Le marketing sensorielle

Longtemps, le marketing était une chose simple : Les marques et les magasins ne se souciaient en priorité de donner à voir les produits dans le linéaire et en travaillaient essentiellement le packaging (=désigne normalement l'emballage extérieur ou le conditionnement visible du produit. La notion de packaging sous-entend la prise en compte de la fonction de communication, de vente et de séduction exercée par l'emballage dans le lieu de vente et éventuellement après l'achat.) et le merchandising (=regroupe l'ensemble des techniques d'optimisation ayant trait à l'allocation des surfaces d'exposition des produits dans les points de vente et à la présentation de ces produits. L'objectif étant de maximiser les ventes ou les marges).

Le visuel est tellement important que formes et couleurs renferment de fortes potentialités d’innovation comme par exemple la nouvelle bouteille de Fanta offre une forme innovante et très particulière, elle donne envie qu’on la prenne dans les mains et ainsi qu’on l’achète. Le problème étant que l’on arrive à la fin du visuel, le consommateur se lasse de voir toujours la même chose et souhaite plus. Comme a dit Brice Auckenthaler « Les enseignes ne doivent plus se contenter de vendre un produit mais faire partager de nouvelles expériences aux consommateurs ». C’est de là qu’est partie l’idée du marketing sensoriel ou poly-sensoriel c’est-à-dire sur tous les sens.

Ce type de marketing a d’abord touché le sens du toucher dès le niveau du sol, l’enseigne doit donner l’impression au consommateur qu’il est dans le magasin comme il serait dans sa propre maison, ainsi on passe maintenant des carrelages aux sols plastiques ou de la moquettes et les parquets.

Du côté des marques, l’idée ici est de donner une cohérence au produit : c’est-à-dire que le lorsque l’on achète un produit, son packaging, tout ce qui est visible sur le paquet/boite doit donner l’idée du produit comme les chips UNICHIPS : ses emballages mat, le toucher soyeux et le son craquant  lors de la manipulation des sachets renvoient aux chips moins grasses, légères, craquante, donc plus raffiné. Ou encore une fois Fanta, avec sa bouteille donne un aspect plus « branchée » que les autres marque comme Coca que l’on pourrait considérer comme « has-been » car elle n’as pas vraiment changer de bouteilles ni même de gout (même si cela n’est qu’en apparence). Autres exemple que dans l’industrie Agro-Alimentaire. Gerflor prépare un revêtement PVC imitant le bois qui serait parfumé aux senteurs boisées. Même si l’idée par innovante il faudra voir si le consommateur sera touché par ce détail et si l’investissement mis dans la recherche seront rentabilisé.

Pour ce qui est du marketing sensoriel visant l’ouïe, certains magasins de vêtements (surtout) passent de la musique différente pour toucher une clientèle différente.   Un magasin de vêtement qui veux toucher principalement des jeunes aura intérêts de passer de la musique rapide, éléctro ce qui attirera une clientèle donc, plus jeune. Alors qu'un magasin qui préférerais une clientèle plus âgé  aura elle aussi intérêt de passer une musique peut être plus lente et plus classique.

Pour le marketing sensoriel visant l’odorat, celui-ci pourrait être considéré comme controversé. En effet son utilisation n’est pas gênante lorsque l’on utilise à des fins non importante , c’est à que l’odorat ne jouera pas un rôle important dans l’achat du produit, comme pourrait le faire la marque Abercombie n’ Fitch, celle-ci mise sur une ambiance plus « intime » avec une lumière tamisé et du parfum dans tout le magasin. Ou les magasins Nature et Découverte  comme font bruler de l’encens ou bien font échapper une odeur boisé, naturel pour s’y croire.  Le problème est le suivant : Dans certains magasin ont été mis en place des parfums de fruit est légumes frais et agréables dans les rayons dédiées ce qui trompe énormément le clients lors de son achat car il pensera acheté un légume mûr et frais alors que ce n’est pas forcément le cas car il aura était trompé par le parfum du rayon.

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