Cas Initiation à la gestion
TD : Cas Initiation à la gestion. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar frb75ca • 3 Juillet 2015 • TD • 1 452 Mots (6 Pages) • 1 115 Vues
ADM 1002 |
Initiation à la gestion |
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Travail noté 1 |
15 points |
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Question 1
En quoi l’entreprise SEMCO remet en question les principaux principes associés à l’organisation scientifique du travail (Taylor) et à l’administration classique (Fayol)? Illustrez votre réponse à l’aide d’extraits tirés du cas* et démontrez clairement les liens que vous faites avec les principes de l’organisation scientifique du travail et de l’administration classique.
Je pense que l’entreprise SEMCO va a l’encontre de plusieurs principes sur l’organisation scientifique du travail (selon Taylor) et de l’administration classique (selon Fayol) de par ça pensé unique.
Le premier concept qui va l’encontre des principes de Taylor et de Fayor, c’est au niveau du recrutement.
Pour Fayol, il est important que les employés soient spécialisés afin de devenir plus expérimentés et plus productifs, pour Taylor, on embauche une personne par rapport a la tâche pour lequel il doit effectué. Mais l’entreprise SEMCO « encourage les employés à changer périodiquement d’activité, de fonction ou d’unité d’affaires. Cette rotation du personnel dans l’entreprise permet de faire accélérer le développement de compétences multiples et d’augmenter la synergie entre les différentes parties de l’entreprise »
Taylor préconise que c’est le rôle de la direction de sélectionner les exécutants par rapport à la tâche, puis de les entraîner alors que pour l’entreprise SEMCO « les employés sont impliqués pour chaque nouvelle embauche, même s’il s’agit de candidats qui deviendront leurs supérieurs ». Ce sont donc les employés qui s’ocuupe du recrutement de nouveaux candidats.
Pour Taylor, les ouvriers ne sont pas la pour penser, mais c’est le rôle de la direction, alors que pour la SEMCO et ses principes et valeurs, « tous les employés participent à la prise de décision. Par exemple, l’adoption d’un nouveau produit ou bien l’achat d’une nouvelle usine de production sont des points qui sont décidés par les employés (Semler, 1993; Stockport, 2010).»
Pour la rémunération, les principes divergent aussi fortement, puisque pour Taylor, la direction établie les systèmes de rémunération avec une augmentation des salaires proportionnelle au rendement obtenu par l’employé et pour Fayol « la rémunération doit être établie en fonction des efforts que les membres consentent a faire pour l’entreprise » (management a l’ère de la société du savoir page 41) alors qu’avec Ricardo Semler, « les travailleurs ont le choix entre onze différentes formes de rémunération (ou une combinaison de ces formes). Les possibilités varient du salaire fixe classique, en passant par différents bonus et commissions liés aux prestations ou aux résultats, jusqu'aux royalties ou actions. Et les collaborateurs ne décident pas seulement de la forme de la rémunération, mais aussi de son montant. (Gavel, 2004, p. 9.) »
Un autre principe de Taylor qui rentre en contradiction avec les principes de l’entreprise SEMCO, c’est l’autonomie des employés. En effets pour eux, « les horaires sont flexibles et chaque employé détermine ses journées et son horaire de travail selon les caractéristiques de ses fonctions et ses activités, et selon ses préférences » voire même « Il est également possible que certains bureaux vifs et clairs soient vides, car rien n’empêche les employés de passer un après-midi à la plage (Fisher, 2005), de travailler à la maison ou dans un café (Semler, 2004). » alors que selon Taylor le but est d’obtenir la meilleure façon de produire, de rémunérer (salaire horaire), et donc le meilleur rendement possible par le contrôle.
Pour Fayol, les principes de l’administration classiques étaient « d’établir des principes d’organisation qui permettraient d’élaborer des structures génériques assurant une efficacité maximale, compte tenu des buts établis par la direction, et de repérer les principales fonctions du processus d’administration ». Au début de la SEMCO, « la structure organisationnelle de la SEMCO comprenait douze niveaux hiérarchiques (Petersson et Spängs, 2005), chaque niveau impliquant différentes responsabilités. Comme toute organisation classique, la SEMCO disposait des départements de finance, de marketing, de production, etc. (SEMCO, 1993). Cependant, Ricardo Semler et son équipe ne voit plus de sens à cette structure »
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