Solex, l'emblématique velomoteur revient en France

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1. Retracez l'histoire de Solex.

Après la Seconde Guerre mondiale, le Solex naît de l’imagination de deux centraliens. Il est alors fabriqué à Courbevoie et connaît son heure de gloire dans les années 1960, où plus de 1 500 modèles sont vendus chaque jour. Au total, pendant quarante ans, ce sont 8 millions de deux-roues qui ont été vendus.

Mais dans les années 1980, le Solex n’a pas su évoluer, alors que la concurrence de produits chinois innovants faisait rage.

En 1988, Motobécane arrête sa production, la marque est rachetée par plusieurs entreprises différentes et la fabrication est délocalisée en Chine. Malgré différentes tentatives, la marque ne redémarre pas.

En 2005, une version électrique, commercialisée par Easybike, est lancée.

En 2013, la marque Solex est rachetée par Easybike qui souhaite la faire renaître. Son dirigeant décide de rapatrier la production des Solex en France.

2. Identifiez les facteurs de production utilisés par l'entreprise Easybike. 

Le capital : investissement dans une usine de plus de 4 000 m2 pour 5 millions d’euros, dans des cabines de peinture fabriquées en France et au procédé innovant, avec un potentiel d’une seconde ligne de production. Le site a été conçu pour être flexible et à la pointe de la technologie. La capacité de production peut aller jusqu’à 60 000 vélos par an.

Le travail : le site de Saint-Lô compte 35 salariés, mais des embauches de personnel sont prévues ainsi que la formation du personnel à l’utilisation d’outils de production délicats.

Cependant, une partie de la production est encore réalisée à l’étranger, notamment les pièces détachées en provenance de Taïwan ou d’Allemagne.

3. Expliquez ce qui a pu justifier l'externalisation de la fabrication de Solex en Chine.

Cette délocalisation a eu lieu à une époque où les ventes de Solex étaient en perte de vitesse et où la concurrence asiatique était innovante et en plein développement. Le but de cette externalisation était donc la réduction des coûts de production.

4. Analysez les enjeux de la relocalisation des activités de production de Solex et des VAE Easybike en France.

Les avantages attendus :

• surfer sur la vague du « made in France », grâce notamment à la taxe européenne sur les vélos chinois ;
• conquérir le marché français et européen des VAE en pleine expansion ;
• gagner en réactivité par un raccourcissement des délais de livraison vers l’Europe ;
• gagner en flexibilité grâce la mutualisation de certaines opérations ;
• offrir une gamme de vélos personnalisables ;
• améliorer la réactivité grâce à la proximité entre la production et le service après-vente ;
• maîtriser l’ensemble de la chaîne de valeur ;
• faire redémarrer la marque Solex et développer ses ventes.

Les risques encourus : un investissement lourd qui doit être suivi par une augmentation des ventes.

À ce jour, les ventes de Solex restent insuffisantes pour gagner suffisamment d’argent, mais les perspectives sont néanmoins bonnes.

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