Analyse De Cas Selon L'approche réflexive, cas d'Angelica Garza
Compte Rendu : Analyse De Cas Selon L'approche réflexive, cas d'Angelica Garza. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar etudiantemotivee • 13 Mai 2015 • 3 523 Mots (15 Pages) • 1 250 Vues
ANALYSE DE CAS SELON L’APPROCHE RÉFLEXIVE (Ziam, 2014)
(CAS D’ANGELICA GARZA)
Introduction (au cas d’Angelica Garza)
De nos jours, à travers les organisations, les ressources humaines analysent les situations afin de mieux en comprendre les fondements à travers la théorie existante. L’approche qui permet d’élaborer ses analyses s’apelle l’approche réflexive (Ziam, 2014). Dans le cas « Des frontières à franchir » présenté ici par Mme Ziam, nous pouvons découvrir l’expérience d’Angelica Garza, responsable des ressources humaine (Ziam, 2014). À partir de l’approche réflexive, nous allons analiser le cas d’Angelica Garza. Nous allons d’abord résumé les faits de son expérience. Ensuite, nous analyserons les faits observés à partir d’un cadre théorique. Enfin, nous présenterons les enseignements reçus ainsi que des recommandations.
Résumé des faits (Ziam, 2014) (du cas d’Angelica Garza)
Pour commencer, nous présentons le cas d’Angelica Garza qui était responsable des ressources humaines de deux usines qui appartiennent à la multinationale USMed et qui sont situées à la frontière entre le Mexique et les États-Unis (Ziam, 2014). Les usines sont situées à cette frontière dans le but de pouvoir se procurer de la main-d’œuvre à bon marché (Ziam, 2014). Angelica Garza est une Américaine d’origine mexicaine qui aura travaillé dix ans pour USMed (Ziam, 2014). Elle passait la majorité de son temps de travail dans l’usine situé au Mexique, Tujuana (Ziam, 2014). De plus, elle était aussi responsable des ressources humaines à Chula Vista, Californie (Ziam, 2014).
Au départ, Angelica Garza n’avait pas d’expérience avec les travailleurs du Mexique (Ziam, 2014). Puisqu’elle n’avait pratiquement pas de contact avec les autres cadres des ressources humaines dans les autres installations d’USMed, il n’y avait personne à travers ses collègues pour lui venir en aide avec les difficultés qu’elle a rencontré (Ziam, 2014). Aussi, il n’y avait pas de politique précise en ce qui concerne la gestion des ressources humaines (Ziam, 2014).
C’est grâce à son origine latino-américaine qu’elle arrivait à comprendre leur culture (Ziam, 2014). Elle arrivait aussi à communiquer avec eux grâce à sa connaissance de l’espagnol (Ziam, 2014). Par contre, ses liens avec les Mexicains étaient loin d’être ce qu’imaginaient les dirigeants américains (Ziam, 2014). Elle témoigne alors : « […] je me suis aperçue que les gens croient que les Américains d’origine mexicaine sont les mieux préparés pour travailler avec des Mexicains. Je suppose que tout le monde estimait que, venant d’une famille chicano, j’allais automatiquement savoir comment me fondre dans cette culture complètement différente de la mienne » (Ziam, 2014).
Angelica Garzia avait beaucoup de difficulté à entreprendre ses tentatives de médiation entre les gestionnaires américains et méxicains (Ziam, 2014). Elle ne recevait pas de soutien de la part des gestionnaires américains et peu de confiance de la part des gestionnaires mexicains (Ziam, 2014). Tout cela lui apportait beaucoup de frustrations (Ziam, 2014). Dans ses relations avec les gestionnaires mexicains elle dit :
« […] deux femmes qui travaillaient à la comptabilité depuis cinq ans, m’en voulaient. Ce qui m’a sauvé c’est le fait d’être Américaine, parce que les femmes mexicaines considéraient les Américains comme supérieurs. Mais elles m’en voulaient de leur retirer une partie de leurs tâches. […] j’étais d’autant plus surveillée par ces deux collègues mexicaines. Je ne pouvais obtenir la moindre information de leur part. Elles […] ne m’aidaient pas et critiquaient tout ce que je faisais dès que j’empiétais sur leur domaine » (Ziam, 2014).
D’un autre côté, Angelica Garzia comprenaient les Mexicains, USMed notait les moindre faux pas des employés pour les envoyer à la porte (Ziam, 2014). De plus, les employés mexicains n’acceptait pas les changements, Angelica Garzia trouvait difficile de leur faire suivre certaines règles (Ziam, 2014). C’était à elle que revenait la tâche d’introduire aux employés mexicains les changements demandés par les entrepreneurs américains, elle se retrouvait perdu entre les deux cultures, car elle s’identifiait plutôt à la culture latino-américaine (Ziam, 2014). Elle rapporte : « Étant Mexicano-Américaine, je croyais qu’il me serait plus facile de travailler au Mexique parce que j’avais, dans une certaine mesure, baigné dans cette culture, mais le choc culturel a été des plus rudes. J’étais face à un groupe d’individus socio-économiquement différents de moi » (Ziam, 2014).
Angelica Garzia rajoute qu’elle a auparavant rencontré beaucoup de diffilcultés parce qu’elle était une femme, elle explique par exemple, que le comptable qui était un homme lui réprimandait souvent de s’être trompée dans ses calculs, car elle privilégiait la méthode américaine à laquelle il devait s’attendre (Ziam, 2014). Les deux arrivaient pourtant au même résultats (Ziam, 2014).
Analyse des faits observés à partir d’un cadre théorique (Ziam, 2014) (analyse des faits du cas d’Angelica Garza à partir des théories de l’organisation)
Tout d’abord, Angelica Garzia est la responsable de la gestion des ressources humaines pour deux usines, l’une à Tijuana (Mexique) et l’autre à Chula Vista (États-Unis) (Ziam, 2014). Les deux usines sont situé non loin l’une de l’autre près de la frontière. Donc, elle doit révéler les traits d’une gestionnaire efficace pour l’entreprise USMed. Parmi tous les tâches qu’elle doit exécuter, elle doit soutenir les efforts des autres employés de ces deux usines (R. Schermerhorn Jr. et al., 2010 : 16). Elle doit faire en sorte que les employés des usines fournissent un bon rendement et elle doit veiller à la satisfation personnelle de ces derniers pour être un gestionnaire efficace (R. Schermerhorn Jr. et al., 2010 : 16).
En tant que gestionnaire, Angelica Garzia doit remplir quatre fonctions essentielles : planifier, organiser, diriger et contrôler (R. Schermerhorn Jr. et al., 2010 : 17). Elle doit d’abord planifier des actions qui permettront à USMed d’atteindre les buts qu’elle aura fixer, elle doit ensuite répartir les tâches et organiser les ressources en fonction des buts fixés, puis elle doit diriger en motivant ses troupes et enfin contrôler le personnel en effectuant
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