Le Salaire Des Femmes

Les inégalités de salaires entre les hommes et les femmes sont bien présentes dans notre société, nous avons voulu analyser ces inégalités pour comprendre quelles peuvent être les causes de celles-ci ainsi que les impacts possibles que celles-ci peuvent avoir. Ce pourquoi nous allons dans un premier temps essayer de comprendre les causes de cet écart de rémunérations, puis dans un second nous verrons quels impacts y a-t-il sur l’économie puis en dernier lieu nous verrons quelles sont les impacts au niveau de la société.

Pour y répondre nous avons choisis trois documents qui nous ont permis d’argumenter notre plan ;

Le premier est un article de l’Internationale de l’Education (IE) qui est une organisation syndicale mondiale du domaine de l'éducation constituée en 1993. Dans le cadre de sa campagne « Equité salariale, maintenant ! », l’IE a publié une série d’article dont celui-ci, qui se propose d’analyser les causes de l’écart de rémunération entre les hommes et les femmes et envisage ses conséquences sur les familles et la société;

Le second est une analyse longitudinale proposée dans le Bref (Cereq) qui s’appuie sur deux sources ; la première concerne l’évolution des salaires tout au long de la vie active et est issu de « DADS », effectué par des employeurs de secteur privé et semi-public entre 1992 et 1998, la seconde source porte sur des données est l’enquête « génération 98 » qui porte sur les débuts de la vie active des jeunes sortis du système scolaire.

Le troisième est un extrait du livre de Rachel Silvera, (économiste et Maître de conférences à l'université de Paris X ainsi chercheur au Set-Matisse à l'université de Paris I), intitulé « Le salaire des femmes : toutes choses inégales… ». Cette œuvre est une étude réalisée par le Conseil supérieur de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes financé par le service des droits des femmes de 1995.

Synthèse problématisée :

I. LES CAUSES DE L’ECART DE REMUNERATION

La PNUD en 2006, identifie deux causes principales : tout d’abord la discrimination directe liée aux genres sur les marchés de l’emploi ; c'est-à-dire que des personnes ayant le même niveau en terme d’éducation et d’expérience professionnelle vont être traitées différemment en raison de leur sexe (ex : salaires différents pour un même emploi). En effet, il se peut que des femmes avec une qualification meilleure ou égales à celle des hommes, mais lorsque les deux vont postuler pour un poste, la réponse favorable est plus souvent pour l’homme, idem pour le salaire ; le salaire le plus élevé revient généralement aux hommes. Avant 25ans, c'est-à-dire les premières années dans la vie active, le revenu progresse plus rapidement pour les hommes que pour les femmes: 7.5% pour les hommes et 6.5% pour les femmes. Il y a un rare contre exemple, en tant qu’ouvrier l’évolution de salaire est plus favorable aux femmes qu’aux hommes

Ensuite une autre cause est la ségrégation professionnelle, selon l’OIT (Organisation Internationale du Travail), en 2009, 40,4% des femmes sont actives mais cette proportion varie selon les secteurs : 46,3% dans les services, 35,4% dans l’agriculture et 18,3% dans l’industrie contre 26,6% d’hommes. Les femmes constituent la grande majorité des emplois dans les secteurs particuliers (secrétaires, enseignantes et infermière) qui sont des secteurs mal rémunérés et surtout, même dans ces emplois, les femmes sont moins bien rémunérés que les hommes.

Le fait que les femmes sont surreprésentées des emplois moins bien rémunérés peut être dû à une raison antérieure, la socialisation primaire. En effet, généralement, les parents ne vont pas socialiser de la même façon une fille qu’un garçon : la fille va être amenée à apprendre des valeurs familiales, sociales, ainsi que certaines responsabilités comme les tâches ménagères quotidiennes, s’occuper des enfants, ce qui va les amener à s’orienter vers des domaines d’activité similaires sur le marché du travail.. Certains chercheurs comme Petersen et Snartland appellent ces différences d’activités entre hommes et femmes d’ « effet de sélection ». Mais cet effet de sélection ne veut pas seulement dire que les femmes privilégient certains emplois, mais aussi que certains employeurs vont favoriser les hommes par rapport aux femmes en n’adaptant pas leur environnement de travail aux deux sexes. Aussi, l’inégalité entre hommes et femmes au regard des devoirs et obligations parentales est liée a cet effet de sélection. En effet les femmes vont avoir tendance à travailler à temps partiel ou à interrompre leur carrière pour s’occuper des enfants, de ce fait, même des femmes sans enfants vont être considérés comme des mères potentielles et ainsi, celle-ci se voient refuser des postes ou des promotions. De mêmes, des femmes ayant interrompus leur carrière en raison de leur grossesse, lorsqu’elles vont retourner sur le marché du travail (même à temps plein), elles vont se confronter à des salaires plus bas que leurs homologues masculins.

Dans le document du Cereq publié en mai 2005, les inégalités entre homme femmes sont justifiées par « …l’interpénétration des sphères professionnelles et familiales semblerai d’avantage porter préjudice a leur évolution salariale. Les femmes se trouvent ainsi plus ou moins freinées par rapport à leurs homologues masculins. » Il est vrai que la sphère familiale peut venir freiner la sphère professionnelle des femmes. Du fait de la socialisation primaire de la fille vue au dessus, ce sont généralement elles et non les hommes qui vont faire des concessions sur le plan professionnel pour s’occuper du foyer (maison, enfants…). Ce qui va les empêcher de pénétrer normalement dans la vie professionnelle en temps plein, au contraire de leur homologue masculin. Mais cette empêchement est souvent accompagné aussi à la garde d’enfant ; faute de place dans les crèche car il n’ya pas assez de placements, nounou ou assistante maternelle qui coûte cher, les femmes vont devoir alors prendre plus de temps pour s’occuper de leurs enfants et vont devoir retirer ce temps de leur carrière.

On peut tout de même constater que les syndicats ont un impact positif sur l’emploi des femmes, en effet, les femmes syndiquées vont avoir un meilleur salaire et de meilleures conditions de travail et leur travail risque

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