Économie - droit: la crise financière de 2008

ECONOMIE – DROIT

DEVOIR 1

Economie

Question 1

La crise financière de 2008 a considérablement fragilisé les marchés économiques mondiaux. En effet, le marché de l’automobile n’a pas été épargné puisque les entreprises et les ménages touché de plein fouet par cette crise ont dû revoir leur demande à la baisse. Les constructeurs automobiles ont alors vu leurs ventes diminués durant 2008 et 2009 et de ce fait, revu leur capacité de production à la baisse. Néanmoins, on constate que tous les pays ne sont pas égaux face à cette crise, puisque même si certains pays ont vu leurs productions en automobile diminués, d’autres comme les pays émergeants, et plus particulièrement la Chine, en ont profité pour prendre des parts de marché, et ainsi croitre leur production. De plus, d’autre pays comme la France ont opté pour une politique de soutien auprès de leurs constructeurs afin de limiter les baisses de productivité.

Question 2

D’après le texte, La demande de véhicules industriels a considérablement diminué suite à la crise. En effet, il a été comptabilisé -38% de vente de ces véhicules en 2009 et -24% au premier semestre 2010. Cela s’explique principalement par le ralentissement économique et la vulnérabilité financière des entreprises, qui suite à la crise de 2008, ont moins investis dans l’acquisition de nouveaux véhicules. De plus, il ne faut pas oublier que c’est d’abord les banques qui ont été fragilisées, certaines ont même fait faillites, et que celle-ci ne prêtent plus aussi facilement qu’avant aux entreprises. De ce fait, les entreprises ont aussi beaucoup de difficulté à emprunter, ce qui leur empêche d’effectuer de nouveaux investissements.

Question 3

Cette phrase fait ressortir le problème de la compétitivité des entreprises française face à celles des entreprises de l’union européenne. En effet le texte nous rappelle que la productivité en France coûte plus chère, tout d’abord parce que les charges sociales et les coûts globaux engendrés par les salaires sont élevées, ainsi que la fiscalité lié à la production. De plus, les constructeurs automobiles français s’approvisionnent principalement en France, et que pour les raisons énumérées juste avant, ce procédé coûte d’avantage d’argent. Les taux de marges ont donc considérablement diminués en 2008 par rapport au début des années 2000 (de 40% à 7%). L’industrie automobile française est importante et détient une place importante en Europe, et elle se doit de rester compétitive si elle veut garder ses parts de marché.

Question 4

L’externalité négative liée à la commercialisation de véhicule automobile est la pollution. L’Etat a donc instauré une prime à la casse, la mise en place d’un bonus pour les véhicules les moins polluants puis d’un malus pour les plus polluants. L’efficience du transport routier s’est amélioré car de moins en moins de CO2 rejeté.

Question 5

Le secteur automobile français, innovant et compétant, détient une place importante dans le monde, notamment en Europe, et se développe peu à peu dans un certain nombre de pays émergeants (en Asie, Afrique) malgré la crise. En 2009, la France a acquis 22.4% du marché des voitures particulières en Europe Occidentale et 38.2% des voitures utilitaires. De plus, la même année, sa part dans la production mondiale a légèrement augmenté et atteint 8.7%. Face à la crise, La France a réussi à stabiliser ses parts de marché grâce à une politique de soutien dans son industrie, bien que certains se soient écroulés comme dans les pays de l’Europe de l’est. Cependant, la concurrence notamment sur le marché européen est un frein pour le secteur automobile français. En effet, l’importance des charges sociales et fiscales en France ralentit la croissance de son industrie automobile, et de ce fait, ne lui permet plus de dégager une rentabilité conséquente.

Pour le futur, l’implantation d’industries automobiles dans les pays émergeant demeure un point fort pour le secteur français. En effet, ces pays

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