Économie et droit: la protection sociale française
Analyse sectorielle : Économie et droit: la protection sociale française. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ZOREECH • 17 Janvier 2014 • Analyse sectorielle • 1 192 Mots (5 Pages) • 820 Vues
DEVOIR 3 - Economie et Droit
Partie 1
Question 1 :
Le système social en France s‘expose comme une forme d’intégration républicaine et de promotion sociale. L’Etat est présent pour soutenir l’égalité en matière de droit et de devoir, et d’aides sociales comme l’assurance chômage, la sécurité sociale qui sont gérée à la fois par le patronat et les syndicaux. La France est très attachée au système de protection sociale, à l’éducation, la formation professionnelle et la redistribution des revenus entre individus. Cependant, le système social français n’est pas compatible aux autres systèmes mondiaux comme celui des Etats Unis où le système est très individualisé. En Europe, c’est surtout les pays scandinaves qui se rapprochent le plus du modèle français, certains sont allée plus loin avec une protection sociale encore meilleur et plus adapter aux contraintes économiques et sociale.
Question 2 :
Le modèle sociale français n’est pas très stable. En effet, le taux de chômage est élevé depuis déjà plusieurs années et les dépenses sont supérieures aux recettes. Certaines populations sont plus touchées par cette précarité comme les jeunes, les femmes, les séniors qui ont des difficultés à s’intégrer sur la marché du travail. Depuis les dernières décennies, le chômage entraine des dépenses considérables à l’état français. En effet, il faut indemniser les personnes qui ne travaillent pas. De plus, les dépenses en matière de retraite, de sécurité sociale et de minima sociaux sont élevées et cela a des effets négatifs sur la croissance économique de la France.
De plus, la mondialisation a considérablement aggravé la situation du pays ce qui a provoqué une fragilité sociale. Les entreprises installée sur notre territoire sont incitées à délocaliser dans les pays émergeant ou la main d’œuvre est moins chère, ce qui a provoqué d’avantage la monté du chômage.
Question 3 :
Les pistes explorées pour réformer le système français de protection sociale sont dans un premier temps celles des retraites. En effet, Le système de retraite français fonctionne selon le principe de répartition : les cotisations des actifs permettent de payer les pensions des retraités du moment. Or, le rapport entre le nombre de retraités et celui des actifs ne cesse de s'élever depuis quelques décennies et va continuer à s'élever, sous l'effet du départ à la retraite des enfants du baby-boom et de l'allongement de la durée de la vie. L'équilibre financier du système en est évidemment affecté. Ici, trois types de solutions sont envisageables : augmenter les cotisations, réduire les pensions ou allonger la durée de cotisation et reculer l'âge légal de la retraite. Pour équilibrer l’assurance maladie il serait judicieux de maîtriser les dépenses ou de diminuer les remboursements.
Pour finir, l’assurance chômage, qui n’est pas négligeable, doit subir certaines modifications car la tendance a été ces dernières années à la restriction. En 2001, l’état avait amélioré les conditions d’éligibilité à l’assurance chômage et à la générosité des prestationst. Le problème étant la dégradation de la conjoncture économique qui a conduit à une nouvelle réduction des durées d’indemnisations. La dernière convention d’assurance-chômage, entrée en vigueur en 2009 prévoit la possibilité d’être indemnisé dès lors qu’on a cotisé quatre mois sur les vingt-huit derniers mois, cette convention avantage les précaires mais pénalise certains chômeurs. Nous pouvons dire que pour l’instant le système d’assurance chômage est en attende de réforme compte tenu de la situation économique et d’autres facteurs, comme le nombre de chômeurs de plus de 60 ans. La redéfinition d’une « offre raisonnable d’emploi » et l’accompagnement proposé aux chômeurs en termes de qualité doivent être une priorité.
4. La France est le pays européen qui dépense le plus dans la protection sociale en % du PIB; nous sommes donc en droit
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