Le happy management

Mathilde CEZARD

Agathe DEBERTOLIS

Léna GUERERRO

Nous avons choisi le thème du Happy Management. Nous avons basé notre étude autour d’un article tiré de d’Harvard Business Review en date du 19/09/2019 et écrit par Gaël Chatelain-Berry. https://www.hbrfrance.fr/chroniques-experts/2019/09/27879-la-symetrie-des-attentions-pourquoi-vous-devez-etre-un-manager-souriant/ 

1. Définition du concept 

Le concept de Happy Management prend sa source aux États Unis. En français, il désigne le terme de “bonheur au travail”. Cela consiste à repenser la manière classique de manager dans une entreprise afin de la rendre plus libérée, plus attractive avec une ambiance de travail plus positive. 

On ne parle plus d’employés mais de famille. Les entreprises, et particulièrement les dirigeants essayent de réaliser un suivi personnel voir même une ambiance et conviction amicale avec le salarié. Le gérant met en place un accompagnement personnel afin de prendre en compte ses freins sur des compétences et de trouver des solutions.

En contrepartie, des effets humains et financiers positifs sont notoires : Le travailleur est deux fois moins malade, six fois moins absent et 55% plus créatif qu’un salarié malheureux.

Les salariés sont plus créatifs c’est à dire qu’ils sont amenés à prendre des initiatives, à les proposer à leurs managers. Ces idées peuvent être mises en place pour améliorer les conditions de travail.

Les employés de l’entreprise permettent de créer un accroissement importante du résultat. Ce chiffres d’affaires est due uniquement à la productivité et la motivation et non à un investissement financier extérieur.

Un manager qui utilise le happy management est enthousiaste. Cet enthousiasme nous permet de mieux vivre, mieux réaliser et faire réaliser des progrès au sein d’une entreprise en créant de la valeur économique et personnelle. 

Puisque l’enthousiasme est communicatif, l’équipe de travail sera par la suite touchée par cette attitude et un véritable cercle vertueux se met en place. 

Pour illustrer l'efficacité du management par l’enthousiasme, nous avons choisi cette frise. Elle montre l’évolution et l’impact entre le début d’un projet et son accomplissement au niveau personnel. Entre temps, l’enthousiasme représente une part importante dans ce schéma car il permet une finalité positive : le sentiment d’accomplissement personnel. Et le but d’un manager qui utilise ce type de management est que le travailleur se sente accomplit. 

L’enthousiaste est ainsi un état privilégié́ qui pousse l’homme à agir. L’enthousiasme du manager va créer l’envie auprès de ses collaborateurs et cette envie va se traduire en engagement individuel pour un résultat collectif. 

L’enthousiasme trouve sa source dans un contexte, une cause, un projet qui fait vibrer l’individu, le pousse à s’engager et à prendre des risques.

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1. Le contexte de la naissance du Happy Management 

Dans un contexte économique de plus en plus instable, les entreprises doivent en permanence s’adapter à un monde qui bouge, qui se transforme. Elles doivent pour la plupart affronter la crise économique mondiale que l’on connait depuis plusieurs années. Face aux épreuves, beaucoup s’accrochent à des fondamentaux managériaux d’un autre temps. Les dirigeants sont tristes, inquiets, formulent des discours alarmistes pour tenter de mobiliser leurs troupes ; ils adoptent un comportement sou- vent teinté de fatalisme, étoffé́ de termes de « combat », qui affole plus qu’il ne rassure. Les sourires disparaissent des visages, le silence s’installe dans les bureaux et les couloirs, les discussions tournent sur ce qui ne va pas, ce qui n’est plus, les actions ne s’engagent que pour faire face au court terme, on gère dans l’urgence. Un climat proche de la tragédie s’installe. En effet, au sein de ces entreprises, les managers, sous la pression économique et la peur de l’avenir, se refugient dans des postures de contrôle, de restrictions budgétaires et de résignation aux dépend de l’attention portée aux équipes et de la qualité́ des relations humaines. Les tensions sont perceptibles et les résultats désolants : managers démotivés craignant pour leur propre avenir, collaborateurs démobilises... Les projets n’avancent que sous contraintes et les de tristes exemples de souffrances au travail paraissent de plus en plus dans l’actualité et l’augmentation de ces chiffres sont en hausse dans les sondages (burn out, suicide, démissions, reconversion etc).

Face à ce constat, ce n’est qu’à partir des années 2000 que les entreprises se sont mise à remettre en cause leur modèle de management classique basé sur la pression et faire du résultat. Aujourd’hui, les méthodes de management vont prendre leurs sources aux travers de dimensions humaines. Le concept de Happy management prend sa source aux États unis. En effet, on observe que les managers optent pour l’option de faire challenges et difficultés avec une attitude totalement différente : celle de l’optimisme et de l’enthousiasme, qui leur permet de réussir au-delà̀ des attentes.

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