La Cosmétique Bio marché recherche
Analyse sectorielle : La Cosmétique Bio marché recherche. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar jess95dub • 18 Mars 2015 • Analyse sectorielle • 1 194 Mots (5 Pages) • 1 922 Vues
I- Etude de marché
a) Marché Bio
DEFINITION DE LA COSMETIQUE BIOLOGIQUE :
Le marché du ‘biologique’ Français mais aussi Européen est un marché porteur avec un développement spectaculaire depuis les années 2000. En effet il existe sur ce marché différents secteurs notamment :
- en agroalimentaire
- en cosmétique
La cosmétique biologique a vu le jour vers les années 90 grâce à la naissance en 1991 d’un organisme de certification ECOCERT aujourd’hui présent dans plus de 85 pays. Néanmoins la tendance ‘bio’ est en vogue depuis 2005 environ. Autrefois confidentiel, le marché des produits de beauté biologiques est en plein essor ; c’est un vrai phénomène de société. Le public est en quête de sens, d'authenticité, alors qu'en parallèle des craintes ont émergé autour de certains ingrédients chimiques suite à certains reportages télévisés qui mettaient en exergue les dangers de substances synthétiques dans les produits de beauté.
ETUDE DU MARCHE
OFFRE
OFFRE PDT
La cosmétologie dite "Bio" s'inspire de la phytothérapie et s'appuie sur l'usage de substances naturelles du type huiles végétales, huiles essentielles, eaux florales, cires et beurres… Elle obéit à une démarche qualité stricte des ingrédients et à une philosophie de production différente des cosmétiques traditionnels. En effet, un produit cosmétique présenté comme naturel n'est pas forcément Bio. Pour cela, le produit doit obtenir la certification "Bio" en répondant à un cahier des charges précis contrôlé par des organismes indépendants tels qu'en France Ecocert avec la charte COSMEBIO (mention Eco ou Bio), Nature et Progrès, Qualité France et en Allemagne le Kontrollierte Naturkosmetik avec la charte BDIH.
Différents segments sont exploités : visage, corps, cheveux
Avec des sous segments : sans HE, eaux florales, maquillage, solaire
OFFRE PRODUCTEURS
Il y a trois ans une dizaine d’acteurs du monde de la cosmétique coexistaient ; aujourd’hui ils sont plus de 120. Nous pouvons segmenter différentes marques :
Les pionniers:
- Weleda (Leader)
- Douce Nature
- Dr Hauschka
- Florame
- La Drôme Provençale
- Laboratoires Cattier - Lavera
- Logona
- Natessance
- Phyt's
- Sanoflore
- Melvita
Les nouveaux venus
De nombreuses grandes entreprises n’hésitent pas à se munir d’une nouvelle corde ‘naturelle’ à son arc. Clarins crée Kibio, L’OREAL rachète Sanoflore, Yves Saint Laurent Beauté s'est lancé sur le créneau au travers de la marque Stella McCartney. Au sein du groupe Estée Lauder, c'est Origins qui a lancé cette année des références bio. Quant à Yves Rocher, il prépare une gamme bio d'ici à fin 2008.…
Doux Me, Zvonko, Kibio…
Les marques de niche
Couleur Caramel, THEMIS, Anne&vous, Suzanne aux bains, Planet Kids…
OFFRE DISTRIBUTEURS
Les sites internet (Cdubio, Mlle Bio)
Les parapharmacies, pharmacies
Les magasins populaires avec l’ouverture d’un Monoprix dédié aux produits de beauté ‘beauty monop’
Les parfumeries sélectives (séphora s’est lancé en exclusivité à la vente des produits stella mac cartney)
Les magasins bios
Les instituts de beauté
Les GMS avec Léa Nature qui lance les marques Jardin Bio Ethic (également équitable) et So'Bio (à base de rose d'Anjou) ; Bioexigence de chez Sanoflore.
Les discounters – en Allemagne-
Même les magasins Carrefour se lance dans le développement durable décliné en bio et labélisé Max Havalaar avec la marque Carrefour Agir.
DEMANDE
ANALYSE QUANTITATIVE
Selon Organic Monitor, groupe britannique d'études de marché, les ventes de cosmétique bio devraient dépasser en Europe de l'Ouest le milliard d'euros pour la première fois cette année. "Cette croissance de 20% est tirée par l'Allemagne et l'Italie, pays qui représentent à eux seuls 70% du chiffre d'affaires de ces produits en Europe." ... La France est le pays européen en plus forte progression pour les cosmétiques naturels et bio, même si la part de marché globale reste faible : 500 millions d’euros (LSA) 2006. Néanmoins, c'est
...