Marche et principe de la concurrence en France
Analyse sectorielle : Marche et principe de la concurrence en France. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Ryneval • 8 Août 2013 • Analyse sectorielle • 472 Mots (2 Pages) • 971 Vues
I- LE MARCHE ET LE PRINCIPE DE LA CONCURRENCE EN FRANCE
a)- Définitions :
La concurrence désigne en économie la présence de plusieurs acteurs qui souhaitent accéder à une ressource limitée, par exemple des agents économiques utilisant simultanément une même matière première ou présents simultanément sur un même marché.
Elle correspond à une situation de libre confrontation entre l'offre et la demande sur un marché.
Pour les économistes le marché est le lieu physique ou virtuel où se rencontre l'offre et la demande et où s'opère la détermination du prix d'un bien ou d'un service.
b)- Les différentes visions de la concurrence
La position libérale
Les aspects positifs
Pour les libéraux une situation de «concurrence économique » est souhaitable, car :
- Les clients potentiels peuvent choisir entre les différents produits proposés et accessibles et avoir un plus grand choix de produit à meilleurs prix.
- La concurrence favorise l’adaptation permanente entre offre et demande : les agents économiques peuvent utiliser leur raison. « La concurrence est ce qui oblige les gens à agir rationnellement.»
- Elle est la source du juste prix : « c’est la concurrence qui met un juste prix aux marchandises, et qui établit les vrais rapports entre elles ».
- D'autres écoles insistent sur la concurrence comme processus d'innovation ou de destruction créatrice.
Les divergences entre libéraux
À partir de la fin du XIXe siècle, des économistes — pourtant acquis à l'économie de marché — ne vont plus voir la concurrence comme dépendante d’un état de nature.
Il s'agit d'une vue totalement différente de l’évolution des sociétés humaines appelle un « marché institutionnel », fait de normes juridiques dépendantes de théories économiques (lois et économie) que des organismes quasi-judiciaires de contrôle sont chargés de faire respecter dans le cadre de politiques de la concurrence. Ils veillent en particulier à éviter les ententes entre entreprises (notamment en cas d'oligopoles), de sorte à maintenir les prix les plus bas possibles et à éviter des prix de monopole.
c)- Le catholicisme libéral
Plutôt que de rechercher la confrontation avec un autre individu dans le but d'être le plus fort, l'entraide, l'association, la coopération peuvent constituent des méthodes plus souhaitables, sinon plus efficaces. Comme le dit Henri Lacordaire : «Entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maitre et le serviteur, c'est la liberté qui opprime et la Loi qui libère ».
D'un point de vue plus large et universel, la notion de concurrent à battre peut engendrer un processus d'exclusion, alors que l'entraide - et si possible l'entraide de tous- tend vers un effort d'inclusion.
Les
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