Cours Droit Pénal Deuxième année

Les médias jouent un rôle important car il définissent le calendrier des événement et définissent la hiérarchie des sujets. Ajd on considère que la tv est le média le plus central avec son effet visuel. Ce qui produit, d'après Pierre BOURDIEU, un effet de réel.

La télévision a pu mettre en scène la question de l’insécurité. Un autre point est souligné par Patrick CHAMPAGNE qui défend l'idée selon laquelle il y aurait un cercle politicomédiatique.

C'est ce que l'on appelle la noblesse d'Etat avec la forme de complicité avec les hommes politique et l'univers médiatique. On s'aperçoit qu'ils proviennent des mêmes écoles, proximité sociale.

Certaines personnalités ont pu y voir un journalisme de connivence comme Roland CAYROL dans son ouvrage «  Médias et démocratie, la dérive  »  .

Elle énonce que le monde des médias fonctionne car chacun a besoin de l'autre. Au final tous les journalistes se lisent entre eux. Cela donne la liste des sujets à traiter. Par ailleurs cela provoque une fermeture du monde politico-médiatique et finalement l'information et les thèmes politique se résume à ce que disent les grands médias.

Ainsi les journalistes disposent de cette capacité de mettre en ordre l'agenda politique → mettre en forme les infos et rendent les enjeux  visibles. Cela s'amplifie avec les elections électorales.

Les médias vont donc contribuer à un filtrage. Ils mettent en avant ce qui leur paraît significatif pour les acteurs politiques mais aussi pour leur lecteurs, auditeurs, téléspectateurs.

Conséquence symbolique de la chose → le journaliste n'est pas simplement un relai de la parole de l'Homme politique  ; le journaliste se place aussi en situation de pouvoir interpeller le pouvoir politique avec davantage de légitimité. Le journalistes prétend connaître et pouvoir  anticiper l'opinion publique ainsi que les débats sociétaux.

Le journaliste peut se prétendre être le meilleur connaisseur de l'opinion grâce au sondage de l'opinion.

Là encore on peut parler de Médiacratie.

        §3- Sondages et démocratie d'opinion

        Le sondage est un invention américaine avec la campagne de 1936. Il a fallut attendre 1938 pour le voir arriver en France avec la création de Jean STOETZEL, qui a importé cette technique des sondage,  IFOP.

C'est une technique qui n'est pas beaucoup utilisée. Il faut attendre 1960 pour que les sondages fassent vraiment leur apparition dans la vie politique.

Loïc BLONDIAUX dans son ouvrage  La fabrique de l'opinion  revient sur cette utilisation des sondages en France.

On voit deux camp d'interpréter la fonction des sondage. Un premier qui est incarné par Alain Lancelot où l'utilisation des sondages contribue au renforcement de l'aspect démocratique du régime démocratique. Ces sondages mettent des informations complémentaires à la disposition des citoyens. Un sondage peut etre utilisé aussi pour renforcer le contrôle sur le dirigeant. Par ailleurs les sondage permettent de rendre visible les minorités.

Quant au second  qui est incarné par Pierre Bourdieu où le sondage serait une illustration d'une domination de la sphère publique par certains intervenants (journalistes, politics etc...).

A. L'opinion publique existe-t-elle  ?

Les sondages sont censé capturer l'opinion public et de rétablir un face à face entre dirigeant et électeurs potentiels.

Deux point peuvent être souligné. Le premier étant l'existence éventuelle d'une opinion public et le deuxième étant l'effet des sondages sur la conduite de la politique.

Ces deux notions, ajd courantes, font l'objet de nbs critique.

La notion d'opinion public est critiqué par Pierre BOURDIEU. Ce dernier écrit dans le début des année 1970  que l’opinion public n'existe pas. Époque à laquelle se dvlp les sondages d'opinions. Un premier aspect porte sur les points techniques, sur la représentativité des échantillons. La crédibilité des sondages à été remise en cause. Les sondages ne donne qu'une probabilité, une indication sur la réalisation d'un phénomène. Les commentateurs de ces sondages font de ceux ci une réalité.  Le deuxième aspect critique de Bourieu est qu'il va remettre en cause 3 bases, hypothèse, sur lesquelles repose la croyance en l'existence de l'opinion public. Il parle de Postulat. Le premier postulat est que tout le monde peut avoir un opinion. Le deuxieme postulat est que tout les opinions se valent.  Le troisieme postulat  est l'idée qu'il y aurait un accord de tout le monde sur les question importante.

Le premier postulat est facile à mettre en pièce. Tout le monde peux avoir un opinion, c'est à la portée de tout le monde. Dans la réalité tout le monde n'a pas une opinion sur tout les sujets. Il faut preter une attentions de la part des non réponses. On voit que la production d'une opinion politique renvoi de façon plus large renvoi au problème de la compétence politique. Plusieurs conditions doivent etre réunit pour produire une opinion. Il faut d'abord identifier une question comme étant politique et lui appliquer une grille de lecture proprement politique.  La probabilité de créer une opinion dépend de l'instruction et du degré de préoccupation de la personne interrogée. On ne peut être compétent sur all sujet et avoir une opinion sur tout. Plus une question interpelle l’intérêt du public et plus ce grand public la verra comme un sujet politique.

Les sujets critique font que l'individu se rattache généralement à la majorité de l'opinion.

Sur le deuxieme postulat. Les questions posé à l'occasion d'un sondage sont tjr interpréte en fonction des grilles de lecture qui vont etre familière aux personnes interrogées.  L'individu qui digère, interprète la question ne le fait pas de la même manière qu'un tiers. Le sondage additionne les opinions recueillis au près de l'individu  ! La plupart du temps les personnes interrogé ne commentent pas les réponses qu'ils donnent.

Le troisième postulat.  Les sondages conduisent les personnes interrogé à se poser des question qui ne leur seraient pas venu à l'esprit. Les sondages imposent des problématiques. Elle vont imposer des sujets important qui intéresse surtout les membres du personnel politique. L'opinion public n'existe pas sous la forme où on l'entend habituellement. En réalité l'opinion publique est ce que l'on va appeler l'Artefact. On comprend en ce sens un phénomène artificiel dont l'apparition est liée à la méthode qui va etre utilisé à l'occasion d'une expérience scientifique.l'opinion a un moment donné est un système de rapport de force qui ne peut absolument pas être synthétisé par un simple pourcentage. Cela contribue à construire l'opinion public en imposant les termes du débat politique (par les sondeurs).

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