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Comment le droit en corrélation avec la morale influe-t-il sur les violences conjugales dans notre société ?

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Par   •  3 Octobre 2018  •  Dissertation  •  4 059 Mots (17 Pages)  •  865 Vues

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Jusqu’à la fin du siècle dernier, l’organisation familiale française reposait sur un principe patriarcal, c’est-à-dire que le mari était prédominant et que la femme lui était soumise, en effet ce n’est qu’à partir des années 1970 que l’émancipation de la femme dans le ménage s’est faite réellement ressentir, de plus l’autorité publique était relativement inefficace pour traiter ces conflits intra-familiaux.

Les violences conjugales sont les actions qu’un parti de l’union peut avoir sur l’autre parti sans que cette deuxième partie n’y consente, cela peut aller de simples coups jusqu’au viol en passant par une maltraitance psychologique : cela soulève alors des problèmes existentiels, car le droit tel qu’il est dans sa forme la plus simple et pure place tous les êtres humains sur un pied d’égalité les uns par rapports aux autres, alors que quand il y a violence conjugale c’est qu’un parti a pris le dessus et en a lésé un autre, un problème d’éthique émerge alors par conséquent.

De plus, se pose également une question de morale c’est à dire, s’il était « normal » que la femme soit soumise à son mari et parfois en proie à son joug il y a 200 ans, il n’en est plus de même aujourd’hui, les lois ont évolué les mœurs ont changer et notre société contemporaine présente une morale bien différente de celle d’antan.

Depuis que l’Homme existe, une certaine subordination de la femme a toujours était notée, dans certaines tribus ou mêmes pays les femmes étaient cantonnées à la simple tâche d’élever les enfants pendant que le mari, soldat, représentait le chef de famille par excellence qui travaillait pour nourrir sa famille, c’est le cas depuis l’époque romaine. Cette conception pour le moins archaïque du ménage va difficilement évoluer puisqu’en 2000 ans cette situation n’a que très peu progressé, ce n’est que depuis la fin du 20ème siècle que ces conditions ont réellement changées grâce au combat de certaines femmes pour des droits fondamentaux comme l’IVG, combat mené en majorité par Simone Veil en 1975 ou même grâce au fait que les femmes ont obtenu le droit de vote à la fin de la seconde guerre mondiale.

Cependant il est quand même très important de noter que cette évolution ne s’est produite que dans les zones les plus développées de notre Terre, il existe bien des endroits où la femme sont encore largement inférieures à leurs maris, c’est notamment le cas dans certaines tribus africaines très éloignées du progrès ou même dans certains pays orientaux qui obéissent à des lois « divines » et n’autorisent les femmes a rien faire ou presque. Bien que cela est sur le point de changer et que l’on observe les balbutiements d’une ère où la femme serait l’égale de l’homme, par exemple, l’Arabie Saoudite a accordé le droit de conduire aux femmes, droit qu’elles n’avaient pas jusque-là, symbole que tout peut changer.

Par conséquent le droit a évolué pour devenir le plus égalitaire possible en vertu du respect de l’article 1er de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen : « les hommes naissent et demeurent libre et égaux en droit ». Ainsi, sur le papier, l’égalité entre individus fait un grand pas en avant.

Dès lors un problème de droit se pose, nous pouvons nous demander : Comment le droit en corrélation avec la morale influe-t-il sur les violences conjugales dans notre société ? Dans une première partie nous verrons, une tolérance excessive des violences conjugales puis dans une deuxième partie nous verrons, les solutions apportés pour remédier au problème des violences conjugales.

I/Le laxisme des violences conjugales

Dans un premier temps nous verrons, le rôle de la morale puis nous verrons, le droit laxiste face aux violences conjugales

Le rôle de la morale

Le contrôle exercé par l’Etat pèse sur le respect de la morale familiale et matrimoniale. Cela revient à dire qu’on s’attache beaucoup à la tradition du mariage. Les règles morales suivent la voie tracée par le droit, c’est-à-dire que l’autorité judiciaire se préoccupe plus de l’organisation générale de la famille que du respect des prérogatives de ceux qui la composent. En effet, l’Etat garde le contact avec la rationalité transcendante, religieuse ou philosophique, qui a été fondé et instauré depuis l’époque barbare. L’adoption récente de textes destinés à faire face aux violences conjugales constitue une réaction à un désintérêt initial des pouvoirs publics.

Cependant cette affirmation ne veut pas nous dire que l’autorité judiciaire n’a jamais été indifférente à ce problème. Enfin les règles morales jouent encore un rôle important avec notamment la mise en place d’une police des mœurs. Cette police a pour rôle de réprimer les comportements non respectueux des bonnes mœurs, c’est-à-dire elle veille au respect des pratiques sociales et aux usages communs de la société, et son rôle est aussi de contrôler le racolage et le proxénétisme.

La morale agit comme une autorité éthique sur les personnes qui composent notre société, en effet, avec l’évolution des mœurs, nous sommes passés d’un système patriarcal mis en place dans les sociétés d’antan ou les violences étaient peu réprimées et où il pouvait paraitre « normal » de violenter sa femme autant physiquement que moralement à un système doté d’une représentation plus égalitaire des pouvoirs matrimoniaux et plus reconnaissante envers les violences conjugales, et qui, par conséquent s’introduit plus dans la vie des familles domaine resté privé un long moment

Le droit face aux violences conjugales

A l’origine, l’autorité judiciaire évitait d’intervenir dans la vie du couple et celle-ci n’exerçait qu’une répression mesurée contre les violences physiques et quasiment inexistantes contre les violences sexuelles.

Jusqu’à la fin du XXème siècle, on pouvait voir que l’autorité publique ne réagissait peu, voire quasiment pas face aux violences publiques. L’essentiel était alors la préservation de l’ordre social traditionnel que la famille représentait. L’objectif principal du droit était donc à l’origine de préserver l’unité du mariage, qui était considéré comme l’institution fondatrice de la famille. De plus, on peut en dire que cette préoccupation de la préservation du mariage est largement prévalu par rapport à celle sur la protection des personnes

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