Correction cas Tromer

Cas Tromer

1°) D’après Schumpeter, l’entrepreneur est défini par 3 aptitudes de base : il sait innover et est créatif ; il sait prendre des risques en investissent des capitaux ; et sait saisir les opportunités de l’environnement.

Jacques Tromer quant à lui sait innover, il a accompagné le développement de la grande distribution en créant une boulangerie industrielle. Il est animé par un esprit d’entreprise et sait prendre des risques en investissent ses capitaux personnels. Jacques Tromer sait saisir les opportunités de l’environnement et s’adapte au habitude des clients, il à anticiper le développement de la vente de nourriture à emporter.  Toutes ces aptitudes nous montrent bien que Jacques Tromer est un entrepreneur au sens de Schumpteur.

2°) La logique entrepreneuriale est la capacité d’identifier et de tirer profit des opportunités et affaires qui peuvent naitre et ainsi anticiper et innover pour créer et développer une entreprise.

Dans l’entreprise Tromer, cette logique prévaut car Jacques Tromer, à 21 ans, a repris l’épicerie familiale, pour ensuite créé une boulangerie industrielle en 1960. En 1985 Jacques Tromer a été le premier à anticiper le « boom » de la restauration rapide à emporter et à lancer un réseau de sandwicherie, en utilisant des procédés de fabrication disparus. En 1990 le réseau comptait 32 points de ventes, et 8 ans plus tard 70 points de ventes. Le développement l’entreprise ainsi que l’exploitation des opportunités justifie que la logique entrepreneuriale prévaut dans celle-ci.

3°) La performance est la capacité pour une entreprise d’atteindre les objectifs fixer en minimisant les coûts et moyens mis en œuvre (on parle d’efficience). La performance peut être mesurer grâce à des indicateurs ; ce sont des données quantifiées qui permet de mesurer l’efficacité et l’efficience.

Les indicateurs choisis par Jacques Tromer pour contrôler l’activité ne sont pas assez pertinents car il s’est focalisé sur des indicateurs financier comme l’évolution des ventes ou le ratio prix de vente/cout de revient, même les indicateurs portant sur ces salariés sont financiers et sans indicateur sociaux. Cette pauvreté en indicateur ne permet pas de mesurer correctement l’efficacité et l’efficience de l’entreprise. Des indicateurs de satisfaction, de qualité et de compétence est nécessaire à Jacques Tromer pour mieux contrôler l’activité.

4°) Le management stratégique est l’ensemble des décisions qui relève de la direction générale et qui définit l’orientation de l’entreprise. Ces décisions engagent l’ensemble de l’entreprise et pour long terme. Ces décisions sont importante et unique et difficilement réversible. Frank Tromer souhaite fermer les boutiques déficitaires et rassembler les autres sous la même bannière. Il souhaite également uniformiser et revoir l’aménagement des boutiques. Pour finir, Frank Tromer a pour ambition de mettre en place des méthodes de management plus moderne et avoir un modèle de gouvernance favorisant l’intérêt de toutes les parties prenantes. Toutes ces décisions font bien partis du management stratégique car elles engagent la société à long terme et définit l’orientation de l’entreprise.

5°) Le style de direction est la manière dont un dirigeant exerce le pouvoir dans une entreprise, Rensis Likert à repérer 4 style de direction : le style autoritaire ou exploiteur ; le style autoritaire bienveillant ou paternaliste ; le style consultatif et le style participatif.

Jacques Tromer à un style de direction autoritaire, il ne fait pas confiance à ses collaborateurs (même au directeur financier) car il dirige tout ; il se sert d’une motivation par la crainte, des menaces et sanctions. La communication dans l’entreprise est verticale et uniquement descendante. Les salariés n’ont pas de mots à dire car c’est Jacques Tromer qui prend toutes les décisions.

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