L’importance de la culture dans le cadre des fusions d’entreprises, Le cas de la fusion DaimlerChrysler

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M2 NDEC

L’importance de la culture dans le cadre des fusions d’entreprises

Le cas de la fusion DaimlerChrysler

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GARDERES-GARRIC Joris – Classe 1

1. Quelles sont les principales raisons évoquées dans les documents ci-dessus concernant l’échec de la fusion DaimlerChrysler ?

Daimler (société allemande) et Chrysler (société américaine) ont réalisé en 1998 leur union qui devait déboucher sur des gains importants. Cette fusion, accueillie de manière très favorable par les actionnaires, aurait permis de croiser les implantations géographiques des deux groupes. Ce rapprochement a été considéré comme une opération prépondérante à l’époque, qui devait bouleverser le marché automobile. Malheureusement, tout ne s’est pas déroulé comme prévu, avec d’énormes pertes (notamment pour la section Chrysler).

Cette situation peut s’expliquer à différents niveaux. On peut d’abord penser à une mauvaise évaluation de la complémentarité des entreprises. Des erreurs de management, notamment des manques concernant la mise en place de synergies, peuvent également être évoquées.

Mais surtout, il est rapidement apparu que ce qui posait problème était les divergences culturelles entre une entreprise allemande et une entreprise américaine. L'acquéreur allemand n'avait en effet pas pris la mesure du poids de Chrysler dans la culture et l'imaginaire collectif américain. L'exploitation et la gestion ne furent pas égales, en raison principalement des différences culturelles. Au final, c’est surtout Chrysler qui a subi les conséquences de ces divergences puisqu'au fil du temps, l'unité Daimler a vu croître sa domination sur Chrysler qui vit ses exécutifs et ses ingénieurs partir en nombre.

1. En vous appuyant sur les documents ci-dessus ainsi que sur les éléments du cours concernant les cultures nationales, soulignez les principales différences culturelles (culture organisationnelle et/ou culture nationale) entre Daimler-Benz et Chrysler corporation.

Nous avons vu que l’échec de la fusion entre les deux groupes était en grande partie due à des différences culturelles. Daimler était une compagnie allemande décrite comme “conservatrice, efficace et sure”, tandis que Chrysler était connu comme “audacieux, différent et créatif” (Appelbaum, Roberts et Shapiro, 2009). L'exploitation et la gestion n’ont pas été intégrées sur un pied d’égalité.

Alors que Daimler-Benz pratiquait une gestion structurée et formelle. Le commandement et le respect étaient des notions bien définies, avec un rapport précis à l’autorité. Au contraire, Chrysler avait un style de gestion plus permissif, plus souple, tournée vers l’esprit d’équipe et l’égalité.

D’autres points divisaient les deux groupes. Par exemple, Daimler était orienté vers un positionnement axé sur la fiabilité et une grande qualité tandis que Chrysler était axé sur la compétitivité et le design. Il est donc difficile pour des managers avec des valeurs différentes d’aller dans une même direction.

De plus, des divergences sont également apparues sur des points importants tels que les grilles de salaires ou les dépenses de voyages. Il s’est ainsi rapidement installé un climat hostile où les employés des deux côtés n’arrivaient pas à travailler ensemble ni à se faire confiance.

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