvé sur mon chemin au bon moment pour me faire réfléchir sur des concepts parfois complexes alors que l’on peut à première vue les trouver simples. Par exemple l’idée reçue qu’une entreprise est performante quand elle fait des bénéfices ou que le client est roi.
Dans un premier temps, je m’attacherai aux manipulations des entreprises pour tenter d’accroitre leur performance financière en dénonçant les manipulations sur le consommateur.
Par la suite pour rester dans les manipulations je développerai l’idée selon laquelle il n’existe « Pas de bonne réunion sans Power Point ».
« Le client est roi » (chapitre 7, Donada, C. et Nogatchewsky, G.) voilà une expression dont on entend de plus en plus parler, prenons l’exemple cité dans le livre « Chez Nestlé le président c’est bébé ! », et, c’est via le marketing que les entreprises ont soutenu cette croyance. Les deux auteurs se posent alors la question de savoir qui sont en réalité les vrais rois ? Elles répondent que les vrais rois sont les actionnaires profitant de ce dogme.
En effet, les consommateurs sont certes un maillon essentiel pour l’entreprise mais dans le fait où ils procurent des bénéfices. Par conséquent, c’est de cette façon que le client est devenu un acteur clés qu’il faut servir. De ce fait, l’entreprise sert le client roi en essayant de diversifier son offre ou en adoptant une pyramide inversée avec pour sommet le client. Cependant, par ces méthodes les entreprises hypnotisent le client en le fidélisant . Alors qu’au départ, ils étaient attirés par les bons plans, une fois fidéliser les clients vont moins chercher ces bons plans mais iront acheter leurs ‘marques préférées’.
Dès lors, les entreprises vont élargir leurs offres à un point tel que les consommateurs ne savent plus les différencier. Doit-on encore faire confiance aux marques historiques ? Le prix justifie-t-il la différence de qualité ? Autant de questions que les consommateurs se posent face à un rayon. Ce qui précède indique que la rationalité du consommateur est limitée, et que celui-ci est pris au piège. Les auteurs donnent l’exemple de certains produits où le client doit s’engager sur des contrats longues durées (contrat d’assurance, téléphonie, etc.)
De plus, si l’on reprend la notion de marketing, nous voyons que les entreprises créent un besoin chez le consommateur. Aussi, par les biens de luxes, elles ont su développer une reconnaissance sociale pour un produit.
Avoir tel ou tel modèle de voiture, telle marque de sacs, les dernières télévisions… sont souvent en corrélation avec le milieu social dans lequel on évolue ou auquel on souhaite appartenir cela nous pose deux questions : si ce n’est pas la marque qui est ici la reine ? Est-ce une technique de manipulation ?
À l’opposé,
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