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La France, son avenir

Fiche de lecture : La France, son avenir. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  22 Mai 2016  •  Fiche de lecture  •  1 289 Mots (6 Pages)  •  685 Vues

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La France, son avenir. Livre 3. Au défi de la mondialisation !
(Particia Tardif-Perroux, 2013)[pic 1]

FICHE DE LECTURE

Par Alice Gad et Florent Escoffier
EMLV – DMS 2.3 – 5
ème année
Décembre 2015

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  • Le sujet de l’ouvrage et sa problématique : Que veut démontrer l’auteur ?

L’ouvrage s’inscrivant dans une collection de deux autres volumes ( 1- La France dans le monde et 2- Ses dynamiques de changements) se présente comme étant un essentiel pour comprendre quels sont les atouts et les points faibles des entreprises françaises au regard des enjeux internationaux.

L’auteur désigne notamment le livre comme étant « un socle commun de connaissances de notre nation » (préambule, page 1).

Ainsi, sa problématique se résume à la question suivante : Dans un monde globalisé, quels sont les nouveaux axes clés pour un regain de puissance et comment se porte notre économie par rapport à eux ?

  • Pourquoi avez-vous choisi cet ouvrage ?

Etant une sorte de manuel pour comprendre des éléments de haute importance, nous nous sommes immédiatement intéressés à sa lecture en lisant son résumé.

En effet, nous voulions notamment avoir des réponses aux questions que nous - en tant qu’étudiant en école de commerce, et plus généralement en tant que jeunes dans une France en crise – nous nous posons régulièrement : est ce que les entreprises françaises feront toujours partie des plus puissantes au monde ? Est-il encore possible d’entrevoir un avenir ici ? Est-il encore possible de songer à l’entreprenariat en France ? Ce  livre promet  de nous aider à élaborer une réponse.  

  • Les trois arguments clés de l’auteur pour démontrer sa problématique


L’auteur commence par statuer l’état de la compétitivité française : « en 1980, la France arrivait parmi les pays les plus compétitifs au monde (...) en 2011, elle se situe au 18ème rang mondial ». Après ce dur constat, l’auteur construit son ouvrage autour de trois arguments distincts :

ARGUMENT NUMERO 1

La recherche, l’innovation et la créativité sont des actifs stratégiques pour relancer la compétitivité de la France.

L’auteur précise que c’est sur la compétitivité hors prix (degré d’innovation, image de marque, qualité, accompagnement commercial) que les ressources des pays européens doivent être mobilisées, et qu’une coopération doit notamment avoir lieu entre pays européens. Il constitue selon elle le principal avantage comparatif des pays développés face aux émergents ; de la France face aux autres pays européens.

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En d’autres termes, la recherche fondamentale et la créativité sont les clefs de l’économie de la France d’aujourd’hui, et l’investissement le moyen d’y parvenir. L’auteur souligne notamment l’importance de l’investissement dans les TIC[1], le e-commerce et les énergies renouvelables.[pic 5]

COMMENT L’AUTEUR SITUE LA FRANCE PAR RAPPORT À CE PREMIER ARGUMENT ?

La France se caractérise par une recherche scientifique d’excellence, mais une capacité d’innovation et de créativité modestes. Alors, il paraît clair que la théorie et la pratique sont disjointes.

Ainsi, la France est jugée comme faisant « un peu trop de tout avec un niveau de qualité moyen et un accompagnement commercial critiqué ».  

ARGUMENT NUMÉRO DEUX

Dans une société mondialisée, retenir les talents sur son territoire et en attirer du monde entier est un facteur déterminant dans le niveau d’innovation d’un pays. La performance d’un système éducatif est alors capitale pour la croissance.

Alors les universités et les écoles supérieures du monde entier sont en compétition. Et sans surprise, les meilleures disposent d’un taux d’encadrement et d’un budget par étudiant les plus importants.

L’auteur souligne également le fait que qu’une formation doit être adaptée au plus près aux besoins actuels d’une économie. Alors, les indicateurs classiques de mesure de formation d’un pays (comme le nombre de diplômés par exemple) sont bien moins pertinents que la qualité et le contenu des formations.

COMMENT L’AUTEUR SITUE LA FRANCE PAR RAPPORT À CE DEUXIÈME ARGUMENT ?

D’après l’auteur, le système éducatif de la France enregistre de médiocres performances et creuse les inégalités sociales ; et - facteur aggravant - il représente de plus en plus un vaste marché lucratif convoité par le secteur privé. Seul 3 établissements français figurent parmi les 100 premiers du classement mondial[2], leur renommé internationale étant en somme, très passable.

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