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BTS culture de la communication Le Breton- Sécurité routière

Étude de cas : BTS culture de la communication Le Breton- Sécurité routière. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  8 Novembre 2020  •  Étude de cas  •  1 965 Mots (8 Pages)  •  5 606 Vues

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Première partie

1)Selon David le Breton, ce qui motive la recherche du risque chez un individu, c’est le désir de se sentir vivant, de fuir l’ennuie.

L’être humain cherche tout d’abord à fuir la monotonie de son existence passive. Il démontre un besoin d’évasion. Il prend alors en main son existence, prenant le contrôle de sa vie par le biais du « risque ». C’est ainsi qu’il se sent exister et reprend pleinement conscience de son existence, il augmente sa sensation de « vivre ».

Selon l’auteur, le risque attire Des personnes qui désirs plus que ce que leur quotidien répétitif leur apporte (même si il sont bien intégrés socialement) et d’autre qui n’attendent plus grand chose de la vie. Dans les deux cas ces personne cherchent par la sensation qu’apporte le risque à se sentir à nouveau « vivant » le temps d’un instant. Le Breton, évoque le terme de « memento mori », qui signifie: souviens toi que tu mourras. Evoqué ici cela exprime que l’individu est à la recherche d’un instant de vie intense (le risque) qui lui rappel que la vie à une fin (la mort) et ainsi il se souvient de l’importance de son existence et retrouve une certaine satisfaction à vivre. Le risque l’aide à changer sont rapport au monde, il devient alors plus lucide sur celui-ci.

2)Les annonceurs ont tout intérêt à mettre en scène des activités ou experiences à risques car il va toucher directement le consommateur et déclenchera chez lui l’envie de la vivre. En effet, Présenter une scène de risque ne peut faire vivre la sensation à la cible. En revanche il lui permet d’avoir un avant goût de ce que cela peut lui procurer. Mettre en scène le risque tente le spectateur, il lui donne le goût d’exister par cette sensation qui lui est présentée.

Prenons l’exemple des escapes game , l’annonceur à tout intérêt à présenter ce que le consommateur va y vivre, se sentir enfermé, ressentir le stress et l’excitation de résoudre une énigme pour se délivrer. Par la mise en scène de cette experience extreme, les annonceurs développent un avant goût des sensations qui découlerons de l’experience. Pour autant « visualiser le risque » ne permet pas forcément de le ressentir pleinement, c’est pourquoi le consommateur sera d’autant plus tenté de vivre réellement l’experience.

Dans le cas d’une maison hantée ou d’un parc d’attraction, il n’est pas forcément nécessaire de montrer ce qui va être vue à l’intérieur. Le plus important est de présenter les sentiments que peuvent ressentir les consommateur lors de cette experience. Les annonceurs devrons alors mettre l’accent sur la peur, l’adrénaline, l’excitation, les sensations que procure l’activité.

Dans un tout autre registre, les annonceurs du calendrier des pompiers aurait un intérêt à mettre en scène les risques liés à cette activité. Présenter les pompier dans une situation réelle, montrer le risque que ces hommes et femmes prennent au quotidien les présenterai comme des héros. Les consommateur serait surement plus enclins à acheter leur calendrier car la communication toucherai directement les sentiments de la cible. Cela amènerai les consommateurs à se sentir redevable des risques qu’entraîne leur profession. Ils vivraient le risque au travers de la mise en scène, ce qui les ramènerai à la réalité de leur existence et du « Memento mori » qui leur rappel que tout le monde peut être touché par un risque, que personne n’est à labri de la mort et que ces héros on dédié leur vie à prendre des risques pour les autres.

Depuis toujours l’homme tien à son existence au sens de la vivre et de ne plus être passif, présenter des sensations fortes qui font vibrer le « spectateur » le touche au plus profond de son existence. cette identification favorise l’ancrage dans sa mémoire. le ramène directement à se sentiment d’exister et crée en lui une lucidité sur son existence .

Partie 2:

1)Le dispositif ,« Le simulateur d’impact » et les affiches placent la cibles face au risque d’accident en utilisant le principe de la sensibilisation. Une campagne de sensibilisation vise a changer le comportement du récepteur. elle touche directement au connatif (amène à l’action). La sensibilisation passe par les sentiments puisqu’elle touche à la sensibilité du récepteur. Elle utilise ici le vécu direct par le « simulateur d’impact » et termine sur une information qui est le slogan. Elle fait vivre un moment de risque (iréel) au récepteur, le mettant en condition réel d’un accident. Le récepteur se retrouve alors dans une situation de risque, face à la réalité de ses actions. En traversant au four rouge, l’individu s’est mit en danger et lorsque sa photo apparait avec le slogan il prend conscience de son action. Le fait d’avoir vécu un stress aussi intense marque profondément la mémoire de l’individu. ceci entrainera certainement un changement d’attitude la prochaine qu’il traversera au passage piéton.

Pour ceux qui n’ont pas vécu le « simulateur d’impact » le résultat sera moins ancré dans la mémoire et pourtant, grace au procédés utilisé elles jouent tout de même un rôle important dans cette campagne de sensibilisation.

Cette campagne est une communication de masse puisqu’elle vise une audience large et hétérogène. En effet en observant les trois affiches, on constate trois catégories de personne très différentes, une femme d’une trentaine d’années, un homme en costard d’une cinquantaine d’années ainsi qu’un monsieur âgée.

La rapidité de la transmission est capitale pour intéresser la masse de récepteurs, c’est pourquoi elle est très explicite et se trouve dans un espace accessible à tous. Par l’enjeu d’influence elle fait adhérer le récepteur à son point de vue qui est de ne pas traverser au feu rouge.

Le slogan « ne prenez pas le risque de voir la mort en face, traversez en respectant les feux de signalisation » est écrit en majuscule dans un cadre jaune au centre de l’image. Il prend toute l’attention et est directement lié à l’image (« choc ») de la photographie d’une personne face à sa mort. Le choix du jaune est important puisqu’il joue

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