Economie - Etude de cas FBF

Travail à faire

À l’aide de vos connaissances et de la documentation  annexée, vous présenterez dans une note structurée et argumentée les travaux suivants

Les banques jouent un rôle majeur dans le financement de l’économie mais leur appétence et leur forte présence sur les marché financier peuvent entraîner des crises financières fortes dans un contexte économique mondial difficile. Nous étudierons dans un premier temps le secteur des prêts étudiants aux Etats-Unis, dans un second nous comparerons ce système avec le système français. Pour finir nous analyserons les limites du pouvoir de l’Etat en cas de crise économique.

1. Montrez en quoi le secteur du prêt étudiant notamment aux Etats-Unis pourrait être la source d’une nouvelle crise financière mondiale qui pourrait s’avérer systémique.

On appelle crise financière une situation dans lesquelles certaines institutions financières et leurs actifs vont soudainement perdre beaucoup de leur valeur.

Une crise financière peut être de dimensions différentes (régionale, nationale, mondiale, ou limitée à un seul secteur d'activité…). Son ampleur grandit et peut atteindre l'échelle mondiale à cause de l’effet de contagion (la transmission d’une crise par différents canaux comme des flux commerciaux et financiers, une exposition à un créditeur commun, ou un choc commun aux deux marchés).

D'autres situations qui sont souvent appelées crises financières sont des crashs boursiers et l'éclatement d'autres bulles financières, crises monétaires, ou crises immobilières.

La généralisationdémocratisation des prêts étudiants aux Etat-Unis est liée à l’augmentation des coûts des études supérieures, plus 6% par an en moyenne de 2000 à 2010 soit 72% au global. Dans le même temps les salaires moyens à l’embauche ont régressés de 15%. La conséquence logique de cette écart est de nombreux défauts de paiements qui sont en constante augmentationévolution depuis 2003 avec un taux proche des 10% et 2017.

Les banques jouent un rôle majeur dans le financement de l’économie en tant qu'intermédiaire, on parle de financement intermédiaire lorsque qu’un agent économique fait appel à un intermédiaire pour financer ses besoins grâce à des emprunts. En effet, ces dernières (les banques) prêtent de l’argent à des particuliers (étudiants dans notre cas) ou des professionnels afin d’assurer un bon fonctionnement du mouvement des capitaux, favorable à l’économie.

Lorsqu’une banque accorde un prêt, elle crédite le compte de l’agent économique ce qui augmente la quantité de monnaie scripturale dans un pays. Cet argent créé, peut être utilisé via des moyens de paiement que les banques mettent en place, d’un autre côté elles collectent l’épargne ce qui leur permettent d’accorder des crédits. On appelle ce fonctionnement le financement non monétaire.

Le pari pris par les banques avec les étudiants est qu’ils deviendront rapidement après leurs études des agents à capacité de financement, qui rembourseront leurs crédits et généreront de l’épargne afin de’en financer de nouveaux credit.

Ce cercle “Vertueux” s’est brisé en 2008 lors de la crise des subprimes, les subprimes sont des prêts hypothécaires à risque et à taux variable. Le terme de « subprime » désigne plus particulièrement une forme de crédit immobilier apparue aux USA.

Ce sont des crédits gagés sur le logement de l’emprunteur qui ont été massivement accordés à des ménages américains aux revenus modestes et ont permis à de nombreux foyers américains d’accéder à la propriété, ce qui culturellement aux Etats-Unis est très important.

Ce type de crédit se caractérise par des montages financiers et mathématiques sophistiqués. Le taux d’intérêt est variable au début du prêt. Mais ce taux peut augmenter d’un mois à l’autre et les ménages qui avaient souscrit ce type de prêt pouvaient se retrouver en situation de ne plus pouvoir payer les échéances de remboursement.

En de nombreux point l’état des crédit étudiants aux Etat-Unis rappelle la crise des Subprimes, non pas par le risque très élevé du montage financier à taux variable mais par le nombre massif de crédit accordé avec la certitude illusoire que tout les étudiant emprunteur deviendraient des agents économiques à capacité de financement rapidement dans une contexte économique difficile ou même ceux qui accèdent à un emploi, n'accèdent pas forcément à un salaire permettant de couvrir leurs remboursements.

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