Initiation à la Gestion TN3
Cours : Initiation à la Gestion TN3. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Josée Coté • 24 Septembre 2019 • Cours • 2 216 Mots (9 Pages) • 433 Vues
Question 1 : Quelle est la nature des situations problématiques qu’expose ce cas ?
Suite à la lecture du cas de l’entreprise Maynard limitée nous pouvons constater qu’il existe plusieurs problèmes. Ces problèmes sont de niveau stratégique, administratif et opérationnel.
Tout d’abord, les équipements de travail sont détériorés par le temps et ne sont plus en bon état. Les comptoirs de marchandise « sont sales et malodorants ». De plus, comme « les quais de chargement et de déchargement donnent directement dans l’allée de circulation centrale » la sécurité des employés et des visiteurs est compromise. Selon les clients, « l’expérience de magasinage chez Maynard limitée est plutôt désagréable ».
Ensuite, le président M. Laviolette est « plutôt une direction effacée ». Le pouvoir est entre les mains de la directrice générale adjointe et la directrice des ventes. Ces deux directrices ont une très faible écoute de leurs subordonnés et n’accordent aucune confiance aux autres. Le style de gestion est plutôt autoritaire.
Aussi, il existe au sein de chez Maynard limitée un cas d’harcèlement psychologique de la part de la directrice des ventes. C’est une personne qui utilise régulièrement la colère, les cris, les mensonges, la moquerie envers le coordonnateur au service de l’exportation Pierre Brunet.
Pour finir, aucun plan stratégique n’est en place. Comme il n’y a aucune écoute de la part de la direction, les employés sont laissés à eux-mêmes. « Il règne une atmosphère d’irresponsabilité généralisée ». Les employés ne connaissent pas les objectifs à atteindre et s’occupent uniquement de leur petite personne.
Question 2 : Quelle est la nature des situations problématiques qu’expose ce cas?
Chaque problème relevé dans le cas de Maynard limitée repose sur un niveau : soit stratégique, administratif ou opérationnel. Dans cette question nous les analyserons.
Tout d’abord, au niveau opérationnel, nous pouvons constater que les équipements de travail sont désuets et que l’ergonomie des lieux nuit à la vente, à productivité et à la sécurité des gens. En effet, plus l’équipement est vieux et mal entretenu, moins les gens ont tendance à vouloir venir acheter au magasin. De plus, l’emplacement des quais de chargement et de déchargement sont situés à un endroit non optimal et ils pourraient être dangereux pour les employés de se blesser. Aussi, le « processus de formation est non structuré, ce qui fait que la compétence de plusieurs laisse réellement à désirer ».
Ensuite, au niveau stratégique, nous pouvons constater qu’aucun plan stratégique qu’il soit à court ou à long terme n’est en place. Le président a un « style de direction plutôt effacé » et les directions en place ne permettent pas le dialogue avec les subordonnés. « Les initiatives créatrices ne sont ni encouragées ni sollicitées, les directeurs se complaisant, dans une certaine léthargie, à dupliquer les mêmes stratégies, année après année, sans innovation. » De cette manière, l’entreprise ne pourra jamais s’améliorer. Les employés ne savent pas ce que leur employeur attend d’eux et n’ont aucun objectif à atteindre. Le niveau de motivation et de satisfaction est au plus bas. De plus, comme il n’y a pas de plan stratégique, il est difficile pour la direction de contrôler le travail à effectuer, car même eux, ne connaisse pas leur but à atteindre.
Pour finir, au niveau administratif, le comportement de la directrice des ventes, Mme Juliette Morenz est sans aucun doute le plus gros problème de l’entreprise. Elle utilise son « statut » de directrice pour faire du harcèlement psychologique auprès de ses subordonnés. monsieur Pierre Brunet a commencé à n’en subir « trois mois après son entrée en fonction ». Madame Morenz « n’a qu’une confiance minimale envers les subordonnés et n’accorde que peu d’écoute et de place aux suggestions ». Elle se met régulièrement en colère, intervient souvent en utilisant les cris et se moque des idées que Monsieur Brunet apporte. « Beaucoup d’employés sont insatisfaits du climat qui règne et du fait qu’il leur est difficile d’apporter des changements dans leur poste de travail, mais n’en laisse rien paraître ». Il en résulte donc un haut taux de roulement des employés et la perte de compétence et de connaissance que ces employés avaient acquise pendant leur séjour chez Ménard limitée. L’absence d’un département des ressources humaines n’aide pas à avoir une certaine stabilité au niveau humain.
Situations problématiques | Causes | Conséquences |
Opérationnel | Laissé aller de la part des dirigeants Président effacé Passivité des dirigeants Pouvoir centralisé au mauvais endroit Mauvais leadership Aucune confiance envers les subordonnés Employés non compétents Salaire moyen Peur du changement Encré dans les vieilles habitudes Absence département RH | Diminution des ventes au magasin, car expérience de magasinage désagréable Sécurité des employés n’est pas adéquate |
Équipement désuet | ||
Stratégique | Aucune nouvelle idée n’est écoutée Irresponsabilité généralisée Diminution motivation Aucun contrôle interne Manque de suivi auprès des clients donc perte d’argent | |
Aucun plan stratégique | ||
Administratif | Efficacité et efficience des employés laissent à désirer Haut taux de roulement | |
Harcèlement psychologique Processus d’accueil et formation non structuré |
Question 3 : Quelles sont les solutions à adopter pour résoudre les situations problématiques que présente ce cas?
Pour résoudre les problèmes d’ordre opérationnel, la direction doit faire participer tous les employés. Comme ces derniers passent beaucoup de leur temps dans l’entrepôt ce sont les personnes les mieux placées pour savoir qu’est-ce qui ne fonctionne pas et de quelle manière ça pourrait être amélioré. L’avantage de cette approche donnera un sentiment de participation aux employés et de ce fait augmentera leur motivation à vouloir travailler pour la compagnie. Le désavantage est surtout un défi que la direction devra relever puisqu’elle a peur du changement. Elle devra s’adapter et apprendre à être à l’écoute de ses subordonnés et capitaliser sur ses ressources disponibles. Aussi, l’amélioration des lieux de travail occasionne des coûts pour l’entreprise, mais il faut prendre en considération que ces coûts seront compensés par une augmentation de la productivité, de la motivation et de la satisfaction des employés.
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