L’accession au Pouvoir de Charles de Gaulle
Dissertation : L’accession au Pouvoir de Charles de Gaulle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Albane de Gayffier • 29 Octobre 2017 • Dissertation • 1 256 Mots (6 Pages) • 1 699 Vues
L’accession au pouvoir du Général de Gaulle en 1958 :
Intro : « Quand on veut gouverner les hommes, il ne faut pas les chasser devant soi. Il faut les faire suivre. ». Cette citation de Montesquieu permet de mettre en contexte le thème que nous allons traiter. Il nous est demander d’analyser l’accession au pouvoir du Générale de Gaulle en 1958.
Il est primordial de définir ce qu’est l’accession au pouvoir. Cela définit le moyen d’acquérir le pouvoir, c’est le résultat du cheminement à l’accès de celui-ci. Le Général de Gaulle est le sujet principal de notre analyse, cet homme d’État, écrivain et résistant à été le premier à occuper la magistrature suprême sous la 5ème République. De plus de Gaulle revient au pouvoir en 1958 et cela pendant la guerre d’Algérie et donc au moment d’une grande instabilité de la 4ème République.
C’est pourquoi nous allons nous demander comment Charles de Gaulle à accédé au pouvoir et quelles ont étés les retombées et engagements de cette accession au pouvoir.
La crise du 13 mai 1958 est l’élément déclencheur à l’accession au pouvoir du Général de Gaulle. Une fois au pouvoir ses actions seront réformatrices et il y a aura la naissance de la nouvelle Constitution.
Il paraît donc appréciable de rappeler le contexte instable qui à été favorable au Général de Gaulle (I) puis d’analyser les différentes actions conséquentes qui ont étés menées.
I/ Un contexte instable, favorable au Général de Gaulle.
Il ne faut pas oublier de faire la distinction entre les évènements qui se déroulent à Paris et ceux qui passent à Alger. Même si les relations sont certes importantes, le ressenti n’est pas identique. L’insurrection Algérienne du 1er novembre 1954 et l’impossibilité d’y faire face pour la IVème République ont permit à Charles de Gaulle de revenir au pouvoir en 1958.
A) La crise du 13 mai 1958, l’occasion rêvée.
Tout commence le 13 mai 1958, le jour où Pierre Pflimlin se présente devant l’assemblée nationale afin d’y être investi par les députés. Cependant dans le milieu politique il se dit qu’il est partisan de certaines négociations avec le FLN afin de mettre un terme à la guerre d’Algérie. Mais cela, les pieds-noirs le refuse. Pour eux cela voudrait dire la fin de l’Algérie française. Bien évidemment cela engendre des manifestations à Paris et Alger. Les partisans de l’Algérie française se refusent à ce que Pflimlin soit investi. Puis à Alger les pieds-noirs, activistes et Gaullistes se retrouvent pour une manifestation afin de rendre hommage solennellement aux trois militaires assassinés par le FLN. Néanmoins en profondeur il s’agit tout particulièrement de faire échec à la « Constitution d’un gouvernement d’abandon » de l’Algérie. Malheureusement pour les pieds-noirs le soulèvement d’Alger n’a pas eu l’effet escompté. Pierre Pflimlin est investi dans la nuit du 13 au 14 mai par les députés. Pour certains cela interpréterait un réflexe républicain et légaliste face aux pressions exercées dans la rue via les manifestations. A priori cela n’a pas empêcher une France à la limite de la guerre civile, car une partie du territoire vient de faire sécession de la République. Après des appels multiples de certains politiques, Charle de Gaulle se déclare prêt à « assumer les pouvoirs de la République » le 15 mai 1958.
B) Le rôle des gaullistes durant les évènements Algériens.
Les gaullistes vont mettre tout leur énergie durant les évènements de mai 1958. Leur but étant de maîtriser les différentes forces à Paris et Alger afin de marquer le fait que le Général de Gaulle soit leur unique espoir qui leur permettrait de maintenir l’Algérie française. C’est pourquoi les gaullistes vont très souvent à Alger et ce-ci pour persuader de la nécessité
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