L'inégalité Des Salaires Entre Les Hommes Et Les Femmes
Compte Rendu : L'inégalité Des Salaires Entre Les Hommes Et Les Femmes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Kelly • 15 Avril 2015 • 1 626 Mots (7 Pages) • 1 863 Vues
Introduction
Tout employeur est tenu d’assurer, pour un même travail ou un travail de valeur égale, l’égalité de rémunération entre les femmes et les hommes : ce principe interdit toute discrimination de salaire fondée sur le sexe. Tous les employeurs et tous les salariés sont concernés, qu’ils relèvent ou non du Code du travail. Les salariés du secteur public sont donc également visés.
J’ai choisis de présenter « L’inégalité des salaires entres les hommes et les femmes » pour montrer que ce sujet n’a pas beaucoup évolué de 1990 à aujourd’hui et qu’il se pourrait que cela ne change jamais.
Sommaire
• Partie 1: D’où vient la différence de salaire ?
• Partie 2: Les femmes sont plus souvent à temps partiel.
• Partie 3: L'écart des salaires peut-il encore baisser ?
• Partie 4: La journée de l’égalité salariale.
Annexe 1: Près de 15 % d'écart sur le salaire brut horaire.
Annexe 2: La journée internationale pour l’égalité des salaires.
Conclusion
Partie 1: D’où vient la différence de salaire?
En 2006, l’écart des salaires entre hommes et femmes s’élevait à 27%(secteur concurrentiel, entreprises de dix personnes ou plus). Mais d’où vient ce différentiel ? Des caractéristiques des postes (temps de travail, niveau de qualification…) ou d’une discrimination de genre ? Une enquête récente de la Dares, qui se concentre sur les salariés du secteur concurrentiel dont le temps de travail est décompté en heures (les non-cadres essentiellement), permet d’en savoir un peu plus sur ce point.
• Un tiers de l’écart vient du temps partiel, beaucoup plus fréquent chez les femmes (31 %) que chez les hommes (7 %). C’est l’un des facteurs majeurs.
• Environ 10 % de cet écart de salaire vient du fait que les hommes bénéficient davantage d’heures supplémentaires mieux rémunérées, mais aussi de diverses primes (astreintes, pénibilité, risques, performance…). Quand les femmes ont droit à ces primes, leur montant est inférieur de 37 % à celles des hommes.
• L’enquête confirme par ailleurs que les femmes occupent moins souvent les postes à responsabilité les mieux payés, qu’elles sont, pour les plus âgées, moins diplômées, qu’elles interrompent leur carrière plus souvent…
Même si l’on tient compte du niveau de diplômes, de l’ancienneté, de l’expérience professionnelle, du type de contrat de travail, du temps partiel, du secteur d’activité, de la taille de l’entreprise…, il reste une « zone grise » inexpliquée, correspondant à une différence de salaire d’environ 10 %. Selon Lara Muller, cela pourrait correspondent à des « effets individuels » mal saisis par l’enquête caractéristique précises du poste, spécialité du diplôme…). Mais aussi à des pratiques ou des processus « inégalitaires ou discriminatoires qui jouent en défaveur des femmes à divers moments de la carrière, voire en amont de la vie professionnelle ».
Partie 2: Les femmes sont plus souvent à temps partiel.
Une première partie de cet écart tient aux différences de temps de travail, plus longs pour les hommes. Les femmes sont effectivement à temps partielles sur leur poste de travail dans 37 % des cas, contre 16,3 % pour les hommes. Néanmoins, ces différences de volume global de travail n'expliquent pas tout : bien que réduits, les écarts de salaires mensuels bruts restent conséquents sur les seuls postes à temps complet : 2 120 euros pour les femmes, contre 2 520 euros pour les hommes.
La majeure partie de l'écart tient donc à la différence de salaire horaire : tous postes confondus, le salaire horaire des femmes est inférieur de 14,5 % à celui des hommes (respectivement 13,8 et 16,1 euros). L'écart est à peine inférieur au regard des seuls postes à temps complet. Cette différence de salaire entre les hommes et les femmes n'est pas propre à la Bretagne. Elle est même plus importante dans les régions où le salaire moyen est plus élevé, notamment en Île-de-France. La Bretagne bénéficie d'une situation intermédiaire. Le niveau de salaire la situe dans la moyenne basse des régions et les écarts de salaires entre les hommes et les femmes, relativement faibles, la placent au quatorzième rang des vingt-deux régions de France métropolitaine. En outre, la Bretagne compte parmi les régions de métropole pour lesquelles le temps partiel des femmes est le plus fréquent : elle arrive en sixième position.
(Voir Annexe 1)
Partie 3: L'écart des salaires peut-il encore baisser ?
En 2002, l'écart entre les salaires mensuels moyens des femmes et des hommes est de 25,3 %, soit à peine un point de moins que ce qu'il était en 1990. Qui plus est, les composantes de cet écart, qu'elles soient structurelles, c'est-à-dire résultant de différences de caractéristiques productives et d'emplois occupés, ou qu'elles proviennent des différences de rendement de ces caractéristiques, sont restées extrêmement stables : quelle que soit l'année considérée dans cette période, 75 % de l'écart des salaires proviennent des différences de structure des emplois, le facteur le plus important étant la durée de travail. Enfin, on constate également une grande stabilité de la dispersion des rémunérations sur la période, dans un contexte de faible progression des salaires. La
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