Prison, prisonniers et société
Fiche : Prison, prisonniers et société. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar CAMILLE LIGNON • 29 Septembre 2016 • Fiche • 424 Mots (2 Pages) • 651 Vues
Prison, prisonniers et société
Ce corpus fait de cinq documents se propose d’aborder un aspect du thème de la prison. La prison est un établissement où sont détenues les personnes condamnées à une peine privative de liberté, c’est un lieu quelconque où l’on se sent séquestré. Mais comment la prison peut-elle devenir une opportunité pour les individus et pour la société ? Nous verrons dans une première partie que la prison est un constat d’échec.
I – Un constat d’échec :
a) La prison n’a pas évolué depuis le XIXème siècle (document 1, 4 et 5) :
Tout d’abord, nous observons que la prison n’a pas évolué depuis le XIXème siècle. En effet, Victor HUGO dans son texte littéraire : Le dernier jour d’un condamné paru aux éditions Hatier en 1829, expose un constat objectif montrant qu’un prisonnier n’a aucune intimité, il est humilié car toutes personnes à la possibilité de le voir. Il est privé de la liberté, du confort mais il perd également son sens humanisme. De plus, Marc-Antoine Mathieu, dans son dessin : « L’incarcération », Paroles de taulards publié en 1999 dans les éditions Delcourt montre que la prison est une humiliation, qu’elle correspond à un temps perdu pour soi mais surtout qu’elle est destructrice. Pour compléter ces idées vient s’ajouter l’article de Jean DANIEL : Les prisons de la honte, paru le 20-26 janvier 2001 dans le Nouvel Observateur, montrant que la prison pousse au suicide et que la contrainte n’est pas la meilleure pédagogie. Ainsi ces trois documents montrent l’humiliation que subissent les prisonniers.
b) La prison est un lieu de double peine (document 1 & 4 & 5)
Nous pouvons observer que la prison est un lieu de double peine. Comme l’explique Victor HUGO, dans son texte littéraire, un prisonnier n’a pas la possibilité de se projeter car il est enfermé entre quatre murailles faites de pierre, sachant que la pierre est une matière morte, le prisonnier est donc entouré de matière morte. En outre, Marc-Antoine Mathieu dans L’incarcération, montre que la prison est une mort individuelle qui empêche alors le prisonnier de se projeter, pour cela elle devient destructrice à ce dernier. Enfin, Jean DANIEL dans Les prisons de la honte, ajoute que, certes il y a eu des progrès parce qu’il n’y a plus autant de torture mais, que la prison ne respecte pas pour autant les droits de l’homme. Ces trois documents montrent qu’en plus d’être privé de liberté car il est en prison, le prisonnier ne peut pas se projeter, ce qui l’amène donc vers une mort individuelle.
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