Bts culture de la communication
Dissertation : Bts culture de la communication. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar AT0505 • 30 Décembre 2020 • Dissertation • 3 340 Mots (14 Pages) • 2 055 Vues
Culture de la communication Piochon Athénaïs
Première partie :
1- Le document que nous allons étudier ici est un extrait du roman « Rêveries du promeneur solitaire » de Jean-Jacques Rousseau paru en 1782. Dans cet extrait, Rousseau argumente sur la notion du bonheur et d’une certaine manière sur le caractère utopique de celui-ci. Cela nous amène à nous demander quelle est la conception du bonheur que nous présente l’auteur ici.
Le bonheur serait, par sa definition, un état ressenti comme agréable, équilibré et durable où l’individu éprouve alors un sentiment de plénitude et de sérénité.
Cependant, Rousseau exprime dans son premier paragraphe que sur la terre, tout est dans un flux continuel et que tout change au fil du temps. Ont peut en déduire ici que selon lui, l’homme, avec l’action du temps ne peut conserver sa jeunesse, sa forme mentale et physique. Par cela, nous pouvons comprendre que tout au long de la vie, les affections des Hommes changent. En effet, le « bonheur » que peut ressentir un enfant candide et qui ignore tout des difficultés de la vie ne sera pas le même que celui vécu à l’adolescence qui ensuite passe avec l’arrivée des responsabilités de la vie d’adulte puis le bonheur de créer un foyer ou d’une réussite professionnelle qui laissera ensuite place à la sagesse de la vieillesse. Ce paragraphe nous explique que l’être humain ne donne pas la même importance aux choses selon notre âge, le moment de notre vie ou notre état. Ainsi, une chose qui nous rendrait heureux aujourd’hui pourrait nous rendre totalement indifférent demain. Le flux continuel de la vie laisserai alors nos affections derrière nous au fil du temps et offrirait l’optique d’un bonheur constant incertain. De ce fait, le bonheur dans ce paragraphe qui est selon Rousseau « un état fugitif qui nous laisse encore le coeur inquiet et vide, qui nous fait regretter quelque chose d’avant, ou désirer encore quelque chose après » s’oppose totalement à la définition du bonheur de notre dictionnaire qui devrait être un état « durable et équilibré ».
Ensuite, dans le second paragraphe, l’auteur évoque la possibilité que le bonheur soit un état ou l’on trouverait une « assiette » capable de supporter notre âme entièrement, qui résisterait au temps et qui n’embrasseraient pas les sentiments imparfaits qu’énumère l’auteur dans les deux premiers paragraphes tels que la peine, le désir ou encore les regrets. Dans ce paragraphe nous pouvons alors nous rendre compte que le therme « flux continuel » représenterait le bonheur selon Rousseau et non le « flux temporel » auquel nous pouvons penser. L’auteur nous expose ici un bonheur « suffisant, parfait et plein », qui selon lui serait le bonheur que chacun devrait atteindre plutôt que le bonheur éphémère du premier paragraphe et qui serait l’état qui comblerai notre âme. Pour illustrer le bonheur dont nous parle Rousseau, nous pouvons le référer à la médiation. En effet, la méditation est une pratique qui permet à l’individu de se concentrer sur sa propre existence et de concentrer sur son bien-être intérieur. Cette pratique met au coeur la solitude et exclue les désirs et les choses extérieures pouvant troubler cet état de sérénité et de paix.
De plus, dans le dernier paragraphe, l’auteur exprime le fait que sa conception du bonheur ne doit dépendre d’aucun bien et d’aucune autre personne qui n’est pas soi-même. Il décrit le bonheur comme un état ou nous n’aurions besoin d’aucune autre affection et d’aucune passion qui serait le détail qui troublerait ce bonheur. Pour illustrer cela nous pouvons prendre pour exemple de la légende d’Adam et Eve et plus précisément du passage ou Eve se laisse tenter par le fruit défendu. En effet, ici, Eve trouble un certain bonheur qui aurait pu devenir un bonheur suffisant, parfait et plein. Celle-ci trouble alors ce bonheur par un désir qui représente une distraction selon Rousseau. De plus, celle-ci trouble ce bonheur car elle se laisse influencer par le serpent qui crée un sentiment de privation, de désir et de crainte. Les sentiments qu’Eve ressent lorsqu’elle croque dans le fruit défendu sont de la jouissance et du plaisir qui s’apparentent dans l’extrait du roman de Rousseau, à un bonheur imparfait, pauvre et relatif.
En conclusion, la conception du bonheur défini par Rousseau est un bonheur qui n’est pas affecté par le temps, et les changements d’état. C’est un bonheur qui se ressens par soi-même et qui est créé et alimenté par soi-même. Il représenterait un sentiment de paix ou l’individu ne ressentirait par de désir ou de besoin de s’attacher à des choses extérieures. Le bonheur définit par l’auteur représente un bien-être intérieur et à une paix totale avec soi-même.
2- Le document étudié est une promenade extraite du roman « Rêveries du promeneur solitaire » écrit en 1782 par Jean-Jacques Rousseau. Nous avons pu prendre connaissance à travers cet extrait de la conception du bonheur de l’auteur. En effet, on retrouve ici deux types de bonheur : le bonheur « imparfait, pauvre et relatif » et le bonheur « suffisant, parfait et plein ». Suite à cette prise de connaissance, nous pouvons nous demander si les campagnes de communication proposent au consommateur « du plaisir qui passe » ou plutôt un bonheur « suffisant, parfait et plein ».
Dans un premier temps nous pouvons effectivement dire que certaines campagnes de communication proposent du « plaisir qui passe » au consommateur. En effet, de nombreuses campagnes de communication pour des produits ou des services sont basées sur le plaisir et le bonheur sur l’instant, sans promesse qu’il durera dans le temps. Nous pouvons prendre pour exemple les campagnes de communication pour des sucreries telles que kinder, Mars ou encore M&M’s qui sont l’illustration même du « plaisir qui passe » qui se trouve être l'instant ou la sucrerie sera terminée. Les campagnes publicitaires pour les voyages ou les croisières sont également des campagnes qui proposent à leur cible un bonheur passager, un moyen de s’évader. Ces voyages sont une source de bonheur certaine pour le consommateur qui sort de son quotidien et qui partage des moments inédits et heureux. Seulement, cette sensation de plénitude se termine lors du retour au quotidien et à la routine que la cible à cherché à fuir ou à bousculer. Ces campagnes publicitaires axées sur le voyage proposent alors du plaisir qui passe, certes plus long que le plaisir de déguster une sucrerie mais qui finit forcement par connaitre une fin. Nous pouvons également illustrer cela avec les campagnes publicitaires pour des téléphone, des télés ou des jeux vidéos. En effet, cela représente également un « plaisir qui passe ». Ce sont des objets qui perdurent dans le temps et qui seraient donc susceptible d’apporter un bonheur « suffisant, parfait et plein », seulement, ces objets acquits par le consommateur vont lui procurer un certain bonheur, mais celui-ci ne durera pas. En effet, au fur et à mesure du temps, l’objet en question va perdre de sa valeur aux yeux du consommateur, il va devenir un objet du quotidien auquel le consommateur n’offrira que peu d’attention. De cela naitra alors le désir d’acquérir le dernier telephone, jeu vidéo ou télé fraichement paru sur les espaces publicitaires. Cette sensation illustre alors le bonheur fugitif qui « nous laisse encore le cœur inquiet et vide, qui nous fait regretter quelque chose avant, ou désirer encore quelque chose après ». Ces campagnes publicitaires offrent alors un bonheur qui passe, un plaisir instantané et fugitif qui change au fil du temps.
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