Les boissons non alcoolisées en France en 2016.

Dossier d’économie                                                              26 Septembre 2016

Le Marché des boissons non alcoolisées en France en 2016

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De nos jours, nous sommes amenés à nous poser des questions sur les bienfaits ou les méfaits de notre consommation alimentaire.

L’eau et les boissons que nous consommons mettent en jeu des fonctions de notre corps, réelles ou imaginaires. Boire permet de se désaltérer, se rafraîchir, se calmer, se régénérer, se tonifier... La boisson est un allié autant de notre physique que de notre mental. Mais si boire est aussi vital que respirer, l'histoire montre que nous ne buvons pas telle ou telle boisson par hasard. Elle nous apprend que chaque boisson est née pour répondre à un usage précis où les préoccupations de santé ont joué, et jouent toujours, un rôle déterminant.

Dans cette réflexion, l’objectif est d’analyser le marché des boissons non alcoolisées, qui comprend les Boissons Rafraîchissantes Sans Alcool (BRSA), qui sont par définition “des boissons, avec ou sans bulles, contenant au minimum 85% d’eau, mais aussi du sucre, des extraits de végétaux, des édulcorants, des arômes, des additifs, de la caféine ou du jus de fruits”, ainsi que les eaux.

On peut donc être amené à réfléchir sur le respect de la fin, étant le bonheur, par les entreprises produisant des boissons non alcoolisées.

Pour vivre, l’homme a trois besoins physiologiques dont l’un est de se nourrir. L’intérêt de cette démarche est ainsi d’arriver à une observation philosophique sur nos modes de consommations actuels, et de leurs conséquences sur la santé des consommateurs.

Cette recherche se limite au territoire français durant l’année 2016, afin d’avoir une image actuelle du marché.

Dans un premier temps, nous apporterons une vue d’ensemble sur le marché des boissons non alcoolisées. En effet, la réalisation d’une étude de marché nous permettra d’en connaître davantage sur les leaders du marché, mais également d’en faire un diagnostic interne et externe. Dans un second temps, nous analyserons les conséquences chez les consommateurs. Deux points de vues se dégagent : d’une part les conséquences positives sur l’individu, et d’autre part les conséquences néfastes qui ont un impact important sur celui-ci.

Le marché des boissons non alcoolisées en France est un secteur dynamique et compétitif, générant des milliers d’emplois, et contribuant significativement aux finances publiques de la France. Il est l’un des secteurs les plus dynamiques de l’agroalimentaire avec une constante innovation. Nous allons donc analyser dans un premier temps le marché, avec les marques présentes sur celui-ci, et les grandes entreprises multinationales qui le dominent. Puis, nous étudierons le marché selon les catégories d’âges. Enfin nous ferons une analyse interne et externe du marché des boissons non alcoolisées en France.

        Le marché des boissons non alcoolisées en France réalise un chiffre d’affaires d’environ 7 milliards d’euros. Le chiffre d’affaires du secteur a en moyenne augmenté de 3.6% entre 2009 et 2014. Cette croissance est due à la fois à un effet prix avec une augmentation de 2.4% en valeur, et un effet volume comptant 1.6% en plus. Les boissons non alcoolisées occupent aujourd’hui une place importante dans les grandes et moyennes surfaces. Le marché des boissons non alcoolisées en France se répartit ainsi : colas (54%), boissons fruits (plates et pétillantes) (24%), limonades (8%), thés (8%), eaux aromatisées (5%), boissons énergisantes (1%). Ce marché est alors dominé par de grandes multinationales telles que Coca Cola, Nestlé, Orangina Schweppes, Pepsico ou Unilever. En effet, Coca-Cola est le leader incontournable représentant 52% du marché, suivi de Orangina Schweppes représentant 18% du marché, puis de Pepsi-Co qui représente 6.6% du marché.

Les Boissons Rafraîchissantes Sans Alcool (BRSA) représentent en France 11% du total des boissons consommées, en excluant l’eau du robinet. La catégorie d’âge consommant le plus de boissons non alcoolisées sont les adolescents entre 15 et 20 ans. On compte alors 68% des enfants de moins de 14 ans et 73% des adolescents consomment des BRSA au moins une fois par semaine. Les tendances chez les adolescents et jeunes adultes se tournent vers les thés glacés et les cocktails sans alcool. On retrouve donc selon le classement de Nielsen, comme le rapporte le LSA, Lipton Ice Tea à la quatrième place des marques de soft-drinks, en termes de gains durant l’année 2015. Cette marque de PepsiCo a, en effet, rapporté 12 millions d’euros de gains additionnels dans cette catégorie. Par ailleurs, on remarque que chez les enfants, les poches souples Capri-Sun (Coca-Cola entreprise) et les petites fioles Fruit Shoot (Teisseire) rencontrent un franc succès. Les plus âgés consomment eux, plus de café (95%) alors que les jeunes adultes préfèrent les jus, les sirops (98%) et les sodas (91%). Les habitudes de consommation concernant les boissons non alcoolisées varient donc selon les générations.

        Dans cette partie, nous allons procéder à l’analyse interne et externe du marché des boissons non alcoolisées. Afin de faire cette analyse nous utiliserons la méthode SWOT en prenant le temps d’étudier les forces et les faiblesse ainsi que les opportunités et les menaces du marché.

L’une des principales force du marché est sa constante évolution, c’est un marché dynamique où de nombreux produits sont créés régulièrement. Cette dynamique est dûe aux nombreuses multinationales présentes sur le marché qui investissent de manière agressive pour le développement de nouveaux produits. Cette industrie permet aux entreprises de réaliser d’importantes économies d’échelle, notamment grâce aux nombreux volumes vendus.

Ces boissons sont principalement vendues dans les grandes et moyennes surfaces, ce canal de distribution permet de toucher un maximum de consommateurs en France. De plus, selon l’IFOP, le marché bénéficie d’un fort taux de pénétration chez les jeunes à hauteur de 98% pour les jus, les sirops et les sodas.

        D’autre part, le marché possède aussi des faiblesses, l’une des principales actuellement est la baisse des ventes en volume lors du premier trimestre 2016.

Le marché est très encombré, le nombre d’entreprises et de références se sont multipliées au fil des années. Par conséquent, les grands groupes ont créé de nombreuses filiales, cette diversité peut entraîner une forme de concurrence cannibale. En effet, des produits venant d’une même origine peuvent se subtiliser des parts de marchés entre eux. Le canal de distribution étant principalement les grandes surfaces, les prix sont tirés par le bas par les distributeurs. L’accès au marché est difficile notamment à cause des forts coûts de production et de la pression émise par ces mêmes distributeurs.

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