ADM1013 TN1
Étude de cas : ADM1013 TN1. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ABPOULIOT • 15 Février 2023 • Étude de cas • 5 642 Mots (23 Pages) • 257 Vues
[pic 1] | ADM1013 |
Comportement organisationnel | |
Série 10 |
TRAVAIL NOTÉ
ÉTUDE DE CAS – 25%
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Résumé des faits
La laiterie de la Rive-Sud est une entreprise présente sur le marché depuis déjà plusieurs années desservant les entreprises situées jusqu’à, plus ou moins, 80km de celle-ci. Elle reste rentable en tout temps : elle n’a pas vécu des périodes difficiles ni des périodes de croissance. Depuis sa création, il est possible de remarquer qu’aucune évolution n’a eu lieu. En effet, la laiterie n’a pas connu de modifications importantes sur le plan organisationnel et elle n’a pas eu des idées d’expansion. À vrai dire, le seul changement mentionné correspond au niveau salarial. En effet, les employés ont vu leur salaire se modifier pour une brève période, soit en passant d’une rémunération hebdomadaire à la commission. Cependant, le directeur de la compagnie a mentionné que cette manière de faire n’était pas fonctionnelle, car certains trajets occasionnaient un chiffre de ventes supérieur à d’autres.
La laiterie comporte divers départements, mais celui dont il est question pour cette analyse correspond à la distribution. Cette unité est composée de 13 employés sous un ordre hiérarchique, soit un gestionnaire, un superviseur, un expéditeur et dix chauffeurs. Les chauffeurs, étant au bas de l’échelon, s’occupent de livrer la marchandise aux clients selon un trajet précis et conçu par le directeur de l'entreprise. Ils sont tenus responsables de leur camion et ils doivent s’assurer de leur bon fonctionnement.
Les chauffeurs se retrouvent sous la responsabilité d’Al Brown. Il est compris au sein de l'entreprise depuis 35 ans et il occupe le poste d’expéditeur. Ses tâches sont diverses. Il effectue la charge des camions des livreurs de manière audacieuse, tout dépendamment de leurs besoins. Il s’assure, aussi, de calculer et tenir à jour la différence entre la quantité des produits provenant de la production et la quantité de ceux expédiés lors de la distribution. Une fois que les chauffeurs sont sur la route, M.Brown reste présent toute la journée au cas où l'un d’entre eux ait besoin de produits supplémentaires ou qu’il doit en remplacer un.
Le gestionnaire, qui occupe également le rôle de directeur, s’intitule Jerry Jones. Il est au service de l’entreprise depuis 20 ans, mais il a obtenu ce rôle il y a sept ans. Il ne gère pas seulement de la division de la distribution, il gère, aussi, celle du marketing ainsi que des finances. Il est possible de remarquer que M.Jones a un style de gestion assez autoritaire. En effet, il surveille de près les employés qui sont sous sa garde. À vrai dire, il indique lui-même qu’il « vérifie constamment ce qu’ils font. » (Sniderman, Pat R et al., 2007, p.133) Par exemple, il mentionne qu’il s’assurer, chaque soir, que les camions des livreurs sont remplis au niveau du carburant et que leur niveau d’huile est adéquat et que le cas contraire, il oblige les employés à revenir sur leur lieu de travail afin d’effectuer la tâche. (Id) Aussi, en cas de plainte, M.Jones considère que le client est, en tout temps, en raison, tandis que les employés sont toujours responsables. Ceci dit, il punit ses employés en leur faisant des menaces, comme en leur disant qu’il pourrait « leur donner trois autres comptes à la place de celui qu’il pourrait perdre. » (Id.) De plus, M.Jones considère que pour augmenter la motivation d’un employé, il faut identifier le problème et lui en faire part de manière autoritaire et directe. Si le directeur en question ne remarque pas d’amélioration concernant l’efficacité de l’employé, M.Jones considère qu’il doit « lui tomber dessus encore plus fort que nécessaire. » (Id.) En effet, il pense fermement qu’il s’agit d’une bonne solution permettant d’apporter des résultats, car les employés « savent maintenant qu’ils sont surveillés de près. » (Id.)
Un ancien employé, qui effectuait le rôle de chauffeur au sein de la compagnie, a mentionné divers points de vue vis-à-vis la laiterie de la Rive-Sud, plus précisément concernant la gestion de M.Jones. Tout d’abord, il affirme que le directeur était très dur avec ses employés. À vrai dire, les seuls commentaires que les employés recevaient de la part de celui-ci étaient des reproches, puisqu’il considère que « si tu fais quelque chose de pas correct, tu vas en entendre parler ; si tu fais du bon travail, ce n’est pas moi qui va t’en parler. » (Id.) De plus, il a laissé sous-entendre une imperfection quant au système d’inventaire des produits. Effectivement, l’ancien employé a évoqué qu’en raison du manque de sécurité de l’inventaire des glacières, il était possible pour les employés de faire des passes d’argent en obtenant des crédits pour des produits qui n’ont pas réellement été jetés. Par la suite, les livreurs les vendaient aux clients, ce qui leur permettait de mettre « cet argent dans sa poche et pouvait remplacer le stock dès que Al s’absentait ». (Id.)
Identification du problème
Comme la laiterie de la Rive-Sud n’a vécu aucune modification importante depuis sa création, il est possible de remarquer plusieurs aspects ayant des répercussions négatives vis-à-vis le département de distribution. Selon moi, le problème majeur, influençant indirectement plusieurs d’autres petits pépins, correspond à un manque de motivation de la part des employés. À vrai dire, il s’agit même d’une cause pour un agissement volontaire et néfaste par les employeurs vis-à-vis la compagnie. Aussi, en raison d’une mauvaise surveillance et de l’absence d’évolution technologique dans la section du département dédié au système d’inventaire, il est possible pour les employés de voler facilement à la compagnie pour compenser leur insatisfaction professionnelle.
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