ADM4025_TN2
Étude de cas : ADM4025_TN2. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar rjer • 9 Octobre 2019 • Étude de cas • 1 536 Mots (7 Pages) • 849 Vues
Planification du projet
Facette de l’ARTT illustrée dans le travail : conciliation travail-famille et vie personnelle : travail à temps partiel.
Point de vue adopté : dénoncé
Média choisi : Nouvelle
Explications : Mettre en avant la fatigue chez les parents qui travaillent à temps plein, mais qui sont soulagés par l’ARTT – travail à temps partiel. Je vais utiliser des statistiques.
Mise en contexte :
Sophie, une infirmière à temps plein et mère de deux enfants en bas de 5 ans, en couple avec un mari qui travaille également à temps plein, âgée de 38 ans, mentionne vivre un énorme stress et une grande fatigue à tous les jours afin de jongler avec les obligations familiales et professionnelles. Elle doit parfois faire du temps supplémentaire obligé par son employeur. Elle a de la difficulté à planifier les rendez-vous de ses enfants, de prendre du temps pour faire les tâches domestiques (ménage, épicerie, lavage, etc.), de passer du temps de qualité avec ses enfants et son conjoint, etc.
Ces problèmes nuisent à son rendement au travail. Comme elle doit se coucher tard pour faire le plus de tâches possible, elle est moins concentrée dans son travail et cela occasionne parfois des retards au travail. Les tâches peuvent lui paraitre comme une montage, donc la liste des choses à faire lui cause beaucoup de stress.
Travailler quatre jours par semaine pourrait lui donner du temps pour faire son ménage, courses, etc. Elle passerait du temps de qualité le soir avec ses enfants. Elle et son conjoint pourraient également prendre du temps pour eux.
Problématique :
Sophie semble toujours stressée et dépassée par sa surcharge de travail. Elle ne voit pas le bout de sa liste de tâches à accomplir et n’a pas l’impression de passer du temps de qualité en famille. Bien qu’elle ait partagé les tâches domestiques à faire avec son conjoint, elle se sent irritable et a de la difficulté à trouver un équilibre entre sa vie professionnelle et familiale. Comme une étude le démontre, les femmes font, en général, 61% des tâches domestiques[1], ce qui demande beaucoup d’efforts physiques et mentaux.
Les deux enfants de Sophie sont en bas âge et ne sont donc pas autonomes pour la plupart des choses à faire. Selon l’Enquête québécoise sur l'expérience des parents d'enfants de 0 à 5 ans, de l’Institut de la statistique du Québec; 50 % des parents ont souvent ou toujours l'impression de courir toute la journée pour faire ce qu'ils ont à faire, 37 % sont souvent ou toujours physiquement épuisés lorsque l'heure du souper arrive, 30 % des parents salariés mentionnent avoir souvent ou toujours l’impression de manquer de temps pour leurs enfants et 21 % des parents salariés estiment que les exigences du travail se sont souvent ou toujours répercutées sur la vie familiale. Avec ces statistiques, il n’est pas surprenant de voir autant de parents fatigués, donc des employés qui ne sont pas à leur pleine capacité de rendement au travail tout au long de la journée.
C’est surtout du côté de la vie familiale que les femmes réalisent les ajustements de temps nécessaires, bien qu’elles disent vouloir faire totalement le contraire. Ce sont la sphère familiale et les activités personnelles que les femmes vont sacrifier pour trouver le temps qui leur manque afin de réaliser leurs activités professionnelles obligatoires, tout en aspirant à un meilleur équilibre difficile à atteindre entre les deux sphères. Il y a 54,5% des mères avec enfant(s) âgé(s) moins de 12 ans qui affirment avoir souvent l’impression de ne pas avoir accompli tout ce qu’elle voulait accomplir à la fin de la journée[2]. Également, 55,4% des mères avec enfant(s) âgé(s) moins de 12 ans s’inquiètent de ne pas consacrer assez de temps à leur famille ou leurs amis et 43,1% est constamment tendue parce qu’elle veut en accomplir plus qu’elle ne peut en faire[3]. Diverses enquêtes nous démontrent que les répercussions sur la vie familiale se retrouvent également dans la vie professionnelle. Car lorsque, dans ce cas-ci, Sophie tente de retenir plusieurs informations au travail, sa capacité est moins grande puisqu’elle a déjà beaucoup de choses en tête pour la vie familiale.
Ce qui m’amène à vous parler de la détresse psychologique. Le taux de détresse augmente de 2,3 lorsque la charge de travail est élevée et de 2,7 lorsqu’il y a difficulté à concilier. D’ailleurs, il y a 57% des femmes qui sont en détresse psychologique élevée lorsqu’il y a difficulté à concilier[4]. La difficulté à concilier augmente le risque de détresse psychologique, particulièrement chez les femmes. Il est important de noter que la détresse psychologique associée à la difficulté à concilier est diminuée de manière significative en présence d’une augmentation de la reconnaissance et d’une diminution de la charge de travail. Sophie pourrait donc diminuer son risque de détresse psychologique si elle se sentait moins surchargée par toutes les choses qu’elle a à accomplir dans le temps qu’elle a pour le faire.
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