Situation de l’industrie française dans le contexte économique international
Étude de cas : Situation de l’industrie française dans le contexte économique international. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Ppeteuil • 17 Octobre 2017 • Étude de cas • 1 093 Mots (5 Pages) • 1 898 Vues
étude de cas
Du 6 octobre 2017
situation de l’industrie française dans le contexte économique international
Partie économique
- Vous analyserez la situation de l’industrie française dans le contexte économique international.
La situation de l’activité industrielle en France se divise sur deux aspects.
• Aspect temporel : Les économistes français préconisent depuis longtemps La baisse de la partie industrielle dans l’activité économique française. Dans le document 2 on constate une dégradation de la valeur ajoutée de l’industrie entre 1991 et 2011 qui confirme l’étendue du déclin (en 2002 excédent de 13,5 milliards d’euros -En 2011 déficit de 28,5 milliards d’euro). L’analyse du document 3 permet d’identifier plus précisément les secteurs performants et ceux en déclin. Ainsi les secteurs de l’aéronautique, de la chimie et de l’agroalimentaire affichent des excédents. En revanche, les secteurs automobile, informatique, électronique et textile affichent un déclin certain.
• Aspect géographique : On constate une baisse flagrante de la compétitivité de l’industrie française face aux partenaires étrangers. Des pays comme l’Allemagne et d’autres pays du nord de l’Europe tirent mieux leur épingle du jeu que la France. On constate également une situation défavorable vis à vis de la performance de certains pays du sud-est asiatique (Déficit commercial pour la Chine et poids croissant de l’industrie pour la Corée).
- Vous apprécierez la compétitivité de l’industrie française, après avoir rappelé les facteurs qui influent sur les deux formes de compétitivité.
Les leviers de compétitivité pour l’industrie Française relèvent de deux logiques : la compétitivité-prix et la compétitivité-hors prix.
• La compétitivité des prix : Les écarts de performances entre pays comparables peuvent être réduits par une meilleure maîtrise des coûts de production. L’externalisation des processus de production entraînent une baisse des coûts de production pour les consommations intermédiaires.
• La compétitivité-hors prix : L’innovation, la R&D ainsi que les investissements à long terme jouent sur la compétitivité. Ils contribuent à la fois à l’amélioration de la production et de la qualité des produits. Des secteurs comme la chimie, l’industrie agroalimentaire, l’industrie pharmaceutique montrent leur dynamisme reposant sur des savoir-faire spécifiques, des investissements importants en R & D… qui définissent la compétitivité-hors prix. Les secteurs Comme le Textile, l’automobile et l’informatique subissent la concurrence des pays à faible coût de main-d’œuvre. Un taux de change élevé de l’euro affecte la compétitivité des prix des produits français à l’exportation toutefois dans une moindre mesure pour les secteurs où la compétitivité structurelle est mise en avant.
- Vous distinguerez les objectifs et les modalités d’une politique industrielle de nature à renforcer la compétitivité de l’économie française.
Objectifs :
Les objectifs d’une politique industrielle de nature à renforcer la compétitivité de l’économie française peuvent s’articuler sur les actes suivants :
- Accorder plus de privilèges à la protection de l'environnement et aux économies d'énergie.
- Apporter des encouragements au développement régional (Les régions connaissent mieux les besoins des industries locales)
- Porter plus d’attention aux efforts de recherche et développement.
- Inciter les PME à améliorer les échanges internationaux.
- Atténuer l’impact d’un euro fort en renforçant la compétitivité de l’industrie française.
Modalités :
Les modalités de mise en œuvre d’une telle politique devraient s’articuler de la manière suivante :
Dans un premier temps, accorder aux PME de manière prioritaire des aides publiques Les grands groupes bénéficiant déjà de l’effet d’aubaine des mesures déjà en place.
Il convient également de renforcer les compétences des régions en matière de soutien public aux entreprises. Aujourd’hui les décisions dépendent de Paris et les régions sont plus à même de connaître les besoins des Entreprises locales.
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