Etude de cas: Easyjet
Étude de cas : Etude de cas: Easyjet. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 24 Avril 2012 • Étude de cas • 320 Mots (2 Pages) • 1 247 Vues
easyJet annonce avoir réussi à faire progresser ses résultats lors de son exercice 2010/2011, malgré l'alourdissement de sa facture de kérosène, une performance qui le décide à vouloir verser un dividende extraordinaire.
La compagnie aérienne à bas coûts affiche sur l'exercice clos fin septembre un bénéfice imposable de 248 millions de livres sterling, contre 154 millions un an plus tôt, soit une hausse de 60%.
Dans son communiqué, easyJet explique avoir pu compenser la flambée de 100 millions de livres de ses coûts de carburant par un ferme contrôle de ses dépenses et une bonne gestion des capacités.
Au total, le groupe a généré 3,5 milliards de livres de chiffre d'affaires au cours de l'exercice, en progression de 16%.
Son trafic passagers a atteint 54,5 millions de personnes sur l'ensemble de l'exercice (+11,8%) pour un coefficient d'occupation de 87,3% (+0,3 point).
Le revenu moyen par siège disponible s'est de son côté accru de 4,1% à 55,3 livres.
Fort de ces performances, le conseil d'administration du transporteur aérien dit avoir décidé de reverser 150 millions de livres aux actionnaires sous la forme d'un dividende exceptionnel.
Conjugué à l'acompte sur dividende de 10,5 pence l'action, cela représente un total de 195 millions de livres à redistribuer aux actionnaires, soit l'équivalent de 45,4 pence par action.
Abordant ses perspectives, easyJet évoque à ce stade de l'année un niveau de réservations conforme à celui de l'an dernier. Avec environ 45% du programme d'hiver déjà réservé, le groupe s'attend à un revenu par siège en hausse de l'ordre de 5% à changes constants sur le premier semestre du nouvel exercice.
Les actionnaires réagissaient sans passion aux chiffres publiés ce matin, l'action rétrocédant 2,3% à 357,4 pence dans les premiers échanges à la Bourse de Londres.
Il est vrai que la compagnie a prévenu dans son communiqué qu'il lui deviendrait plus difficile de répercuter sur ses tarifs la hausse des taxes et des prix du pétrole en raison de la faible confiance des consommateurs en Europe.
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