ADM4015 TN 2
Étude de cas : ADM4015 TN 2. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ladiebouchacha • 27 Décembre 2016 • Étude de cas • 4 385 Mots (18 Pages) • 1 353 Vues
ADM 4015 | TRAVAIL NOTÉ 2 |
Modèles internationaux |
Dans le cadre du cours nous étudions les différents modèles de gestion des ressources humaines à (GRH) travers le monde. Dans ce travail, je tenterai donc de comparer les modèles de GRH de trois pays différents soit : la Suède, le Japon ainsi que les États-Unis. Pour ce faire je me baserai sur différents aspects et notions vus dans le manuel du cours ainsi que dans les vidéos présentés et la documentation reçue.
Il sera donc question du recrutement et de la sélection, la formation, la mobilité du système d’emploi et l’organisation du travail. Les ressemblances et les différences, les avantages et les inconvénients ainsi que la diversité des stratégies en matière de GRH seront abordés dans les pages qui suivent. Pour terminer, j’émettrai une réflexion personnelle sur les principaux attraits de ces modèles.
Je débuterai avec la Suède qui doit son modèle de GRH et son succès sur le plan économique et social à la période d’après-guerre de la fin du XIX siècle. Le gouvernement a joué un rôle important dans la réforme de plusieurs domaines comme l’éducation et la sécurité sociale entre autre. Des politiques d’équité salariale ont grandement contribué à la stabilité sur le plan économique de la Suède et a par le fait même amené une égalité au niveau des conditions de rémunération. Cette réforme a permis d’accélérer des changements importants à l’intérieur des entreprises au niveau des structures ainsi que de la modernisation et à l’amélioration des produits. L’élimination des petites entreprises qui n’étaient pas en mesure d’emboîter le pas à donc amener les autres entreprises à atteindre des grosseurs qui leur ont permis de devenir concurrentiel sur le plan mondial.
Parlons maintenant du recrutement en Suède. Ce qui différencie ce pays est que les employeurs ont l’obligation de passer par les services d’emplois publics pour tous les postes qui sont disponibles. Il va donc de soi que le fait de créer un point de chute où se retrouvent tous les emplois disponibles sur le marché favorise grandement le recrutement. Cette méthode facilite la création d’un contact entre les chômeurs et les employeurs. L’obligation des travailleurs sans emploi à s’inscrire à ce programme pour obtenir un régime d’assurance donne un plus grand bassin de choix pour l’employeur. Cependant, depuis quelques années, le taux de placement des employés se fait par le contact direct des chômeurs qui se présentent dans les entreprises. Cette méthode réduit de beaucoup, les coûts reliés au recrutement. Les employeurs recherchent en fait des candidats ayant une formation de base provenant des écoles publiques, ce qui facilite le recrutement, diminue les coûts, et favorise une intégration rapide des employés dans les entreprises qui assurent la formation des employés suite à l’embauche.[1]
Pour ce qui est de la formation initiale et continue des employés l’État joue un grand rôle à ce niveau. Tout d’abord, l’éducation de base est essentielle et obligatoire. Les jeunes qui terminent et leurs études de base peuvent se trouver un emploi et exercer un travail de formation professionnel et ensuite accéder à un programme universitaire dans le milieu de travail choisi suédois contribue grandement à la formation et à la qualification professionnelle des employés. La Suède a de cette façon un des plus haut taux de participation au travail et est en mesure de permettre aux personnes plus défavorisées de travailler. Le fait que la Suède soit en premier plan au niveau des adaptations rapides au niveau technologique fait en sorte que cela crée une obligation aux employeurs de s’assurer du développement des compétences de leurs employés ainsi que des compétences nécessaires pour s’adapter aux changements au niveau de la production et ainsi faire baisser les coûts de production.
Pour ce qui est de la mobilité du personnel, une baisse du mouvement des employés et une augmentation des promotions et des changements à l’interne des entreprises. La formation sur le tas est un des moyens de prédilection pour la Suède afin de former leurs employés. Le fait que l’organisation du travail soit flexible et que la technologie prenne une grande place dans les entreprises en Suède, amène une augmentation des occasions de formation et d’apprentissage.
Pour ce qui est de l’organisation du travail, c’est une des caractéristiques principales qui démarque le plus la GRH en Suède. C’est en grande partie l’organisation du travail qui a influencé positivement l’aspect technologique et l’approche sociotechnique qui contribue à l’amélioration des systèmes de travail. Cette façon de faire est essentiellement due à une volonté de s’adapter aux conditions de l’environnement. La situation particulière de la Suède des dernières décennies qui a connu une pénurie d’emplois à obliger le pays à adopter des politiques afin d’attirer et de conserver la main d’œuvre. Cela a entre autre obligé les entreprises à planifier la main d’œuvre puisque les salaires ont été établis par la politique de solidarité salariale de syndicats. Cela a amené la rémunération à la pièce ainsi que la robotisation en masse pour baisser le nombre d’employés et réduire les coûts. Dans le manuel, il est question de l’exemple de la compagnie VOLVO afin d’expliquer le type d’organisation du travail. La compagnie a apportée des changements majeurs au niveau de ses chaînes de montage afin de diminuer les problèmes de productivité à cause d’un haut taux d’absence des employés très éduqués afin de permettre une meilleure qualité de vie au travail en changeant les méthodes et pratiques du travail très routinières basées sur le modèle de Taylor.
Dans le manuel du cours, il est aussi question de l’usine d’assemblage de Kalmar qui a débuté ses activités en 1974. Cette usine qui est plus sophistiquée et de haute technologie se démarque du modèle traditionnel. Les créateurs de cette usine ont utilisé une architecture différente afin d’améliorer le travail d’équipe. Plusieurs éléments des chaînes de montage ont été modifiés afin d’automatiser les plates-formes et ainsi rendre la production plus efficiente. Les couleurs vives, la vue de l’extérieur, l’ergonomie du travail ainsi que la réduction du bruit sont toutes des nouvelles notions qui sont appliquées dans cette usine afin d’améliorer la qualité de vie des employés et par le fait même la production de l’entreprise. Un autre point important est la durée du cycle de travail qui a été augmentée considérablement jusqu’à 20 minutes alors qu’avant la moyenne se situait entre 1 et 3 minutes. « Cela diminue grandement les risques de maladies liées au travail répétitifs et permet un enrichissement du travail. »[2]
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