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L’Afrique est-elle l’avenir économique de l’homme ?

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Par   •  31 Mai 2022  •  Dissertation  •  3 362 Mots (14 Pages)  •  326 Vues

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L’Afrique est-elle l’avenir économique de l’homme ? La population, sans cesse croissante, la capacité à se développer font de ce continent une terre propice au développement économique futur. Si le développement africain grandit à un taux de 6% par an, il faut se rappeler que la création de richesse, la croissance, permet une hausse du PIB dont toute la population pourrait tirer parti. Nous allons voir quels sont les différents facteurs de la croissance africaine avant d’analyser le rôle des investisseurs étrangers dans la croissance du continent. Toutefois, il sera nécessaire de dresser l’ensemble des barrières qui se dressent devant ce développement; aussi bien humaine qu’environnementale.

I. Vous exposerez les facteurs de la croissance africaine. (7 points)

A partir des documents présentés et de la connaissance que nous avons de la croissance en général, nous allons nous appuyer sur  différents types de facteurs pour analyser la croissance africaine.Le travail, la capital et le progrès technique sont classiquement vecteurs de développement donc de croissance. Encore ne faut’il pas oublier les spécificités de ce continent pour expliquer un retard structurel propre aux pays africains.

Le facteur travail est défini en terme qualitatif. Apparemment, la croissance élevée de la population en Afrique permet de ne pas parler de la quantité de main-d'œuvre disponible.Deux problèmes apparaissent;

Le premier est la qualité de la main-d'œuvre, mal formée, inadaptée aux évolutions technologiques et à l'investissement étranger.Les pays doivent s’assurer que leur offre de main-d'œuvre correspond aux demandes des entreprises exportatrices dans un monde globalisé. Cela demande un grand effort de formation et de scolarisation pour participer pleinement aux échanges commerciaux internationaux.

Le second problème vient de la santé de la main-d'œuvre.Souvent malade, donc absent, l’ouvrier africain ne répond pas aux standards économiques permettant un suivi de la chaîne de production. Il est donc nécessaire d’anticiper cette difficulté en améliorant les conditions sanitaires en Afrique pour permettre à l’ouvrier de participer pleinement à son activité et à l’investisseur de répondre à la demande globalisée de sa clientèle. Ces deux notions présentées dans un rapport de la banque mondiale, qui a pour mission de financer et accompagner des projets de développement à travers le monde, pose bien des problèmes structurels que seuls les pays peuvent résoudre en s’adaptant à la demande des investisseurs sous peine de les voir investir ailleurs ou venir avec leur propre main-d’oeuvre.

Le facteur capital, plus simple à analyser. On distinguera les investissements directement dans les entreprises en termes de machines et de développement technique et l'investissement externe à l’entreprise mais indispensable à son développement.

Basiquement, investir en capital signifie mettre les moyens en outillage, moyen technique et développement structurels au cœur de l’entreprise. C’est le moyen le plus connu pour des entreprises développées sur des marchés développés de continuer à répondre à la demande du marché.

Ici, en Afrique, il reste indispensable d’investir à l’extérieur de l’entreprise. La faiblesse des réseaux routiers, moyens de communication, formation des employés, l’évolution et l’harmonisation de la réglementation du travail sont autant de chantiers d’investissement à mener en parallèle au développement inclusif de l’entreprise. Il est clairement nécessaire parfois de privatiser un état défaillant comme nous l’avions abordé lors de l’étude du marché du cacao.

On dira alors que les problèmes structurels touchent autant le facteur travail que celui du capital.

Une des difficultés importantes de l’Afrique est de répondre aux standards techniques d’une économie globalisée. Si les objectifs du continent africain sont d’augmenter la productivité et d’intégrer les forces productives locales dans les chaînes de valeurs mondiales, cette volonté se heurte aux déficits structurels énoncés plus haut et restent un frein au développement. L’amélioration de l’ensemble des infrastructures du continent doit permettre la mise en corrélation entre développement technique des entreprises et développement des infrastructures du continent. L’exemple le plus criant est le développement du marché de la téléphonie entre 2000 et 2013 avec une perspective de marché extensible. Les communications permettent d’approcher un marché de la concurrence pur et parfait car ils autorisent chaque acteur à connaître le cours des produits échangés sur les bourses. Cela est valable pour les flux de matières premières, vendues à un prix concurrentiel mais aussi pour les produits finis qui luttent contre la concurrence asiatique.

Cette volonté de développement technique doit venir du privé, donc du monde de l’entreprise. Elle peut ne pas se faire individuellement par le biais de partage de brevet issus des unités de recherche et développement de plusieurs entreprises mais aussi comme l’ont fait les chinois en aéronautique par l’achat de produits et de la technicité à sa production. Enfin, on peut toujours copier chez le voisin. C’est moins fair play mais ça coûte beaucoup moins cher.

Pour conclure, l’Afrique ne se démarque pas dans ce monde concurrentiel des autres continents. Travail, capital, innovation restent les piliers du développement. Toutefois, il est impératif de prendre en compte les déficits en termes d’infrastructures pour bien comprendre le continent et adapter ses investissements à la population locale.

II. Vous analyserez les raisons pour lesquelles les investisseurs étrangers choisissent de s’implanter en Afrique, et l’incidence attendue et effective des IDE (Investissements Directs à l’Étranger) sur la croissance africaine. (7 points)

Bien sûr, il va falloir noter pourquoi les investisseurs souhaitent s’installer en Afrique avant de donner l’incidence attendue et effective des investissements directs à l’étranger et son poids sur la croissance continentale.

Comme vu précédemment, il est nécessaire de rappeler que les investisseurs attendent des retours durables sur la gestion de leurs intérêts. L'investissement ne répond pas à un besoin urgent mais à une évolution positive dans le temps de l’entreprise.

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