Management Assertivité
Résumé : Management Assertivité. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar SaraS12 • 30 Mai 2020 • Résumé • 850 Mots (4 Pages) • 465 Vues
Fiche «3
L’assertivité
L’assertivité est une posture qui permet de garder la bonne distance par rapport aux événements et aux personnes. Elle permet aussi de savoir s’extraire des positions de manipulation, de fuite ou d’agression.
- Le concept d’assertivité
Dans des situations de stress, il est possible de pouvoir s’affirmer ; « être assertif » est un comportement qui permet à une personne, d’après Alberti et Emmons :
- D’agir au mieux de ses intérêts ;
- De défendre son point de vue sans anxiété exagérée,
- D’exprimer avec sincérité et aisance ses sentiments ;
- D’exercer ses droits sans dénier ceux des autres.
Mais pour ce faire, il faut éviter deux obstacles majeurs :
- la passivité est souvent la traduction d’une mauvaise image de soi. Cette dernière est souvent influencée négativement par des croyances et des distorsions cognitives.
Les croyances sont des constructions résultant généralement d’une démarche qui privilégient les stratégies de confirmations aux stratégies d’information ou mise à l’épreuve.
- L’agressivité peut avoir plusieurs visages : il faut savoir reconnaître ses émotions et notamment la colère.
Il peut s’agir d’une colère saine qui s’exprime de manière saine en fonction de l’importance de la transgression. Mais il y a la mauvaise colère, celle qui provient d’un manque de contrôle de soi, d’un seuil abaissé de la tolérance à la frustration ou d’une mauvaise interprétation des sentiments d’autrui. Les mauvaises colères ne respectent généralement pas autrui car elles sont injustes et nécessitent des excuses ou une mise au point.
- La rage est aussi un moteur puissant et il existe de bonnes et de mauvaises rages.
Les bonnes rages permettent de nous accomplir.
Les mauvaises rages sont celles dirigées contre les individus.
L’agressivité peut se montrer violente. Dans nos sociétés, la violence est transgressive. Pour autant être assertif nécessite parfois fermeté et persévérance. Mais parfois ne rien faire peut être considéré comme de l’assertivité dans un rapport de force qui nous est défavorable ou
encore quand l’autre a raison ou que l’on demande de transgresser une norme ou enfin quand il faut se protéger.
Pour arriver à effectuer cette démarche, il faut dépasser ses croyances comme :
- Fuir, c’est être lâche ;
- Reconnaître une défaite, c’est s’humilier ;
- Dire non, c’est manquer de courage ;
- se reposer, c’est être paresseux ;
- se soigner, c’est être faible.
Etre assertif, c’est pouvoir faire respecter ses limites tout en admettant les limites de l’autre et ses contraintes. Il faut se demander quelle latitude j’ai par rapport à une obligation. (dois-je vraiment le faire ? Dois-je le faire absolument maintenant ? Puis-je déléguer ou échanger ?).
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