Peine de mort badinter

Inès

Tristant

Selon Badinter la peine de mort instaurée par la justice est aux antipodes moraux et religieux de la société. En effet pour lui la justice se doit d’être en accord avec nos principes et se doit de respecter la vie de chaque individus y compris celle des condamné, autrement dit ; une justice se doit d’être humaine et moral, elle ne peut décider de qui a le droit de vivre et retirer la vie a ceux qui selon elle, ne mérite pas ce droit. Elle doit prendre en compte la souffrance des condamnés. Aux yeux du ministre de la justice la peine n’a pas de signification dissuasive. La justice même si elle incarne un idéal de paix et ne peut être infaillible ; donc la peine de mort n’a pas de d’autre but que celui d’assouvir ce désir de punition fatal, aux partisans de la peine de mort.

Deux conceptions de la justice nous sont exposé dans cet extrais. D’un coté la justice décrite par Badinter, une justice qui se veut plus humain et morale, qui ne croit pas en l’existence du coupable total, qui prend en compte la souffrance des condamnés, et surtout qui accepte que la justice ne peut être infaillible. De l’autre coté le Ministre de la Justice nous peint une vision de la Justice qui tend à se rapprocher au maximum de cet idéal de la faillibilité juridique. Qui donc croit au contraire au coupable parfait et qui pense que la peine de mort permet de limiter la déviance dans une société.

Montesquieu dans son œuvre : « De l'Esprit des Lois » démontre pourquoi il bannit lui aussi la peine de mort. Selon lui ; la peine qui convient aux « crimes qui sont contre les mœurs » est la « privation des avantages que la société a attachés à la pureté des mœurs »; ensuite, les crimes commis doivent encourir « la prison, l’exil, les corrections et autre peines qui ramènent les esprits inquiets et les font rentrer dans l’ordre établi ». Autrement dit d’après Montesquieu le but de la justice n’est pas seulement de punir les individus déviant mais aussi de le remettre dans le droit chemin et leur donner la chance de comprendre leurs erreurs pour ne pas récidiver.

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