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Mémoire sur la qualité de vie au travail en EHPAD

Étude de cas : Mémoire sur la qualité de vie au travail en EHPAD. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  31 Janvier 2023  •  Étude de cas  •  13 369 Mots (54 Pages)  •  376 Vues

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  1. [pic 1][pic 2]

Licence professionnelle Management et Gestion des Organisations - Gestion des Etablissements Sanitaires, Sociaux et Médico-sociaux

Mémoire de fin d’étude

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La Qualité de Vie et des Conditions de Travail (QVCT) au sein d’un Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes

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LANGLET Carla                                                                                 Promotion 2021-2022

  1. SOMMAIRE

REMERCIEMENTS

MA VIE, MON ŒUVRE

Introduction         1

PARTIE 1 ASPECTS THEORIQUES        9

1.1        Aspects juridiques        9

1.1.1        Aspects législatifs         9

1.1.2        Aspects règlementaires        10

1.1.3        Recommandations        11

1.2        Aspects économiques        13

1.3        Outils d’analyse        16

1.4        Styles de management        23

PARTIE 2 : CAS CONCRET        27

2.1        Méthodologie        27

2.2        Analyse et résultats        29

2.2.1 Mise à plat des résultats        29

2.3        Analyse stratégique        35

2.3.1 Courbe de deuil         35

2.3.2 Diagramme d’Ishikawa         36

2.2.1 Synthèse MOFF        39

2.4        Plan d’actions/préconisations        41

2.4.1        Plan d’actions.        41

2.4        Préconisations        47

ANNEXES

CONCLUSION

BIBLIOGRAPHIE

GLOSSAIRE

INTRODUCTION

Selon l’OMS, la qualité de vie est définit comme suit : « C'est la perception qu'a un individu de sa place dans l'existence, dans le contexte de  la culture et du système de valeurs dans lesquels il vit en relation avec ses objectifs, ses attentes, ses normes et ses inquiétudes. C'est un concept très large influencé de manière complexe par la santé physique du sujet, son état psychologique, son niveau d'indépendance, ses relations sociales ainsi que sa relation aux éléments essentiels de son environnement. ».

  1. Cependant, les difficultés ainsi que l’accompagnement du personnel soignant en France se sont avérés préjudiciables, comme le souligne Haliday Héloïse, maître de conférences, dans son livre « Le management en santé au service de la qualité de vie au travail des professionnels » au sein duquel est indiqué « nous dressons un constat des difficultés actuelles des systèmes de santé français et plus globalement occidentaux en matière de ressources humaines (dépression, anxiété, burnout, absentéisme et turnover des soignants) ».
  2. Cela montre que les conditions de travail au sein des ESSMS (Etablissements Sanitaires Sociaux et Médico-sociaux) sont difficiles, les équipes font face à une organisation de travail souvent en tension, un alourdissement des charges de travail, ainsi qu’une pénibilité mentale et physique.

Il est important de savoir que 1,9 millions de personnes dans le monde sont décédées de maladie et de blessures liées au travail en 2016, selon l’organisation mondiale de santé (OMS) et l’Organisation internationale du travail (OIT).

La loi n°2021-1018 du 2 août 2021, appelée loi santé au travail qui vise à renforcer la prévention en matière de santé au travail, par ses différents axes. (cf. annexe 1). Cette loi est entrée en vigueur le 31 Mars 2022. Cette loi montre bien la place de la QVCT au sein des entreprises.

         

        La France compte environ 7500 EHPAD, représentant environ 600 000 places. Le terme EHPAD a fait son apparition en 2002. Avant cela, c’était des hospices, apparu au XIXème siècle, pour accueillir des enfants abandonnés, des infirmes, des personnes aveugles ainsi que des personnes âgées en situation de pauvreté.

L’âge moyen d’arrivée en hospice était entre 60-70 ans. A partir de la création des hospices, la société a commencé à catégoriser la vieillesse.

Il en résulte un phénomène d'isolement social néfaste pour les résidents qui présentent des déficiences psychologiques sévères  telles que la lassitude, dépression, sentiment d'abandon, voire même syndrome de glissement chez certaines personnes âgées.

Sur le plan physique également, l’impact du coronavirus sur les résidents des EHPAD est pour le moins aussi grave. Le confinement et les mesures barrières ont eu pour effet de supprimer au maximum un bon nombre d'activités physiques. Cependant elles sont essentielles au maintien en bonne santé tant mentalement que physiquement.

        En conséquence, les directeurs ainsi que le personnel ont ainsi dû faire face à une situation inédite et exceptionnelle, composée de nombreux imprévus. La pénurie de masques et de gel hydro alcoolique des premiers mois de la crise sanitaire a rendu la protection des résidents difficile voire impossible.

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