Présentation de Crudessence
Étude de cas : Présentation de Crudessence. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Guedem1960 • 3 Octobre 2016 • Étude de cas • 1 680 Mots (7 Pages) • 2 065 Vues
ADM 2007 |
Introduction au marketing |
Travail noté 2 |
5 points |
Feuille d’identité
Consignes
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NOM MBAIGUEDEM | PRÉNOM DENIS |
NUMÉRO D’ÉTUDIANT 15224643 | TRIMESTRE HIVER 2016 |
ADRESSE 840 Arthur Normand, Appt 2 | |
CODE POSTAL J6E 6L4 | TÉLÉPHONE DOMICILE 450 756 5134 |
TÉLÉPHONE TRAVAIL | CELLULAIRE 450 559 5300 |
COURRIEL denis.hopefull@hotmail.fr NOM DE LA PERSONNE TUTRICE Hélène HUARD | |
DATE D’ENVOI 2016/09/26 | |
Réservé à l’usage de la personne tutrice | |
DATE DE RÉCEPTION | DATE DE RETOUR |
NOTE |
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[pic 1]
- Présentation de Crudessence
Fondée en septembre 2007 à la suite de la rencontre à Hawaii en 2005 de David Côté qui y travaillait dans une ferme biologique[1] et de Matthieu Gallant, Crudessence s’est très tôt démarqué puis imposé dans le secteur de la restauration et spécifiquement de ce qu’il est convenu aujourd’hui d’appeler le crudivorisme. Il s’agit là d’une pratique alimentaire consistant à se nourrir exclusivement de crudités . Manger cru apporte en effet vitamines, fibres, antioxydants et autres flavonoïdes, favorise l'élimination des déchets accumulés dans l'organisme et améliore la flore intestinale, donc le système immunitaire[2]. Marie-Josée Leblanc, directrice d'Extenso, la référence en nutrition de l'Université de Montréal, dit en soutien au crudivorisme que la cuisson détruit une partie des vitamines et minéraux des aliments. Par contre, elle augmente la teneur en bêtacarotène et en lycopène de certains légumes comme la tomate ou la carotte. « La cuisson peut aussi réduire les propriétés anticancéreuses de certains aliments[3].
Le slogan de Crudessence même révèle l’ambition de cette initiative portée aujourd’hui par une équipe de jeunes passionnés qui travaille à produire une alimentation biologique, végétalienne, sans gluten et artisanale[4] mais d’une facon qui respecte la vie et le bien-être de la planète : «Servir la vie ! Biologique. Végétalien. Vivant. Sans gluten ».
Au début, alors que les fondateurs ne ciblaient que des mordus d’alimentation santé, et militants de l’alimentation pour qui la nutrition est une façon de « sauver la planète », ils ont réalisé que ladite clientèle ne serait pas de longue durée et qu’elle n’avait pas les moyens de payer le prix que vaut la nourriture proposée par l’entreprise. D’où l’initiative qui mena à l’élargissement du segment de marché en visant les consommateurs sensibilisés à une nourriture plus saine et qui fréquentent les boutiques d’alimentation naturelle. Cette clientèle qui est plus disposée à acheter des produits plus exclusifs, plus coûteux[5].
Pour finir, soulignons qu’en dépit du reproche de la cherté de l’alimentation crue qui revient asez souvent, on a l’intime conviction lorsqu’on mange, d’avoir agi de manière responsable en optant pour ce régime. Comme le dira un collaborateur dans un cet article de Le Devoir : « On sort de table repus, avec la satisfaction de s’être alimentés sans avoir contribué au massacre de quelques troupeaux sur la planète »[6].
- Analyse du marché et de la segmentation du marché
Environnement externe
Macro-environnement
Au plan politicojuridique, la filière biologique fait l’objet d’un encadrement rigoureux et d’un appui régulier du gouvernement (Opportunité) à travers le Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ). Notons entre autres initiatives gouvernementalles, la politique cadre adoptée par le gouvernement du Québec en vue de promouvoir une saine alimentation et un mode de vie physiquement actif [7], le livre vert pour une politique bioalimentaire[8], les 33 projets nationaux de Québec en forme en saine alimentation[9], les guides alimentaires canadiens pour une alimentation saine[10] mais aussi récemment l’aide financière de 600 000 dollars sur une période de 3 ans à la Filière biologique pour la mise en œuvre d’une campagne de valorisation et de promotion des aliments biologiques québécois[11].
Relevons l’apport de la Canadian Health Food Association qui représente l’industrie auprès de Santé Canada à qui elle fait des recommandations, et renseigne ses membres sur les questions réglementaires[12].
Enfin, comme il s’agit d’une problématique de santé publique, les acteurs qui s’y attèlent sont nombreux (Opportunité) : Agence de la santé publique du Canada, Santé Canada, Institut de la santé publique du Québec, agences de la santé et des services sociaux, organismes communautaires, diététistes/nutritionnistes, industrie biopharmaceutique, producteurs, transformateurs et distributeurs.
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