Analyse externe sur le marché de la télécommunication
Compte rendu : Analyse externe sur le marché de la télécommunication. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Inès Plessis • 21 Janvier 2021 • Compte rendu • 5 779 Mots (24 Pages) • 1 586 Vues
Analyse externe sur le marché de la télécommunication
Modèle PORTER
En tant que conseiller commercial spécialisé dans le secteur de la télephonie chez SFR d’Yvetot, je décide donc d’effectuer une analyse du micro-environnement à l’aide de l’outil PORTER afin de mettre en avant les forces concurrentielles propres à ce secteur.
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• Intensité concurrentielle (5/5) :
Le marché global de la téléphonie en France est aujourd’hui ultra concurrentielle dont on y retrouve de grands acteurs tels que SFR, Bouygues, Orange, Free ainsi que la Fnac, Darty, Boulanger.... Ces grands acteurs du marché se livrent une guerre des prix qui nuit aux enseignes indépendantes.
Le chiffre d’affaires du marché s’élève à 58,9 milliards d’euros en France et progresse ainsi de 9,5% par rapport à 2019. C’est un marché attractif et en croissance qui demande constamment une évolution via des innovations technologiques.
Enfin, c’est un marché atomisé puisque l’on y retrouve une concurrence pure et parfaite avec beaucoup d’offreurs pour beaucoup de demandeurs.
• Substituts (4/5) :
Les substituts qui sont les pures players (Amazon, Cdiscount...), les grandes surfaces alimentaires ont un pouvoir relativement fort.
Les pures players connaissent une évolution du volume de ventes sur les produits du multimédia qui ne fait que progresser d’année en année et ne cessent de prendre des parts de marché au détriment des enseignes physiques.
L’e-commerce représente 25%.
Auparavant, les compétences et connaissances des vendeurs étaient jugées insuffisantes de la part des consommateurs. De nos jours, ils ont changé la vision des consommateurs et sont de plus en plus compétents dans le domaine de la téléphonie
• Pouvoir de négociation des fournisseurs (3/5) :
Les fournisseurs des distributeurs de produits multimédia sont des marques disposant d’une notoriété au niveau international tels que Sony, Apple, Samsung, Huawei, Oppo, Croscall etc.
Le pouvoir de négociation entre les fournisseurs et les distributeurs est modéré et change d’un fournisseur à un autre.
Par exemple, l’enseigne Apple, qui est leader sur le marché du smartphone en France, attribue peu de négociation et de marge commerciale aux distributeurs, contrairement à d’autres enseignes comme Huawei, Oppo ou la négociation est plus abordable.
D’une manière générale les fournisseurs et les distributeurs se mettent d’accord sur le coût des achats, de la quantité, du prix...
Néanmoins, la notoriété des grandes enseignes de la distribution de produits téléphonique permet aux fournisseurs de profiter de celle-ci pour vendre ses produits de façon plus importante, ce qui augmente le pouvoir de négociation du distributeur.
• Nouveaux entrants potentiels sur le marché́ (2/5) :
Il s’agit d’un secteur qui évolue beaucoup et les entreprises doivent suivre les tendances de près et faire preuve d’innovation pour limiter cette menace.
Néanmoins, le pouvoir des nouveaux entrants potentiels est faible sur ce marché qui est assez fermé du fait des besoins importants en capitaux pour lancer une nouvelle entreprise et de la force concurrentielle des grandes enseignes au maillage géographique fort.
Il sera donc difficile pour les nouveaux entrants de prendre des parts de marché.
• Pouvoir de négociation des clients (2/5) :
Il s’agit du consommateur particulier et professionnel adepte à un produit multimédia. Le consommateur particulier ne dispose pas des besoins quantitatifs suffisamment important pour avoir un pouvoir de négociation élevé.
En revanche, de nos jours il est plus difficile de fidéliser des clients qui ont des comportements de plus en plus volatils et vont aller là où ils pensent obtenir la meilleure affaire.
Donc de nombreuses enseignes comme SFR, Orange font des offres de remboursement, des tarifs préférenciel selon la fidélité de la clientèle, vente flash.
Cela permet au client d’obtenir un léger pouvoir de négociation.
A l’inverse, le consommateur professionnel peut négocier avec le distributeur pour avoir une remise commerciale lorsqu’il achète une certaine quantité de produits par exemple.
Si les deux parties trouve accord lord de la négociation, le distributeur doit alors appliquer la remise en fonction du prix et de la marge commerciale vu avec le fournisseur.
• État (1/5) :
La réglementation est principalement présente sur les fournisseurs suite à l’importation des produits, des matériaux... L’État est beaucoup plus exigeant en termes de lois et de normes pour les fabricants et les fournisseurs que pour les distributeurs au niveau du secteur de la télécommunication
Elle a donc un rôle mineur se limitant à la règlementation du commerce.
Modèle PESTEL
Après l’analyse du micro-environnement, celle du macro-environnement est primordial afin de bien connaitre le marché global. L’entreprise ne peut pas influer sur ces facteurs mais doit s’y adapter pour profiter des opportunités offertes et anticiper les menaces.
Nous allons mettre les différents facteurs en relief grâce à l’emploi de l’outil PESTEL.
ASPECT TECHNOLOGIQUE :
L’innovation technologique est pour le marché du multimédia un cheval de bataille essentiel. Beaucoup d’enseignes mettent en place de fortes stratégies d’innovation pour séduire une clientèle très sollicitée.
Un produit innovant est perçu comme nouveau et l’effet de buzz permet souvent de doper les ventes. En ce sens les entreprises investissent beaucoup en recherche et développement, pari rentable : on peut citer l’exemple des « Airpods » de Apple (écouteurs sans fil) qui est une réelle innovation et inspirée par la concurrence (Huawei, Samsung...)
Naissance de technologies nouvelles pouvant faciliter le travail des vendeurs (tablettes vendeurs, bornes interactives...)
Une digitalisation des points de ventes appréciées par les consommateurs et de plus en plus mise en place par les enseignes du secteur du multimédia. La digitalisation a plusieurs impacts positifs comme l’amélioration de l’image de marque, une meilleure interaction avec le client...
Essor d’internet et notamment du e-commerce avec 30 milliards d’euros en 2010 contre 82 milliards d’euros en 2017 dont 23% des produits vendus sont du secteur multimédia.
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