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Qui Suis-je Admet Elle Une réponse Exacte

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Par   •  10 Janvier 2013  •  1 680 Mots (7 Pages)  •  5 447 Vues

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L'Homme, parce qu'il est conscient, semble capable non seulement de savoir qui il est mais aussi de savoir qui il peut-être. Il peut ainsi se représenter le monde extérieur mais également se représenter lui-même. En ce sens, le « je » fait que l'homme est transparent à lui-même, il sait ce qui se passe dans son âme et connaît ses pensées. Pourtant, chaque homme est un corps visible qui apporte son existence unique, une identité déterminée par la société dans laquelle il vit. Toutefois, lorsque quelqu'un me demande qui suis-je, je sais généralement quoi répondre à l'aide de cette identité fixée que l'on m'a attribuée. Le problème qui se pose est la question « qui suis-je ? » admet-elle une réponse exacte ? Ce « je » qui parle en moi est-il entièrement décrit ou même défini par les attributs avec lesquels je me définis habituellement ? Cependant, ce que je suis en tant que subjectivité ne m'empêche-t-il pas de pouvoir me définir de façon objective et ainsi de pouvoir apporter une réponse « exacte » à la question précédente ? Peut-on se définir soi-même de façon définitive ?

Dans une première partie, nous verrons que la question « qui suis-je ? » admet une réponse exacte. Dans une seconde partie,que la question de « qui suis-je » n'admet pas une réponse exacte mais nous fait changer dans le temps. En dernier lieu, nous verrons que pour trouver une réponse convenable à la question « qui suis-je ? » il faut que nous constituons une connaissance.

Pour s'assurer que je suis capable de savoir qui je-suis, on me demande à tout moment « Qui je-suis » et je suis alors en moyen de dire mon identité. Non seulement, je sais qui je-suis malgré l'évolution de ma personne, de mon caractère, de l'extension de mes connaissances, de la multiplication de mes relations à autrui, et je sais que ma personne à changer pendant une certaine période mais qu'elle reste la même personne. Ce que je suis peut être affecté et transformé au cours du temps sauf que cela ne semble pas affecter la personne que je suis. Je sais que l'emploie du « je » pour expliquer ou parler de moi reste le même que ce soit au passé, au futur et au présent. D'où, nous pouvons dire que l'exacte réponse à la question « Qui suis-je » consiste à l'affirmation de ma personne dans la société qui est une question fondamentale. Ainsi, connaître quelque chose, c’est toujours savoir à partir de ce que l'on est. En outre, ce « je » par lequel je m’associe comme sujet est ce qui pense, veut, désire, agit et connaît en moi. De fait c’est à partir de ce sujet que se construit mon rapport au réel et que s’élabore ma connaissance. Prenons ainsi l'exemple dans le Discours de la méthode de Descartes où lorsque je pense le doute peut s'installé. Alors Descartes découvre que ce « je » contient une redécouverte de la vérité qui redevient possible. Cependant, poser que le « je » existe et même montrer qu’il n’est pas possible de penser que « je » ne pense pas dénonce qu'on ne peut avoir de réponse sur la personne

que l'on est. Autrement dit, Descartes ne qualifie pas un sujet personnel et particulier mais bien la nature de tout sujet possible. Or, le pronom « qui » nous laisse une piste que la réponse ciblée et personnelle que nous laisse entrevoir la question « Qui suis-je ». En d’autres termes, il faudrait, pour pouvoir donner une réponse exacte à la question en donnant un examen détaillé du moi.

Lorsque je décline mon identité, je dis en effet ce que l’on peut considérer comme une vérité sur ce

« je », cependant, je ne dis pas tant qui je suis donc donner une « réponse rigoureuse », ou bien encore « réponse définitive ».

De fait, apporter une réponse exacte à la question « qui suis-je ? » suppose donc que l’on tente de constituer une véritable connaissance de ce « je ». En d'autres termes, il faut avoir une connaissance parfaite de soi et entière de sa conscience. Or si j’ai conscience, le « je », n’agit que comme conscience et non comme connaissance.

Au contraire, si j’ai pleinement conscience que ce « je » que j’emploie pour parler de moi, je sais que ce « je » que j’étais auparavant reste inaccessible. Sauf que le « je » que j’étais est pour moi une énigme dans la mesure où si j'y repense ce n’est qu'à partir du « je » que je suis maintenant. Bergson dans Matière et Mémoire, affirme qu’« on chercherait vainement, en effet, à caractériser le souvenir d’un état passé si l’on ne commençait par définir la marque concrète,

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