Uruguay
Dissertation : Uruguay. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 3 Avril 2013 • Dissertation • 1 983 Mots (8 Pages) • 889 Vues
L’Uruguay, en forme longue la République Orientale de l'Uruguay, en espagnol Uruguay et República Oriental del Uruguay, est un pays d’Amérique du Sud situé au sud du Brésil et à l’est de l’Argentine, dont il est séparé par le fleuve Uruguay qui lui a donné son nom. L'Uruguay a une superficie totale de 176 220 km² pour une population de 3 477 770 habitants.
La langue nationale est le castillan en sa forme rioplatense. Le nord du pays est fortement influencé par le portugais. D'ailleurs à la frontière avec le Brésil, les locaux parlent le Portunhol (ou Portuñol) frontalier, mélange de portugais et de castillan. L'Uruguay a donné au portugais un statut égal à l'espagnol/castillan dans son système éducatif le long de la frontière nord avec le Brésil. Dans le reste du pays, il est enseigné comme une matière obligatoire à compter de la 6e collège/6e année primaire.
Sa capitale est Montevideo, qui est également la plus grande ville du pays avec près de 1 500 000 habitants. Elle est considérée comme la ville d'Amérique Latine où la qualité de vie est la plus élevée, et fait partie des 30 villes les plus sûres du monde.
L'Uruguay est le pays le plus proche culturellement de l'Argentine, pays frère pour beaucoup d'Uruguayens. Le mode de vie y est européen teinté de cultures guarani et africaine et le niveau de vie est comparable à celui du Chili, si l'on prend en compte l'IDH.
L'Uruguay était considéré dans les années 50 comme la « Suisse de l'Amérique ». La monnaie nationale est le peso uruguayen.
L'Uruguay est un des 3 pays sud-américains à avoir disposé d'un parti politique pour la population afrodescendiente (d'ascendance africaine).
Sommaire [masquer]
1 Origine du nom
2 Histoire
3 Politique
4 Départements
5 Géographie
5.1 Relief
5.2 Climat
5.3 Hydrographie
5.4 Frontières
6 Économie
7 Démographie
8 Culture
9 Codes
10 Notes et références
11 Voir aussi
11.1 Liens externes
Origine du nom[modifier]
Le nom Uruguay vient du guarani. Bien que sa signification ne soit pas très claire, Félix de Azara affirma que ce nom désigne un petit oiseau nommé el urú qui vit sur les rives du fleuve Uruguay (qui signifie lui-même-alors « rivière du pays de l'urú » (río del país del urú). Néanmoins, l'un des accompagnateurs d'Azara donna une autre version en disant que le mot Uruguay se divise en deux parties : uruguá signifiant « escargot », et le ï signifiant rivière, la traduction serait donc « rivière des escargots » (río de los caracoles). Enfin, le poète Juan Zorrilla de San Martín a interprété le mot d'une troisième façon, comme le « fleuve des oiseaux peints » (río de los pájaros pintados).
Histoire[modifier]
Le serment des Treinta y Tres Orientales révolutionnaires uruguayens
Article détaillé : Histoire de l'Uruguay.
L'histoire de ce pays commence réellement avec celle du peuple Guaraní et des Charrúas. Ces derniers étaient le groupement le plus nombreux et le plus organisé. Jugés inassimilables, leur annihilation fut décidé peu après la déclaration d'indépendance du pays vers 1830.
En 1516, les Espagnols découvrent le territoire mais le délaissent au départ du fait de la faiblesse de ses ressources naturelles.
La menace causée par l'expansion des Portugais conduit les Conquistadores à édifier la ville fortifiée de Montevideo en 1726 et à coloniser le pays.
Le début du xixe siècle vit l'émergence de mouvements indépendantistes un peu partout en Amérique du Sud, y compris en Uruguay (désigné alors sous le nom de Banda Oriental, c'est-à-dire « Région orientale »). Entre 1811 et 1817, le héros national de l'indépendance, José Gervasio Artigas, organisa les Orientaux dans le but d'obtenir l'indépendance des Provincias Unidas del Rio de la Plata (actuellement, une bonne partie de l'Argentine et l'Uruguay).
À la suite de trahisons et de multiples disputes entre les leaders locaux, les victoires initiales se transformèrent en défaites, et Artigas — suivi de dizaines de milliers de personnes — dut se réfugier en dehors de la Banda Oriental, puis s'exiler au Paraguay, d'où il ne revint jamais.
Le contrôle du territoire uruguayen fit l'objet d'un conflit entre les deux États naissants de l'Argentine et du Brésil : ce dernier finit par annexer la région en 1821 et la baptisa « Provincia Cisplatina ». Mais le 19 avril 1825, le groupe nationaliste Treinta y Tres Orientales (« les trente-trois Orientaux » en espagnol) conduit par Juan Antonio Lavalleja débarqua sur la plage de La Agraciada et commença la guerre d'indépendance contre le Brésil. Cette guerre se termina le 28 août 1828 par le Traité de Montevideo (1828). La première constitution de l'Uruguay fut signée le 18 juillet 1830.
Entre 1839 et 1851, l'Uruguay connut une guerre civile nommée « Grande Guerre » durant laquelle les Colorados, partisans de Fructuoso Rivera, et les Blancos, partisans de Manuel Oribe, s'affrontèrent. Les Colorados finirent par l'emporter. À la fin du siècle, le pays participa à la guerre de la Triple Alliance contre le Paraguay.
Le caudillo blanco Aparicio Saravia, le dernier à avoir pris les armes contre le gouvernement (ici, en 1903, lors du pacte de Nico Pérez).
De 1903 à 1920, l'Uruguay connut une période de prospérité sous la présidence de José Batlle y Ordóñez et fut surnommé la « Suisse de l'Amérique » (Suiza de América) ; le secret bancaire et le blanchiment d'argent qui s'y pratiquaient n'étaient pas étrangers non plus à ce qualificatif[réf. nécessaire]. L'ère Batlle donna son nom au « battlisme ». L'Uruguay fut ensuite touché par la crise de 1929, ce qui provoqua
...