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ADM1013 TN1 Des frontières à franchir

Étude de cas : ADM1013 TN1 Des frontières à franchir. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  8 Mai 2021  •  Étude de cas  •  3 787 Mots (16 Pages)  •  803 Vues

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Table des matières

Introduction        4

Étape 1: Résumé des faits        4

Étape 2: Identification du problème        6

Étape 3: Identification des causes du problème        6

Étape 4 : Inventaire des solutions possibles        13

Étape 5 : Choix et réalisation de la solution        16

Étape 6 : Justification de la solution        17

Références        19


        Introduction         

Ce travail consiste en une analyse de cas à l’aide de la procédure fournie dans le cadre du présent cours. Le cas à étudier s’intitule « Des frontières à franchir » et relate l’expérience vécue par une responsable des ressources humaines ayant travaillé pendant dix ans pour une multinationale fabricant des produits médicaux. À la lecture du cas, celui-ci relève plusieurs problématiques. Alors pour ce travail, nous privilégierons la méthode d’analyse de cas selon l’approche problème qui se décline en six étapes : Résumé des faits, l’identification du problème, l’identification des causes du problème, l’inventaire des solutions possibles, le choix et la réalisation de la solution et finalement la justification de la solution.

Étape 1: Résumé des faits

Angelica Garza est une américaine d'origine mexicaine qui a travaillé 10 ans pour USMed, une multinationale fabriquant des produits médicaux. USMed possède six installations aux États-Unis et une au Mexique. Angelica était une cadre responsable des ressources humaines et partageait son temps entre deux sites situés de part et d’autre de la frontière américano-mexicaine, dont la majorité dans une maquiladora située à Tijuana, au Mexique. Une maquiladora est une usine mexicaine à capital étranger installée près de la frontière américaine et qui prend avantage de lois favorables et d’une main d’œuvre bon marché. Les installations où était affectée Angelica étaient composées majoritairement d’ouvriers Mexicains.

L’adaptation d’Angelica aux réalités culturelles à Tijuana fut difficile, malgré les origines mexicaines de sa famille et le fait qu’elle parle espagnol. Cela la rendait différente de ses collègues anglo-saxons et c’est à elle que revenait le fardeau d’introduire les modes de gestions et la culture américaine de l’entreprise aux travailleurs mexicains. Malheureusement, cela s’est fait dans un contexte d’affrontement entre les deux cultures et Angelica le réalisait très bien :

Vous savez, en y repensant bien, je comprends très bien les craintes des travailleurs mexicains. Nous débarquions, sûrs et certains de ce que nous avions à faire. Et USMed ne s’embarrassait pas de subtilités - un échec sur tel ou tel point, et vous perdiez votre emploi. Au moindre faux pas, c’était la porte. Il était donc difficile de convaincre les Mexicains de suivre nos protocoles et nos procédures.[1]

 

Le fait qu’Angelica soit Américaine, et le fait qu’elle était aussi une femme cadre, amenait de la méfiance, de l’incompréhension et du mépris de la part des travailleurs mexicains à son égard. Pour ajouter aux problèmes d’intégrations d’Angelica, les communications entre elle et ses collègues RH des autres installations étaient pratiquement inexistantes. Ses collègues anglo-saxons ne s’intéressaient pas aux spécificités du site de Tijuana ainsi qu’aux différences culturelles et socio-économiques du personnel mexicain. USMed n’avait même pas de politique en matière de ressources humaines en place.

Étape 2: Identification du problème

Le cas « Des frontières à franchir » illustre clairement une problématique liée à des confrontations entre deux cultures : la culture américaine et la culture mexicaine. D’un côté, USMed, la compagnie américaine, qui s’implante au Mexique dans la maquiladora de Tijuana et qui impose ses méthodes « à l’américaine » avec Angelica en tête et de l’autre côté, les employés mexicains qui craignent Angelica et les méthodes de la compagnie. En retour, ceux-ci donnent du fil à retordre à Angelica en s’opposant aux protocoles et procédures mises en place. Mais ce problème de cultures est accentué par un problème de communication à travers l’organisation d’USMed. Premièrement, la compagnie n’a pas de politique claire en matière d’éthique, d’équité, de gestion de la diversité et de la main-d'œuvre qui auraient permis minimiser ces confrontations. Aussi, comme les relations entre Angelica et les autres cadres RH des autres installations d’USMed étaient quasi inexistantes, alors personne ne savait ni s’intéressait vraiment à ce qui se passait à Tijuana. Finalement on peut aussi souligner une problématique de gestion de la part d’Angelica, qui était souvent frustrée lors de ses tentatives de médiation entre gestionnaires américains et mexicains. Cela se finissait toujours par créer de la méfiance envers Angelica et celle-ci n’avait jamais le soutien de l’organisation.

Étape 3: Identification des causes du problème

Les causes liées aux confrontations culturelles s’expliquent par les différences qui opposent les deux cultures sur les plans suivants :

  •  Les valeurs et attitudes

« On peut définir les valeurs comme les principes généraux qui orientent les actions et les jugements des gens tant dans leur vie privée que professionnelle[2] » et on peut aussi « […] définir la culture comme le bagage commun de valeurs et de façons de faire d’un groupe, d’une collectivité ou d’une société[3] ». Ici, les valeurs issues de la culture américaine sont très différentes des valeurs associées à la culture mexicaine.  Le chercheur néerlandais Geert Hofstede a élaboré une grille culturelle à cinq dimensions (distance hiérarchique, maîtrise de l’incertitude, individualisme et collectivisme, orientation masculine et féminine et l’orientation à court et long terme) qui permet de mieux cerner et d’appréhender les valeurs des différentes cultures. Selon cette grille, nous pouvons identifier des différences notables entre les deux cultures et leurs valeurs associées.  Ainsi, la culture américaine est reconnue pour être individualiste alors que la culture mexicaine est plus collectiviste. Au même titre que les Mexicains respectent beaucoup plus la hiérarchie que les Américains et cette dimension de la culture mexicaine a aidé Angelica à plusieurs occasions : « Ce qui m’a sauvée, c’est le fait d’être Américaine, parce que les femmes mexicaines considéraient les Américains comme supérieurs [4]».  La seule caractéristique qui unit ces deux cultures est leur valorisation des traits associés au stéréotype masculin. On dit de ces deux cultures qu’elles sont masculines.  

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