La Division Du Travail
Compte Rendu : La Division Du Travail. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Dosss • 7 Décembre 2014 • 3 232 Mots (13 Pages) • 1 081 Vues
Émile Durkheim (1893), De la division du travail social : livres II et III 8
III. Vérification du même fait à propos des f
onctions cérébro-spinales de l'organisme
social (fonctions administratives et gouvern
ementales). Le droit administratif et
constitutionnel, qui n'a rien de contract
uel, se développe de plus en plus.
Discussion des faits sur lesquels M. Spen
cer appuie l'opinion contraire. Nécessité
de ce développement par suite de l'efface
ment du type segmentaire et des progrès
du type organisé. Les analogies biologiques contredisent la théorie de M. Spencer
IV. Conclusions du premier livre: la vie morale et sociale dérive d'une double source ;
variations inverses de ces deux courants
LIVRE II :
LES CAUSES ET LES CONDITIONS
CHAPITRE I :
LES PROGRÈS DE LA DIVISION DU TRAVAIL ET CEUX DU
BONHEUR
D'après les économistes, la division du travail a pour cause le besoin
d'accroître notre bonheur. Cela suppose qu'
en fait nous devenons plus heureux.
Rien n'est moins certain
I. A chaque moment de l'histoire, le bonhe
ur que nous sommes capables de goûter est
limité. Si la division du travail n'avait
pas d'autres causes, elle se serait donc vite
arrêtée, une fois atteinte la limite du
bonheur. Cette limite recule, il est vrai, à
mesure que l'homme se transforme. Mais ces transformations, à supposer qu'elles
nous rendent plus heureux, ne se sont p
as produites en vue de ce résultat ; car,
pendant longtemps, elles sont douloureuses et sans compensation
II. Ont-elles d'ailleurs ce résultat ? Le bonheur
, c'est l'état de santé ; or, la santé ne
s'accroît pas à mesure que les espèces s'élèvent. Comparaison du sauvage et du
civilisé. Contentement du premier. Multiplication des suicides avec la civilisation ;
ce qu'elle prouve. Conséquences importantes
au point de vue de la méthode en
sociologie
III. Le progrès viendrait-il de l'ennui que cau
sent les plaisirs devenus habituels ?Ne pas
confondre la variété, qui est un élément es
sentiel du plaisir, avec la nouveauté, qui
est secondaire. Caractère pathologique du besoin de nouveauté quand il est trop vif.
CHAPITRE II:
LES CAUSES
I. Les progrès de la division du travail ont pour causes : 1° L'effacement du type
segmentaire, c'est-à-dire l'accroissement de la densité morale de la société,
symbolisé par l'accroissement de la densité
matérielle ; principales formes de cette
dernière ; 2° l'accroissement du volume
des sociétés, pourvu qu'il soit accompagné
d'un accroissement de densité
II. Théorie de M. Spencer, d'après laquelle
l'accroissement de volume n'agirait qu'en
multipliant les différences individuelles. Réfutation
Émile Durkheim (1893), De la division du travail social : livres II et III 9
III. L'accroissement de volume et de dens
ité détermine mécaniquement les progrès de
la division du travail en renforçant l'intens
ité de la lutte pour la vie. Comment se
forme le besoin de produits plus abondant
s et de meilleure qualité; c'est un résultat
de la cause qui nécessite la spécialisation, non la cause de cette dernière.
IV. La division du travail ne se produit donc qu'au sein des sociétés constituées. Erreur
de ceux qui font de la division du travail et de la coopération le
fait fondamental de
la vie sociale. Application de cette
proposition à la division internationale du
travail. Cas de mutualisme.
CHAPITRE III:
LES FACTEURS SECONDAIRES
L'INDÉTERMINATION PROGRESSIVE
DE LA CONSCIENCE
COMMUNE ET SES CAUSES
La division du travail ne peut progr
esser que si la variabilité individuelle
s'accroît, et celle-ci ne s'accroît que si la conscience commune régresse. La réalité
de cette régression a été établie. Quelles en sont les causes ?
I. Comme le milieu social s'étend, la con
science
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