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3 Extrait issus du roman Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban de J.K.Rowling

Mémoires Gratuits : 3 Extrait issus du roman Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban de J.K.Rowling. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  4 Octobre 2012  •  574 Mots (3 Pages)  •  2 530 Vues

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Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban

par J. K. Rowling

Traduit de l'anglais

par Jean-François Menard

A Jill Prewett et Aine Kiely,

les marraines de Swing

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HIBOU EXPRESS

A bien des égards, Harry Potter était un garçon des plus singuliers. Tout d'abord, il détestait

les vacances d'été, c'était la période de l'année la plus déplaisante à ses yeux. Ensuite, il tenait

absolument à faire ses devoirs de vacances, mais il était obligé de les faire en secret, au beau

milieu de la nuit. Enfin, il faut également signaler que Harry Potter était un sorcier.

Minuit approchait. Les couvertures tirées par-dessus sa tête comme une tente, Harry était

allongé à plat ventre sur son lit, une lampe torche dans une main, un livre relié plein cuir

ouvert sur son oreiller. Il s'agissait d'une Histoire de la magie par Adalbert Lasornette. Les

sourcils froncés, Harry Potter fit courir le long de la page la pointe de la plume d'aigle qu'il

tenait dans son autre main. Il cherchait des idées pour une dissertation sur le sujet suivant:

« La crémation des sorcières au xive siècle était totalement inefficace: commentez et

discutez. »

Sa plume s'arrêta au début d'un paragraphe qui semblait lui convenir. Harry remonta sur son

nez ses lunettes rondes, approcha sa lampe torche du livre et lut ce qui était écrit:

Au Moyen Age, les personnes dépourvues de pouvoirs magiques (appelées communément

« Moldus ») ressentaient une terreur particulière à l'égard de la sorcellerie, mais étaient

souvent incapables de reconnaître ceux qui la pratiquaient vraiment. Lorsque, par

extraordinaire, un sorcier ou une sorcière doté de réels pouvoirs magiques était capturé, sa

condamnation au bûcher n'avait aucun effet. Le condamné se contentait de jeter un simple

sortilège de Gèle-Flamme, puis faisait semblant de se tordre de douleur dans l'apparente

fournaise alors qu'en réalité, il n'éprouvait qu'une agréable sensation de chatouillis.

Gwendoline la Fantasque, par exemple, était toujours ravie de se faire brûler vive, à tel point

qu'elle s'arrangea pour être capturée quarante-sept fois sous divers déguisements.

Harry tint sa plume entre ses dents et glissa une main sous l'oreiller pour prendre une bouteille

...

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