Le cours de marchés locaux du travail
Fiche : Le cours de marchés locaux du travail. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Launy Vidor • 31 Janvier 2022 • Fiche • 989 Mots (4 Pages) • 372 Vues
Les prérequis pour comprendre le cours de marchés locaux du travail
- Les approches microéconomiques
L’approche microéconomique analyse les rapports entre un salarié et une entreprise sur le marché du travail. Dans la vision néoclassique l’équilibre sur le marché du travail résulte donc de la rencontre entre l’offre et la demande de travail qui correspond à l’agrégation de toutes les demandes individuelles qui détermine le salaire d’équilibre. Pour que l’équilibre soit réalisé il ne donc y avoir aucune politique de l’emploi dans la mesure où cela viendrait contrarier les décisions des agents économiques et créer des injustices. Cela signifie que les salariés sont capables de se défendre eux-mêmes et qu’ils n’ont besoin ni de droit du travail ni de syndicats pour les défendre. Par ailleurs le chômage correspondant au déséquilibre sur le marché du travail est totalement volontaire autrement dit les salariés refusent de travailler au salaire d’équilibre. Cela n’est bien sûr possible que si le marché du travail est un marché de concurrence pure et parfaite ce qui suppose l’atomicité de l’offre et de la demande autrement dit les entreprises ou les salariés ne peuvent être en situation de monopole donc de position de force sur le marché, la transparence autrement dit les entreprises et les salariés ont accès à l’information sur le marché du travail (niveau du salaire proposé, conditions de travail etc), la fluidité autrement dit les salarié sont mobiles géographiquement et professionnellement. Le salaire doit refléter aussi la productivité marginale du salarié. Le niveau du salaire constitue dans la théorie du capital humain ce qui l’incite à travailler en comparant les peines liées au travail aux plaisirs que les conditions du travail et son salaire lui procureront. Cela l’incite aussi à investir en capital humain autrement dit à se former pour être plus productif à condition que le salaire d’équilibre en tienne compte.
Les approches néolibérales récentes mettent en avant les écarts de salaire par rapport au salaire d’équilibre et cherchent à les justifier en montrant que ce sont les salariés qui sont en position de force sur le marché du travail et que le salaire proposé par les entreprises sera donc plus élevé que ce qu’il aurait été si le marché avait fonctionné normalement. On a la théorie du salaire de réservation qui prétend que le salarié étant parfois en position de force sur le marché du travail peut exiger de la part de l’entreprise un salaire nettement plus élevé que le salaire d’équilibre pour rejoindre une entreprise. On a la théorie du salaire d’efficience qui indique que le contrat de travail est un contrat incomplet autrement dit qu’il est impossible pour les entreprises en versant le salaire d’équilibre que les salaires feront les efforts correspondant pour attendre la productivité marginale exigée. Les entreprises seront donc obligées de les payer plus cher pour qu’il le fasse. La théorie du marché interne, marché externe exprime le fait que les salariés qui ont un emploi obtiendront un salaire plus élevé que ce qu’il aurait du être sur le marché externe qui est destiné aux chômeurs. En agissant de cette façon ils maintiennent les chômeurs au chômage alors qu’eux seraient prêts à accepter un salaire plus bas que celui du marché interne. La théorie des coûts quasi-fixes expriment que l’entreprise fait face, contrairement aux salariés, à des coûts d’adaptation de la main-d’œuvre, de recrutement, d’intégration qui les obligent à amortir ces coûts en payant le salarié à un salaire plus élevé que le salaire d’équilibre pour qu’il ne parte pas trop rapidement de l’entreprise.
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