Qui suis-je ?

« En France, je suis un auteur, en Allemagne je suis un faiseur de film, au Royaume-Uni, je suis un réalisateur d’horreur, aux États-Unis, je suis un clochard » dit John Carpenter car selon chaque lieu nous n’avons pas la même identité. Mais peut-on être vraiment sur de savoir exactement qui nous sommes. « Qui je suis ?» pose une question existentielle que tout le monde peut se poser dans sa vie, il faudrait donc prendre du recul sur soi-même ce qui n’est pas si simple. Tout d’abord, nous verrons si nous pouvons avoir une identité personnelle puis nous nous demanderons si nous avons la capacité de se définir soi-même et pour finir savons nous dire qui nous sommes.

Tout d’abord, nous nous demandons si nous pouvons avoir une identité personnelle. Dans un premier temps l’Homme est un être de pensée. Ce qui provient uniquement de la conscience qui lui est essentielle pour lui permettre de toucher, entendre ou sentir. D’après Freud, un docteur en psychanalyse, l’homme n’a pas conscience de la partie la plus importante c’est à dire l’inconscience. Il croit être maître de lui-même et de ce qui lui appartient. En effet, l’homme se croit supérieur à tous les autres êtres vivants sur Terre ; ainsi nous ne pouvons pas contrôler totalement notre âme. Il faudrait que notre pensée soit accompagnée constamment de la conscience or ce n’est pas le cas.

Nous disons le plus souvent que c’est la conscience qui fait l’identité personnelle car s’est elle qui nous fait penser aux choses pensantes. Mais s’est elle même qui est interrompue par l’oubli ; elle est complétée par des pensées qui ne sont pas présentes avant. C’est pourquoi notre conscience n’est jamais la même nous perdons la vision passée de soi.

La conscience fait la même personne. Chaque action est propre à un seul homme, la conscience permet de réunir plusieurs actions et existences de la vie pour permettre d’être sûr qu’elles appartiennent à une seule personne. Par exemple, lorsque quelqu’un à conscience d’écrire une lettre ou d’avoir vu la Tour Eiffel, il ne pourra plus douter que c’est lui qui a écrit cette lettre ou a vu la Tour Eiffel.

Dans la première partie, nous avons vu comment nous pouvions avoir une identité personnelle grâce à la conscience. Nous allons voir dans cette seconde partie si nous avons la capacité de se définir.

Seul l’humain peut dire qui il est. Par conséquent, l’usage de la parole est très important pour se définir. Le langage est une institution universelle et spécifique de l’humanité qui permet à l’homme d’avoir plusieurs caractéristiques propres à lui-même. Le langage est le propre de l’homme. Il a de nombreuses caractéristiques que seul les humains peuvent comprendre. D’après Descartes, le langage témoigne d’une faculté de penser et de raisonner propre à l’homme. Aujourd’hui, les recherches nous montrent que le langage s’attache à des traits spécifiques des systèmes humains. En effet , le philosophe Ludwig Wittgenstein apporte une valeur au langage avec la notion de « jeu du langage » ; chaque individu a un type de langage comportant sa propre grammaire.

Par la suite, l’ ADN nous permet de savoir qui nous sommes. Les scientifiques peuvent retracer l’arbre généalogique de toute une

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