Apple distribution physique

Note de synthèse : distribution physique Apple

Iulia Galesco, Anthony Clerc

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SOMMAIRE:

INTRODUCTION :        3

FACTEURS DE COUT :        4

RESSOURCE HUMAINES, CLIMAT SOCIAL:        6

QUALITE DES PRESTATIONS FOURNIES, TRACABILITE INCLUSE        7

DEVELOPPEMENT DURABLE :        8

CONCLUSION :        8

INTRODUCTION :

40 ans d’Apple : au-delà du mythe

Apple a fêté ses 40 ans en 2016. Du premier ordinateur Mac au succès de l’Iphone, retour sur l’itinéraire de la marque à la pomme, qui a su plusieurs fois se réinventer pour mieux se perpétuer.

Apple Computer Inc. a été créée un 1er avril 1976, à Cupertino (Californie) par Steven Paul Jobs, Steve Wozniak, et Ronald Gerald Wayne, puis constituée sous forme de société le 3 janvier 1977. Leur mission était des créer des ordinateurs faciles à utiliser pour tout le monde. Dans ce climat intellectuel californien, le Homebrew Computer Club qui réunissait à Stanford University une communauté innovante d’ingénieurs, de libres penseurs et d’amateurs d’informatique a été un élément clé de la fondation de la société. 

Quarante ans après Apple est devenue la plus importante société cotée du monde avec une capitalisation boursière, estimée en juin 2015, à plus de 737 milliards de dollars et des actifs évalués à 231,8 milliards. Son chiffre d’affaires atteignait, en 2015, près de 234  milliards. Avec un bénéfice de 53,4 milliards de dollars cette même année, la société de Cupertino est fort profitable.

Il n’en n’a pas toujours été ainsi, le parcours de la société ayant été tout sauf rectiligne, marqué par des hauts et des bas qui se sont traduits par une valse des P-DG. La société a connu en effet trois grandes phases dont deux de succès, entrecoupée d’une période intermédiaire de déclin. La société  a subi des pertes par deux fois et a même été proche de la faillite avant le retour de Steve Jobs à sa tête en 1996.

Depuis 10 ans, Apple est en permanente innovation et ne cesse de développer sa stratégie de distribution. Nous le verrons sur 4 parties distinctes : couts, ressources humaines, qualité de prestations fournies et le développement durable.

FACTEURS DE COUT : [pic 3]

En 2015, Tim Cook a succédé à l’emblématique et très charismatique, Steve Jobs. Le géant américain est devenu l'entreprise mondiale la plus profitable de tous les temps. Au cours des trois premiers mois de l'année 2015, il a vendu 43,71 millions d'iPhone et dégagé 10,2 milliards de dollars de bénéfices nets, en hausse de 7,1%.

Depuis 1998, le but d’Apple était de tailler dans les coûts. Ils ont optimisé l'ensemble de la chaîne opérationnelle et logistique, réduit le nombre de lignes de produits et de distributeurs, ils ont obligé les principaux fournisseurs d'Apple à se rapprocher des usines du constructeur, avec le double avantage de réduire les délais de livraison et de laisser à la charge des sous-traitants l'essentiel des coûts liés à la gestion des stocks. Ils privilégiaient et continuent à privilégier aussi les commandes de masse, de composants notamment, pour assécher l'approvisionnement des concurrents et obtenir de meilleurs tarifs. Annexe 1.

Aujourd’hui, Apple profite pleinement de la Division Internationale du Travail (DIT), définie comme la spécialisation de différents pays dans un type de production pour laquelle ils disposent d'avantages comparatifs. Apple s'appuie également sur la Division Internationale des Processus Productifs, c'est à dire sur la participation de plusieurs pays aux différentes étapes de la fabrication d'un produit (jusqu'à l'assemblage finale).

Au moment de la sortie d'un nouvel Iphone, Apple fait par exemple appel à des avions cargo spéciaux pour les acheminer les téléphones en quelques jours, puis à des avions cargo réguliers et enfin à des transports classiques par conteneurs. Cette stratégie de développement économique permet de minimiser les coûts de production et donc de maximiser les profits de la maison mère. Depuis plus de 10 ans, une grande partie du succès d’Apple est due à la conception des produits aux Etats-Unis, en tirant parti du moindre cout de l’externalisation de la production en Chine.

Par contre, la baisse des couts de production ne peut pas forcément jouer tout le temps en faveur des entreprises. Les risques ne se limitent pas qu’au niveau de la qualité, ils peuvent aussi affecter la sécurité des consommateurs. Cela peut nuire à l’image de l’entreprise, ainsi qu’à celle de ses produits et services.

Exemple : septembre 2015, les IPhones 6S problèmes de batterie.

De plus, la majorité des pays asiatiques qui accueillent l’externalisation et la délocalisation, se caractérisent par différentes instabilités pouvant nuire au développement de l’entreprise. Les règlementations en vigueur ne permettent pas d’assurer la protection optimale de l’entreprise délocalisée des risques de contrefaçon.

Donc, même si d’une part on peut gagner en couts en délocalisant dans les pays asiatiques, d’autre part on peut perdre beaucoup plus et mettre en péril l’image de marque.

RESSOURCE HUMAINES, CLIMAT SOCIAL:

Apple est l’une des entreprises IT les plus connues au monde. L’entreprise occupe la première place du classement Forbes World’s Most Admired Companies pour la 8ème année consécutive. Même les stagiaires de la firme à la pomme gagnent en moyenne 35,42 $/heure, un salaire supérieur de 54% à la moyenne des stagiaires américains.

Les salariés ont profité, depuis la création de l’entreprise, de nombreux avantages tels que : la réduction de 50% pour l’achat de produits Apple, la possibilité de changer de groupe de travail pour acquérir de nouvelles compétences, les salaires élevé, la liberté laissée aux employés dans leur travail etc.

Malgré ces avantages non négligeables que la firme à la pomme offre à ses salariés, ces derniers ne sont pas toujours satisfaits de leur condition, et notamment les salariés des entreprises délocalisées.

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