La monarchie absolue
Cours : La monarchie absolue. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar nat720 • 26 Décembre 2015 • Cours • 1 223 Mots (5 Pages) • 1 311 Vues
la monarchie absolue
Il y a une organisation sociale très particulière par rapport à aujourd’hui, mais c’est aussi un régime politique. Avant la révolution ce régime était la monarchie absolue. Le terme monarchie est issu du grec, c’est le pouvoir d’un seul homme. En France avant la révolution celui qui détient le pouvoir est un roi. Depuis des siècles, une seule dynastie perpétue la tradition de famille royale : on l’appelle les capétiens, car le premier s’appelait Louis Capet.
Section 1 : les principes du gouvernement monarchique
La révolution fera exactement l’inverse des principes de la Monarchie.
Paragraphe 1 : les fondements du pouvoir royal
On remonte à la fin du 18ème siècle, car jusqu’avant la révolution, la société conservatrice fera que les règles ne changeront pas beaucoup. Les principes qui vont légitimer, qui vont conférer au roi ses pouvoirs. Qu’est-ce qui rend le roi légitime, accepté ? D’où tire-t-il son pouvoir ?
A. La légitimité religieuse de la fonction royale
La légitimité d’un pouvoir c’est ce qui va faire qu’il est retenu comme telle, par ceux sur lesquelles il s’exerce. Aujourd’hui on est dans un système très régaliste. On considère qu’une élection est légitime du moment qu’elle respecte le droit, ce qui ne fut pas le cas avant la révolution, puisque celui-ci tirait sa légitimité de la religion, la religion catholique, seule religion en France de l’époque. On l’explique parce que la seule institution est l’Eglise et c’est elle qui va conférer au roi son pouvoir. Ce qui va légitimer ce pouvoir, le pouvoir du roi c’est une cérémonie, qui s’appelle le Sacre, elle se fait à l’entrée du règne, lorsque le roi arrive au trône. Cette cérémonie va faire du roi un être très particulier, suprême.
Le premier exemple est celui de Pépin le Bref (car il était petit). Cette cérémonie est formée par les carolingiens en premier, et pépin le bref est le fils de Charlemagne (Charles le grand).A partir de Capet, 987, tous les rois de la dynastie son tous sacré. Le sacre se faisait à Reims, dans les cathédrales. Le rituel a très peu varié, et à la fin du 13ème siècle, ce rituel adopte une forme définitive.
Déroulement de la cérémonie :
Le roi prête alors serment de respecter les droits de ses sujets, l’Eglise. L’archevêque procède ensuite à l’onction, on applique sur le front une huile qui est censée être miraculeuse. Cela fait du roi l’élu de dieu. Il est censé être approuvé par Dieu. Et à partir du 12ème siècle et jusqu’à la Révolution, on va croire que le roi a des pouvoirs magique, et à chaque fin de cérémonie du sacre, le roi va guérir des gens. Ensuite l’archevêque de France va donner au roi un certain nombre d’insignes pour symboliser ce pouvoir : tel le sceptre, un anneau que l’on passe au doigt, qui symbolise l’union du roi avec le peuple, une grande épée pour défendre les pauvres et son peuple, une main de justice qui symbolise le port de justice du roi. Il y a une espèce d’élection du roi mais purement formelle, dans la salle il y a surtout les plus hauts dignitaires religieux du pays qui acclament le roi et l’archevêque sort de l’Eglise et à la sortie de l’Eglise, la foule acclame le roi.
Le sens de tout cela : au départ, le sacre était une nécessité absolue et le roi se précipitait pour être sacré. Le sacre témoigne d’une chose : l’alliance entre le roi (l’Etat) et l’Eglise. Le roi doit s’appuyer sur l’Église, qui elle-même s’appuie sur le roi, puisque le roi détient le pouvoir, mais c’est l’Église qui le désigne. Cette légitimité religieuse fondamentale pendant la dynastie capétienne,
...